[Fil rouge] L'ESTAC et le City Football Group

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[Fil rouge] L'ESTAC et le City Football Group
[L2/J5] Troyes / Nancy - Vendredi 12 septembre à 20h
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romainpat94@free.fr
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Message par romainpat94@free.fr »

Oui j'ai cherché aussi ... Sauf cette dernière année, mais il a des pbmes personnels

Voici le palmarès de Pep Guardiola en tant qu'entraîneur, détaillé par club :
FC Barcelone (2008-2012) : 14 titres
* Ligue des Champions : 2 (2009, 2011)
* Liga (Championnat d'Espagne) : 3 (2009, 2010, 2011)
* Coupe du Roi (Copa del Rey) : 2 (2009, 2012)
* Supercoupe d'Espagne : 3 (2009, 2010, 2011)
* Supercoupe de l'UEFA : 2 (2009, 2011)
* Coupe du monde des clubs de la FIFA : 2 (2009, 2011)
Bayern Munich (2013-2016) : 7 titres
* Bundesliga (Championnat d'Allemagne) : 3 (2014, 2015, 2016)
* Coupe d'Allemagne (DFB-Pokal) : 2 (2014, 2016)
* Supercoupe de l'UEFA : 1 (2013)
* Coupe du monde des clubs de la FIFA : 1 (2013)
Manchester City (2016-présent) : 18 titres
* Premier League (Championnat d'Angleterre) : 6 (2018, 2019, 2021, 2022, 2023, 2024)
* Ligue des Champions : 1 (2023)
* Coupe d'Angleterre (FA Cup) : 2 (2019, 2023)
* Coupe de la Ligue (EFL Cup) : 4 (2018, 2019, 2020, 2021)
* Community Shield : 3 (2018, 2019, 2024)
* Supercoupe de l'UEFA : 1 (2023)
* Coupe du monde des clubs de la FIFA : 1 (2023)
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Vince_23
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Message par Vince_23 »

L’est eclair du jour :

20,5 millions d’euros récoltés, contre 4,25 M€ dépensés. Soit un bénéfice d’environ 16,25 millions d’euros sur la balance des transferts cet été. Et cela sans compter les neuf millions d’euros récupérés suite au transfert de Bryan Mbeumo à Manchester United.



Des chiffres qui suscitent une interrogation, que l’on nous pose presque tous les jours, sur nos réseaux sociaux et en privé : où est parti cet argent ?


De manière schématique et démagogique, on pourrait dire que le City group se remplit les poches sur le dos de l’Estac, sans mettre les moyens pour bâtir une équipe ayant l’étoffe pour jouer le top 5 à coup sûr. On pouvait se dire la même chose au moment du « transfert » de Savio à Manchester City pour 25 millions d’euros il y a un an. Mais la vérité est plus complexe.

Qur l’argent du CFG serve à investir, et non à boucher le déficit
« Je ne comprends pas pourquoi l’Estac n’a pas cherché, par exemple, à enrôler un buteur comme Krasso », nous dit un agent. Un autre rétorque : « Sauf qu’un joueur de cette trempe, il n’a pas envie de venir ou revenir en Ligue 2. Il vaut mieux parfois un joueur un peu moins bon mais qui a les crocs et s’investit pleinement. Timoté Nkada, il est arrivé libre à Rodez ! »


Cet été, le club troyen a plutôt suivi cette voie, en essayant de recruter « malin », à l’instar d’un Antoine Mille ou d’un Lucas Maronnier.

Une stratégie qui colle aux valeurs troyennes, mais qui est surtout devenue une obligation en raison d’une restriction budgétaire décrétée à tous les étages, de l’administratif au sportif.

Pourquoi une telle restriction, alors que le City group dispose d’énormes moyens financiers ? « Le football traverse une crise sans précédent, confiait le président Edwin Pindi, jeudi soir, devant les partenaires invités par le club. Il y a deux ans, quand l’Estac descendait de Ligue 1, le club bénéficiait de 7 millions d’euros de revenus de droits audiovisuels. Aujourd’hui, dans les chiffres prévisionnels annoncés par la Ligue de football professionnel, ça se situera entre 450 et 600 000 euros. On avait déjà perdu 50 % de droits TV la saison dernière, on en perd encore. Les droits audiovisuels ne sont pas décorrélés entre la Ligue 1 et la Ligue 2. Les deux divisions bénéficient d’un total de droits audiovisuels, en l’occurrence les revenus qui seraient générés par Ligue 1+ (créée cet été et qui diffuse huit matches de L1 par journée), plus la chaîne Bein Sport (qui diffuse le neuvième match de L1 et la Ligue 2). Sur ce total, les clubs de Ligue 2 ont droit à une quote-part. Celle-ci, évidemment, est infime pour le moment. On espère qu’avec le temps, cette chaîne pourra fonctionner, pour faire en sorte qu’on retrouve un championnat un peu plus valorisant. En attendant, c’est vrai que le football français se trouve vraiment dans une crise, encore une fois, sans précédent. On va devoir vivre cette situation lors des deux-trois prochaines saisons. Cela nous oblige à nous réinventer, à chercher des solutions. »

