[Fil rouge] L'ESTAC et le City Football Group
- romainpat94@free.fr
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Oui j'ai cherché aussi ... Sauf cette dernière année, mais il a des pbmes personnels
Voici le palmarès de Pep Guardiola en tant qu'entraîneur, détaillé par club :
FC Barcelone (2008-2012) : 14 titres
* Ligue des Champions : 2 (2009, 2011)
* Liga (Championnat d'Espagne) : 3 (2009, 2010, 2011)
* Coupe du Roi (Copa del Rey) : 2 (2009, 2012)
* Supercoupe d'Espagne : 3 (2009, 2010, 2011)
* Supercoupe de l'UEFA : 2 (2009, 2011)
* Coupe du monde des clubs de la FIFA : 2 (2009, 2011)
Bayern Munich (2013-2016) : 7 titres
* Bundesliga (Championnat d'Allemagne) : 3 (2014, 2015, 2016)
* Coupe d'Allemagne (DFB-Pokal) : 2 (2014, 2016)
* Supercoupe de l'UEFA : 1 (2013)
* Coupe du monde des clubs de la FIFA : 1 (2013)
Manchester City (2016-présent) : 18 titres
* Premier League (Championnat d'Angleterre) : 6 (2018, 2019, 2021, 2022, 2023, 2024)
* Ligue des Champions : 1 (2023)
* Coupe d'Angleterre (FA Cup) : 2 (2019, 2023)
* Coupe de la Ligue (EFL Cup) : 4 (2018, 2019, 2020, 2021)
* Community Shield : 3 (2018, 2019, 2024)
* Supercoupe de l'UEFA : 1 (2023)
* Coupe du monde des clubs de la FIFA : 1 (2023)
Voici le palmarès de Pep Guardiola en tant qu'entraîneur, détaillé par club :
FC Barcelone (2008-2012) : 14 titres
* Ligue des Champions : 2 (2009, 2011)
* Liga (Championnat d'Espagne) : 3 (2009, 2010, 2011)
* Coupe du Roi (Copa del Rey) : 2 (2009, 2012)
* Supercoupe d'Espagne : 3 (2009, 2010, 2011)
* Supercoupe de l'UEFA : 2 (2009, 2011)
* Coupe du monde des clubs de la FIFA : 2 (2009, 2011)
Bayern Munich (2013-2016) : 7 titres
* Bundesliga (Championnat d'Allemagne) : 3 (2014, 2015, 2016)
* Coupe d'Allemagne (DFB-Pokal) : 2 (2014, 2016)
* Supercoupe de l'UEFA : 1 (2013)
* Coupe du monde des clubs de la FIFA : 1 (2013)
Manchester City (2016-présent) : 18 titres
* Premier League (Championnat d'Angleterre) : 6 (2018, 2019, 2021, 2022, 2023, 2024)
* Ligue des Champions : 1 (2023)
* Coupe d'Angleterre (FA Cup) : 2 (2019, 2023)
* Coupe de la Ligue (EFL Cup) : 4 (2018, 2019, 2020, 2021)
* Community Shield : 3 (2018, 2019, 2024)
* Supercoupe de l'UEFA : 1 (2023)
* Coupe du monde des clubs de la FIFA : 1 (2023)
- Vince_23
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- Enregistré le : 19 juil. 2023, 16:29
L’est eclair du jour :
20,5 millions d’euros récoltés, contre 4,25 M€ dépensés. Soit un bénéfice d’environ 16,25 millions d’euros sur la balance des transferts cet été. Et cela sans compter les neuf millions d’euros récupérés suite au transfert de Bryan Mbeumo à Manchester United.
Des chiffres qui suscitent une interrogation, que l’on nous pose presque tous les jours, sur nos réseaux sociaux et en privé : où est parti cet argent ?
De manière schématique et démagogique, on pourrait dire que le City group se remplit les poches sur le dos de l’Estac, sans mettre les moyens pour bâtir une équipe ayant l’étoffe pour jouer le top 5 à coup sûr. On pouvait se dire la même chose au moment du « transfert » de Savio à Manchester City pour 25 millions d’euros il y a un an. Mais la vérité est plus complexe.
