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L'actualité de l'ESTAC Troyes en Ligue 2 BKT : discussions d'avant-matches et d'après-matches, notes, débats. Infos sur les équipes de N3, féminines, jeunes...
palexandre a écrit :Je ne dis pas que OTHON et BIENVENU sont responsables de tous les pêchés du monde. D'ailleurs, ils jouent si on leur demande de jouer.
Je dis simplement qu'il est impensable, vu leur niveau, de prendre ces 2 joueurs dans le groupe des 18.
Quelle confiance peuvent avoir les joueurs défensifs (gardien, arrières centraux et milieux défensifs) qui évoluent avec OTHON ?
Est-ce que les milieux offensifs ont envie de servir un attaquant transparent comme BIENVENU (on a d'ailleurs pu constater qu'il était peu servi quand il a joué, on comprend pourquoi) ?
Que peuvent penser les autres joueurs de l'effectif ? Il y a de quoi les décourager totalement, je pense à des joueurs comme THIAGO, AZAMOUM, CABOT ou BEN SAADA.
Justement la vrai arnaque du début de saison, c'est Court car les joueurs que tu cites peuvent jouer au milieu et a la place de Court qui est extrêmement mauvais et titulaire 9 matches sur 10 pour le moment. Othon comme je l'ai dit on a pas le choix car personne a son poste et Bienvenu ne joue pas de toute façon. Et en attaque a part Jean on a pas grand monde même si Perea commence a prendre ses marques derrière c'est le néant avec Gueye Hummet et Gopé qui n'ont même pas le niveau l2.
Je suis d'accord, pour Othon pas le choix et il avait un niveau plutôt correct en tant que latéral gauche dans le passé. Il revient d'un an de blessure à un poste qui n'est pas son poste préféré et de plus en L1 donc avec les blessures faute de mieux on est obligé de le mettre même si ses prestations sont proches du zéro.
Pour Court également d'accord, quand on voit qu'un joueur comme Azamoum qui a participé ctivement à la montée (contrairement à Court souvent blessé) il y a clairement quelque chose qui nous échappe. Azamoum n'est pas Messi mais il a été bon l'année dernière, il est même plutôt adroit devant le but, il ne pourrait pas être pire que notre cher Court.
Effectivement, c'est assez moche de la part de JMF de ne pas tester Azamoum sur 2 ou 3 matches. Au point où on en est, ça ne pourra de toute façon pas être pire.
Entraînée par la spirale négative, l’équipe troyenne a perdu cinq de ses six derniers matches, à cause de son inefficacité. Ce fut encore le cas samedi à Nantes (3-0).
Chris Mavinga, consolé ici par son gardien Denis Petric, et l’Estac ne s’en sortent pas. Toujours aucune victoire pour les Troyens après dix matches. AFP
AFP
Chris Mavinga, consolé ici par son gardien Denis Petric, et l’Estac ne s’en sortent pas. Toujours aucune victoire pour les Troyens après dix matches. AFP
Ce devait être une fête, une joie, c’est pour l’instant un calvaire. L’Estac traverse son retour en Ligue 1 sans le moindre plaisir. Une belle soirée contre Nice (3-3), et puis c’est tout. Il faut bien l’avouer : il n’y a pas grand-chose de neuf à écrire après cette cinglante défaite à Nantes (3-0). L’Estac tourne en rond. Tant qu’elle n’aura pas résolu ses problèmes défensifs, elle ne sera pas en mesure de gagner un match. « Avec un quatre de derrière qui change tout le temps, c’est mission impossible de faire des résultats », a répété Jean-Marc Furlan, sans voir le bout du tunnel.
Plus inquiétant peut-être, les Troyens ont fini par être rattrapés par leur terrible série en cours, affichant une incroyable passivité sur le deuxième but (Court et Othon ne faisant pas l’effort de gêner Sabaly) et offrant le troisième (passe en retrait trop molle de Mavinga).