L’Estac veut donc faire des économies, même si le City group a de l’argent. « C’est une bonne chose que le club dispose de ses propres ressources, qu’il mène son propre train de vie, plutôt que d’être sans cesse sous perfusion de l’actionnaire », nous dit un ancien salarié du club.

Revenus propres limités, masse salariale héritée en partie de la Ligue 1
Depuis le rachat du club en septembre 2020, CFG bouche le trou structurel de l’Estac tous les ans. « C’était prévu dès le départ, nous dit-on en interne. Car City a tout de suite mené des projets, fait des travaux. Cela coûte de l’argent. » Avec la politique de restriction des coûts, conduite par Edwin Pindi, ce trou va diminuer progressivement, avec la volonté que l’argent de l’actionnaire serve plutôt à investir (cet été, le deuxième terrain d’entraînement est passé en hybride) qu’à boucher un déficit.

« Même quand l’Estac bénéficiait de 7 millions d’euros de droits télé, le club était régulièrement déficitaire à hauteur quasiment de 10 millions d’euros, a soulevé Edwin Pindi jeudi soir. Si on n’a pas un actionnaire fort qui est capable de supporter ces pertes lourdes, on ne peut pas avoir de projet. Et aujourd’hui, on a un projet à long terme. »

Mais pourquoi l’Estac, dans son organisation, est-elle déficitaire ? « C’est simple, il n’y a que très peu de revenus, que ce soit à la billetterie ou au merchandising, nous dit une source. Les loges ne sont pas pleines à craquer, ne sont pas très chères, le sponsoring est limité… En face, il y a une masse salariale à assumer (notamment des contrats hérités du passage en Ligue 1, avec des joueurs gagnant plus de 50 000€). Comme les droits télé baissent, le seul revenu d’importance, c’est la vente des joueurs ! En plus, il y a le centre d’entraînement qui arrive, donc il faut des sous ! »

D’ailleurs, pour la première fois en public, le président a évoqué l’implantation du futur centre d’entraînement (à Rouilly-Saint-Loup, comme révélé dans nos colonnes) : « On avance sur notre centre de vie, puisqu’on a trouvé officiellement un terrain ! » CFG continue donc d’investir à Troyes. « À un moment, il faut bien qu’il y ait un retour sur investissement, c’est normal », nous dit-on.

Une logique économique généralisée, y compris dans l’élite
Le « trading » réalisé sur le marché permet donc d’équilibrer les comptes. C’est valable pour l’Estac comme pour les autres. Même en Ligue 1, des clubs comme Nice (ventes de Bulka, Guessand…), Lille (ventes de Diakité, Chevalier…) ou Lyon (ventes de Mikautadze, Cherki) ont amassé de l’argent en transferts sans le réinvestir sur le marché des joueurs, préférant boucher les trous, au mieux assurer leurs arrières (incertitude sur les futurs revenus des droits TV).

Toujours est-il qu’en fin de mercato, le club n’a pas pu faire rentrer les deux ultimes recrues qui auraient sans doute permis de voir plus loin et plus haut cette saison. Un constat frustrant. Car si on comprend la politique d’austérité (Edwin Pindi a réduit les coûts sur le plan administratif tout en gardant une structure « haut du panier » pour la L2, Antoine Sibierski a fait de même sur le plan sportif, avec les résiliations et les joueurs laissés libre notamment), on se dit qu’il est dommageable qu’au final, la figure de proue qu’est l’équipe première en paye les pots cassés. D’autant plus qu’avec un football français en crise, l’Estac dispose d’un actionnaire capable de lui permettre de monter les échelons, presque par défaut. C’était peut-être l’occasion ou jamais de faire encore un effort financier pour écraser la concurrence... et augmenter ses chances de monter en Ligue 1.
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