Qur l’argent du CFG serve à investir, et non à boucher le déficit
« Je ne comprends pas pourquoi l’Estac n’a pas cherché, par exemple, à enrôler un buteur comme Krasso », nous dit un agent. Un autre rétorque : « Sauf qu’un joueur de cette trempe, il n’a pas envie de venir ou revenir en Ligue 2. Il vaut mieux parfois un joueur un peu moins bon mais qui a les crocs et s’investit pleinement. Timoté Nkada, il est arrivé libre à Rodez ! »
Cet été, le club troyen a plutôt suivi cette voie, en essayant de recruter « malin », à l’instar d’un Antoine Mille ou d’un Lucas Maronnier.
Une stratégie qui colle aux valeurs troyennes, mais qui est surtout devenue une obligation en raison d’une restriction budgétaire décrétée à tous les étages, de l’administratif au sportif.
Pourquoi une telle restriction, alors que le City group dispose d’énormes moyens financiers ? « Le football traverse une crise sans précédent, confiait le président Edwin Pindi, jeudi soir, devant les partenaires invités par le club. Il y a deux ans, quand l’Estac descendait de Ligue 1, le club bénéficiait de 7 millions d’euros de revenus de droits audiovisuels. Aujourd’hui, dans les chiffres prévisionnels annoncés par la Ligue de football professionnel, ça se situera entre 450 et 600 000 euros. On avait déjà perdu 50 % de droits TV la saison dernière, on en perd encore. Les droits audiovisuels ne sont pas décorrélés entre la Ligue 1 et la Ligue 2. Les deux divisions bénéficient d’un total de droits audiovisuels, en l’occurrence les revenus qui seraient générés par Ligue 1+ (créée cet été et qui diffuse huit matches de L1 par journée), plus la chaîne Bein Sport (qui diffuse le neuvième match de L1 et la Ligue 2). Sur ce total, les clubs de Ligue 2 ont droit à une quote-part. Celle-ci, évidemment, est infime pour le moment. On espère qu’avec le temps, cette chaîne pourra fonctionner, pour faire en sorte qu’on retrouve un championnat un peu plus valorisant. En attendant, c’est vrai que le football français se trouve vraiment dans une crise, encore une fois, sans précédent. On va devoir vivre cette situation lors des deux-trois prochaines saisons. Cela nous oblige à nous réinventer, à chercher des solutions. »
L’Estac veut donc faire des économies, même si le City group a de l’argent. « C’est une bonne chose que le club dispose de ses propres ressources, qu’il mène son propre train de vie, plutôt que d’être sans cesse sous perfusion de l’actionnaire », nous dit un ancien salarié du club.
Revenus propres limités, masse salariale héritée en partie de la Ligue 1
Depuis le rachat du club en septembre 2020, CFG bouche le trou structurel de l’Estac tous les ans. « C’était prévu dès le départ, nous dit-on en interne. Car City a tout de suite mené des projets, fait des travaux. Cela coûte de l’argent. » Avec la politique de restriction des coûts, conduite par Edwin Pindi, ce trou va diminuer progressivement, avec la volonté que l’argent de l’actionnaire serve plutôt à investir (cet été, le deuxième terrain d’entraînement est passé en hybride) qu’à boucher un déficit.
« Même quand l’Estac bénéficiait de 7 millions d’euros de droits télé, le club était régulièrement déficitaire à hauteur quasiment de 10 millions d’euros, a soulevé Edwin Pindi jeudi soir. Si on n’a pas un actionnaire fort qui est capable de supporter ces pertes lourdes, on ne peut pas avoir de projet. Et aujourd’hui, on a un projet à long terme. »
Mais pourquoi l’Estac, dans son organisation, est-elle déficitaire ? « C’est simple, il n’y a que très peu de revenus, que ce soit à la billetterie ou au merchandising, nous dit une source. Les loges ne sont pas pleines à craquer, ne sont pas très chères, le sponsoring est limité… En face, il y a une masse salariale à assumer (notamment des contrats hérités du passage en Ligue 1, avec des joueurs gagnant plus de 50 000€). Comme les droits télé baissent, le seul revenu d’importance, c’est la vente des joueurs ! En plus, il y a le centre d’entraînement qui arrive, donc il faut des sous ! »
D’ailleurs, pour la première fois en public, le président a évoqué l’implantation du futur centre d’entraînement (à Rouilly-Saint-Loup, comme révélé dans nos colonnes) : « On avance sur notre centre de vie, puisqu’on a trouvé officiellement un terrain ! » CFG continue donc d’investir à Troyes. « À un moment, il faut bien qu’il y ait un retour sur investissement, c’est normal », nous dit-on.
Une logique économique généralisée, y compris dans l’élite
Le « trading » réalisé sur le marché permet donc d’équilibrer les comptes. C’est valable pour l’Estac comme pour les autres. Même en Ligue 1, des clubs comme Nice (ventes de Bulka, Guessand…), Lille (ventes de Diakité, Chevalier…) ou Lyon (ventes de Mikautadze, Cherki) ont amassé de l’argent en transferts sans le réinvestir sur le marché des joueurs, préférant boucher les trous, au mieux assurer leurs arrières (incertitude sur les futurs revenus des droits TV).
Toujours est-il qu’en fin de mercato, le club n’a pas pu faire rentrer les deux ultimes recrues qui auraient sans doute permis de voir plus loin et plus haut cette saison. Un constat frustrant. Car si on comprend la politique d’austérité (Edwin Pindi a réduit les coûts sur le plan administratif tout en gardant une structure « haut du panier » pour la L2, Antoine Sibierski a fait de même sur le plan sportif, avec les résiliations et les joueurs laissés libre notamment), on se dit qu’il est dommageable qu’au final, la figure de proue qu’est l’équipe première en paye les pots cassés. D’autant plus qu’avec un football français en crise, l’Estac dispose d’un actionnaire capable de lui permettre de monter les échelons, presque par défaut. C’était peut-être l’occasion ou jamais de faire encore un effort financier pour écraser la concurrence... et augmenter ses chances de monter en Ligue 1.
20,5 millions d’euros récoltés, contre 4,25 M€ dépensés. Soit un bénéfice d’environ 16,25 millions d’euros sur la balance des transferts cet été. Et cela sans compter les neuf millions d’euros récupérés suite au transfert de Bryan Mbeumo à Manchester United.
Des chiffres qui suscitent une interrogation, que l’on nous pose presque tous les jours, sur nos réseaux sociaux et en privé : où est parti cet argent ?
De manière schématique et démagogique, on pourrait dire que le City group se remplit les poches sur le dos de l’Estac, sans mettre les moyens pour bâtir une équipe ayant l’étoffe pour jouer le top 5 à coup sûr. On pouvait se dire la même chose au moment du « transfert » de Savio à Manchester City pour 25 millions d’euros il y a un an. Mais la vérité est plus complexe.
Qur l’argent du CFG serve à investir, et non à boucher le déficit
« Je ne comprends pas pourquoi l’Estac n’a pas cherché, par exemple, à enrôler un buteur comme Krasso », nous dit un agent. Un autre rétorque : « Sauf qu’un joueur de cette trempe, il n’a pas envie de venir ou revenir en Ligue 2. Il vaut mieux parfois un joueur un peu moins bon mais qui a les crocs et s’investit pleinement. Timoté Nkada, il est arrivé libre à Rodez ! »
Cet été, le club troyen a plutôt suivi cette voie, en essayant de recruter « malin », à l’instar d’un Antoine Mille ou d’un Lucas Maronnier.
Une stratégie qui colle aux valeurs troyennes, mais qui est surtout devenue une obligation en raison d’une restriction budgétaire décrétée à tous les étages, de l’administratif au sportif.
Pourquoi une telle restriction, alors que le City group dispose d’énormes moyens financiers ? « Le football traverse une crise sans précédent, confiait le président Edwin Pindi, jeudi soir, devant les partenaires invités par le club. Il y a deux ans, quand l’Estac descendait de Ligue 1, le club bénéficiait de 7 millions d’euros de revenus de droits audiovisuels. Aujourd’hui, dans les chiffres prévisionnels annoncés par la Ligue de football professionnel, ça se situera entre 450 et 600 000 euros. On avait déjà perdu 50 % de droits TV la saison dernière, on en perd encore. Les droits audiovisuels ne sont pas décorrélés entre la Ligue 1 et la Ligue 2. Les deux divisions bénéficient d’un total de droits audiovisuels, en l’occurrence les revenus qui seraient générés par Ligue 1+ (créée cet été et qui diffuse huit matches de L1 par journée), plus la chaîne Bein Sport (qui diffuse le neuvième match de L1 et la Ligue 2). Sur ce total, les clubs de Ligue 2 ont droit à une quote-part. Celle-ci, évidemment, est infime pour le moment. On espère qu’avec le temps, cette chaîne pourra fonctionner, pour faire en sorte qu’on retrouve un championnat un peu plus valorisant. En attendant, c’est vrai que le football français se trouve vraiment dans une crise, encore une fois, sans précédent. On va devoir vivre cette situation lors des deux-trois prochaines saisons. Cela nous oblige à nous réinventer, à chercher des solutions. »
L’Estac veut donc faire des économies, même si le City group a de l’argent. « C’est une bonne chose que le club dispose de ses propres ressources, qu’il mène son propre train de vie, plutôt que d’être sans cesse sous perfusion de l’actionnaire », nous dit un ancien salarié du club.
Revenus propres limités, masse salariale héritée en partie de la Ligue 1
Depuis le rachat du club en septembre 2020, CFG bouche le trou structurel de l’Estac tous les ans. « C’était prévu dès le départ, nous dit-on en interne. Car City a tout de suite mené des projets, fait des travaux. Cela coûte de l’argent. » Avec la politique de restriction des coûts, conduite par Edwin Pindi, ce trou va diminuer progressivement, avec la volonté que l’argent de l’actionnaire serve plutôt à investir (cet été, le deuxième terrain d’entraînement est passé en hybride) qu’à boucher un déficit.
« Même quand l’Estac bénéficiait de 7 millions d’euros de droits télé, le club était régulièrement déficitaire à hauteur quasiment de 10 millions d’euros, a soulevé Edwin Pindi jeudi soir. Si on n’a pas un actionnaire fort qui est capable de supporter ces pertes lourdes, on ne peut pas avoir de projet. Et aujourd’hui, on a un projet à long terme. »
Mais pourquoi l’Estac, dans son organisation, est-elle déficitaire ? « C’est simple, il n’y a que très peu de revenus, que ce soit à la billetterie ou au merchandising, nous dit une source. Les loges ne sont pas pleines à craquer, ne sont pas très chères, le sponsoring est limité… En face, il y a une masse salariale à assumer (notamment des contrats hérités du passage en Ligue 1, avec des joueurs gagnant plus de 50 000€). Comme les droits télé baissent, le seul revenu d’importance, c’est la vente des joueurs ! En plus, il y a le centre d’entraînement qui arrive, donc il faut des sous ! »
D’ailleurs, pour la première fois en public, le président a évoqué l’implantation du futur centre d’entraînement (à Rouilly-Saint-Loup, comme révélé dans nos colonnes) : « On avance sur notre centre de vie, puisqu’on a trouvé officiellement un terrain ! » CFG continue donc d’investir à Troyes. « À un moment, il faut bien qu’il y ait un retour sur investissement, c’est normal », nous dit-on.
Une logique économique généralisée, y compris dans l’élite
Le « trading » réalisé sur le marché permet donc d’équilibrer les comptes. C’est valable pour l’Estac comme pour les autres. Même en Ligue 1, des clubs comme Nice (ventes de Bulka, Guessand…), Lille (ventes de Diakité, Chevalier…) ou Lyon (ventes de Mikautadze, Cherki) ont amassé de l’argent en transferts sans le réinvestir sur le marché des joueurs, préférant boucher les trous, au mieux assurer leurs arrières (incertitude sur les futurs revenus des droits TV).
Toujours est-il qu’en fin de mercato, le club n’a pas pu faire rentrer les deux ultimes recrues qui auraient sans doute permis de voir plus loin et plus haut cette saison. Un constat frustrant. Car si on comprend la politique d’austérité (Edwin Pindi a réduit les coûts sur le plan administratif tout en gardant une structure « haut du panier » pour la L2, Antoine Sibierski a fait de même sur le plan sportif, avec les résiliations et les joueurs laissés libre notamment), on se dit qu’il est dommageable qu’au final, la figure de proue qu’est l’équipe première en paye les pots cassés. D’autant plus qu’avec un football français en crise, l’Estac dispose d’un actionnaire capable de lui permettre de monter les échelons, presque par défaut. C’était peut-être l’occasion ou jamais de faire encore un effort financier pour écraser la concurrence... et augmenter ses chances de monter en Ligue 1.
- Spip
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Avec la mocheté des maillots, c’est sur que c’est par sur le merchandising que le club va recuperer des sous.
Avec un jeu pas terrible ces dernières années (descentes successives), sans montrer de l’ambition dans les conférences de presses ou dans les mercato, là encore, ta billeterie ne risque pas d’exploser…
Au bout d’un moment, tu ne peux pas dire que tu n’as pas d’entrée d’argent, si tu ne fais rien pour non olus…
Avec un jeu pas terrible ces dernières années (descentes successives), sans montrer de l’ambition dans les conférences de presses ou dans les mercato, là encore, ta billeterie ne risque pas d’exploser…
Au bout d’un moment, tu ne peux pas dire que tu n’as pas d’entrée d’argent, si tu ne fais rien pour non olus…
Passe Avant Li Melhior
- Léo
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Les arguments se tiennent et sont plutôt pertinents.
J'y aurais adhéré sans doute pleinement, avec un mercato identique sans la vente d'Irié.
Là on a vraiment al sensation de ne servir qu'au trading de joueurs et le recrutement en attaque n'est pas au niveau
J'y aurais adhéré sans doute pleinement, avec un mercato identique sans la vente d'Irié.
Là on a vraiment al sensation de ne servir qu'au trading de joueurs et le recrutement en attaque n'est pas au niveau
- Electronic-cat
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Ces deux phrases m'interpellent.Vince_23 a écrit : 08 sept. 2025, 17:14 « Même quand l’Estac bénéficiait de 7 millions d’euros de droits télé, le club était régulièrement déficitaire à hauteur quasiment de 10 millions d’euros, a soulevé Edwin Pindi jeudi soir. Si on n’a pas un actionnaire fort qui est capable de supporter ces pertes lourdes, on ne peut pas avoir de projet. Et aujourd’hui, on a un projet à long terme. »
Mais pourquoi l’Estac, dans son organisation, est-elle déficitaire ? « C’est simple, il n’y a que très peu de revenus, que ce soit à la billetterie ou au merchandising, nous dit une source. Les loges ne sont pas pleines à craquer, ne sont pas très chères, le sponsoring est limité… .
C'est toujours un peu frustrant quand on est un supporter lambda comme moi car nous n'avons pas accès a toutes les informations pour bien comprendre les enjeux et pourquoi nous en sommes arrivés là. On doit se contenter de ce qui est disponible en ligne.
Par rapport aux 7Millions, je l'interprete de deux facons:
- Premiere facon: Dejà à 7Millions c'était compliqué, alors maintenant, c'est la fin des haricots et il faut etre extremement rigoureux
- Deuxieme facon: Meme avec 7Millions, cela ne changeait pas grand chose car nous étions déja deficitaire et les droits ne représentaient pas grand chose dans le groupe ESTAC.
Il faut surement l'interpreter avec un peu des deux. Oui, ca va etre dur avec beaucoup moins de droits TV, mais en réalite, le probleme est ailleurs.
Par rapport aux revenus autres qui sont tres faible, l'ESTAC est (DE LOIN), le club de ligue 2 qui a le plus de revenus divers avec presque 21.5Millions empochés/déclarés/combinés en 2023-2024. Les droits TV 2023-2024 représentent environ 22% des revenus (hors mutations), ce qui est la plus faible proportion (ET DE LOIN) de tous les clubs de ligue 2 (7.2Millions de droits TV sur un total de revenus de 33.4Millions).
Et que l'on ne viennent pas me dire : Oui mais les resultats que tu montres inclus ESTAC HOLDING, TROYES HOSPITALITY, ETMS, TROYES SERVICES et TROYES ÉMOTIONS et tu ne compares pas des pommes avec des pommes. En effet, j'ai déja partagé cela plusieurs fois et on a jamais eu de réponses.
Source : https://www.lfp.fr/reports-dncg

A titre de comparaison, des clubs comme Ajaccio et Valenciennes qui ont aussi recu +/- 7Millions de droits TV en 2023-2024, ces memes droits TV accaparent entre 38% et 66% de leurs revenus. On comprend vraiment pourquoi ces deux clubs n'ont pas la capacité de s'en sortir.
Source : https://www.lfp.fr/reports-dncg


J'ai vraiment l'impression que l'ESTAC vit (vivait) surtout au dessus de ces moyens avec des gens qui ont abusé des moyens financiers. Le fonds du probleme n'étant pas uniquement les droits TV pour les raisons expliquées plus haut mais surtout a cause des dépenses hallucinantes pour des résultats catastrophiques. Quand je lis des centaines de fois sur le forum qu'il fallait refaire signer Ripart et prolonger Baldé, j'ai envie de m'arracher les cheveux (ces deux joueurs émargeaient a eux deux pour 130,000 euros par mois pour avoir été sur le terrain 20% du temps, c'est un bouffe fric monumental et il faudrait encore capitaliser sur eux, ca ne fait AUCUN sens pour moi, meme en baissant leur salaire).
- Tristanestac
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Merci Vince pour l'article.
Cet article a le mérite d'exister mais Pindi évite la question qui fâche, ou bien les journalistes ne la lui ont pas posé : quel est le contenu de ce fameux projet à long terme dont on entend tout le temps parler mais dont le détail est inconnu pour tout le monde ?
Un Centre d'entrainement pour avoir un centre de formation performant ? OK mais perso ce qui m'anime en tant que supporter de ce club ce n'est pas un centre d'entrainement dernier cri ou une super pelouse hybride, ni même une galette saucisse avec de la farine BIO, mais c'est bel et bien une équipe de football performante, au plus haut niveau et agréable à regarder jouer. Et aujourd'hui on parle de tout, notamment dans cet article, sauf du plus important selon moi : l'équipe première de l'ESTAC. Il n'y a, à ce jour, aucune ligne claire sur ce que veut faire CFG avec l'équipe première de ce club dans la saison ou les saisons qui vont suivre.
Et j'ai peur qu'aujourd'hui CFG se foute entièrement de l'équipe première. Le milieu de tableau de Ligue 2 leur convient très bien pour faire leur trading, ils ont bien vu cette saison que même en étant dans le peloton de queue en Ligue 2 ils étaient capable de faire beaucoup de chiffre grâce à 1 ou 2 joueurs qui se sont révélés après n'avoir joué qu'une pauvre saison chez nous. Et avoir un super centre d'entrainement pour sortir des Irié, Odobert ou autre Diaz ça reste compatible avec cette hypothèse, d'autant plus que depuis le 60/40 de Magne plus personne n'a donné de cap clair sur l'ambition du club au niveau sportif.
C'est très frustrant de voir notre club s'enliser en Ligue 2 comme c'est le cas depuis quelques saisons, et cette saison franchement vu le contexte il y avait de quoi monter en Ligue 1 vu les problèmes financiers dans les autres clubs. On ne veut pas que le clubs vive au dessus de ses moyens mais on a un actionnaire milliardaire qui a presque moins d'ambition que Masoni, y a quand même un problème quelque part...
Cet article a le mérite d'exister mais Pindi évite la question qui fâche, ou bien les journalistes ne la lui ont pas posé : quel est le contenu de ce fameux projet à long terme dont on entend tout le temps parler mais dont le détail est inconnu pour tout le monde ?
Un Centre d'entrainement pour avoir un centre de formation performant ? OK mais perso ce qui m'anime en tant que supporter de ce club ce n'est pas un centre d'entrainement dernier cri ou une super pelouse hybride, ni même une galette saucisse avec de la farine BIO, mais c'est bel et bien une équipe de football performante, au plus haut niveau et agréable à regarder jouer. Et aujourd'hui on parle de tout, notamment dans cet article, sauf du plus important selon moi : l'équipe première de l'ESTAC. Il n'y a, à ce jour, aucune ligne claire sur ce que veut faire CFG avec l'équipe première de ce club dans la saison ou les saisons qui vont suivre.
Et j'ai peur qu'aujourd'hui CFG se foute entièrement de l'équipe première. Le milieu de tableau de Ligue 2 leur convient très bien pour faire leur trading, ils ont bien vu cette saison que même en étant dans le peloton de queue en Ligue 2 ils étaient capable de faire beaucoup de chiffre grâce à 1 ou 2 joueurs qui se sont révélés après n'avoir joué qu'une pauvre saison chez nous. Et avoir un super centre d'entrainement pour sortir des Irié, Odobert ou autre Diaz ça reste compatible avec cette hypothèse, d'autant plus que depuis le 60/40 de Magne plus personne n'a donné de cap clair sur l'ambition du club au niveau sportif.
C'est très frustrant de voir notre club s'enliser en Ligue 2 comme c'est le cas depuis quelques saisons, et cette saison franchement vu le contexte il y avait de quoi monter en Ligue 1 vu les problèmes financiers dans les autres clubs. On ne veut pas que le clubs vive au dessus de ses moyens mais on a un actionnaire milliardaire qui a presque moins d'ambition que Masoni, y a quand même un problème quelque part...
- Vince_23
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Je ne sais pas si le trading peut être un bon argument de ce point de vue.Léo a écrit : 09 sept. 2025, 16:12 Les arguments se tiennent et sont plutôt pertinents.
J'y aurais adhéré sans doute pleinement, avec un mercato identique sans la vente d'Irié.
Là on a vraiment al sensation de ne servir qu'au trading de joueurs et le recrutement en attaque n'est pas au niveau
Je m’explique : si nous n’avons recruter que des navets, qui compose une équipe naze et des joueurs sans saveurs comment city fera son trading les prochaines années ? Les prochains mois ?
Surtout en attaque … le trading et les plus values de fou se font avec les attaquants.
Pourquoi avoir prit un prêt et un joueur exotique en attaque ? Pour faire du trading ? Vraiment ?
Ou alors ce sont vraiment 2 pépites que les statisticiens de city ont dégoté ?! Et à ce compte là, trading !
C’est une théorie, bien évidemment
Mais avec un peu de recul, nous sommes tous dans le flou !
- Vince_23
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Si quelqu’un a l’article complet, je suis preneur :
https://www.estrepublicain.fr/sport/202 ... ete-troyes
https://www.estrepublicain.fr/sport/202 ... ete-troyes
- Tristanestac
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Tu recrutes des navets : tu combles les non-ventes avec les ventes qui se sont faites ou bien tu fais du crédit sur tes futures ventes et ça fait un cercle sans fin. C’est d’ailleurs un petit peu ce qui se passe, on avait recruté des navets invendables lors de la saison du maintien en Ligue 1 sauf Odobert résultat on nous dit aujourd’hui que l’on paye un peu cette période.Vince_23 a écrit : 09 sept. 2025, 22:24Je ne sais pas si le trading peut être un bon argument de ce point de vue.Léo a écrit : 09 sept. 2025, 16:12 Les arguments se tiennent et sont plutôt pertinents.
J'y aurais adhéré sans doute pleinement, avec un mercato identique sans la vente d'Irié.
Là on a vraiment al sensation de ne servir qu'au trading de joueurs et le recrutement en attaque n'est pas au niveau
Je m’explique : si nous n’avons recruter que des navets, qui compose une équipe naze et des joueurs sans saveurs comment city fera son trading les prochaines années ? Les prochains mois ?
Surtout en attaque … le trading et les plus values de fou se font avec les attaquants.
Pourquoi avoir prit un prêt et un joueur exotique en attaque ? Pour faire du trading ? Vraiment ?
Ou alors ce sont vraiment 2 pépites que les statisticiens de city ont dégoté ?! Et à ce compte là, trading !
C’est une théorie, bien évidemment
Mais avec un peu de recul, nous sommes tous dans le flou !
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