Pour Nantes, vraiment, c’était cadeau alors que les Canaris n’avaient absolument rien montré. C’était surtout terrible d’être mené 1-0 après une bonne première période. L’Estac ne s’en est jamais remise. « J’ai été joueur, tempérait Furlan. Quand ton adversaire n’a aucune occasion, que tu n’arrives pas à marquer ce but et que tu prends une lucarne de 30 mètres à leur première tentative, bien sûr que c’est dur à encaisser. Si t’es en milieu de tableau, tu peux rebondir derrière mais là, dans notre situation. »
La fébrilité, le doute, absents pendant 40 minutes ont refait surface. Le poids des absences pèse. « Bien sûr qu’il y a des erreurs individuelles Mais je ne veux pas citer untel ou untel, c’est collectif. Ils cherchent leurs automatismes. » Longtemps il avait compté sur Ngcongca, avant de se résigner : « C’était compliqué de le mettre, oui, il est rentré jeudi soir. Avec le décalage horaire, il a fait que dormir… »
L’entraîneur dit vouloir assumer les difficultés, sans toutefois esquisser de remise en cause : « C’est compliqué d’argumenter devant vous (les journalistes) parce qu’on n’a pas de résultat mais ça ne me dérange pas de prendre sur moi pour alléger la responsabilité de mes garçons. »
Dur pour tout le monde
Au fond, peu importe désormais. Comme l’a reconnu le président Masoni cette semaine, des erreurs ont été commises cet été, la malchance s’en est mêlée, et la situation actuelle n’est que la conséquence. Inextricable peut-être.
La situation est difficile à vivre pour tout le monde, staff, joueurs, supporters. Ce qui semble aujourd’hui insurmontable le sera peut-être un peu moins quand la première victoire arrivera. Mais si la logique est respectée à Bordeaux et contre Lyon, l’attente pourrait devenir terrible. « Trop tard, pas trop tard, je n’en sais rien, disait Furlan avant la rencontre. « Mais il y a encore huit mois de compétition, c’est la Ligue 1, les joueurs ont des choses à prouver. » Pour l’instant, c’est un chemin de croix.
Interview de Nivet dans l'EST ECLAIR de mercredi 21/10/2015:
Estac / Benjamin Nivet, capitaine en croisade
Rédaction en ligne
« Tous fautifs », c’est le message envoyé par Benjamin Nivet en cette période de vaches maigres. Puisqu’il n’est pas possible de « revenir en arrière », le capitaine prône l’unité.
« On a tous notre part de responsabilité », dit le capitaine de l’Estac. Jérôme Bruley
Benjamin Nivet, aviez-vous déjà connu un début de championnat aussi noir ?
« Non, c’est effectivement le plus compliqué d’un point de vue comptable. Mais ici, il y a un socle solide, le groupe reste solidaire. J’ai connu plus perturbé de l’intérieur. Là, ça ne part pas dans tous les sens. C’est d’ailleurs cette cohésion intacte qui va nous permettre de nous en sortir. »
Avec un effectif de 36 joueurs, c’est parfois plus difficile de conserver une cohésion, non ?
« Oui, c’est moins facile de créer une bonne ambiance de vestiaire. Il y aura plus de déçus. Mais franchement, l’état d’esprit de ceux qui jouent moins ou de ceux ne jouent pas, est irréprochable. C’est ça notre force. »
Vous pensez l’équipe capable de se relever ?
« Oui, parce que le groupe ne lâche pas. Et pourtant, c’est dur de vivre ça ! A chaque fois, on croit qu’on va gagner notre premier match, et ça ne vient pas. Plus ça avance, plus le temps presse. C’est difficile, et chacun doit faire plus qu’il ne fait déjà. En match, à l’entraînement, dans sa vie de tous les jours... »
Mentalement, les joueurs sont sur le fil du rasoir. A Nantes, quand vous avez encaissé le but premier but, c’est comme si l’équipe avait renoncé...
« Il suffit d’un grain de sable et la machine peut s’enrayer. En début de seconde mi-temps, c’est vrai, on s’est planté un couteau dans le pied. Oui, on est une équipe en cruel manque de confiance. »
On parle de mental, mais estimez-vous que l’Estac a les compétences pour se maintenir ?
« Pour l’instant, on est à notre place. Le haut niveau, ça se joue sur des détails, et là, on manque cruellement d’efficacité. »
L’équipe de la saison dernière en Ligue 2 était-elle plus forte ?
« On ne peut pas dire ça. Il y a eu beaucoup de changements en défense, et la défense, c’est quand même la base d’une équipe. »
Quand vous, les joueurs, voyez Angers dauphin du Paris SG, vous ne vous dites pas : « Mais qui n’a pas bien fait son travail au club ? »
« On a tous notre part de responsabilité. Le président, le staff et nous, les joueurs. C’est nous qui sommes sur le terrain à essayer d’essayer d’inverser la tendance. De toute façon, on ne peut pas revenir en arrière. Mais je peux vous certifier qu’on croit en nous. »
Le club a recruté beaucoup de défenseurs, mais l’attaque n’a-t-elle pas besoin d’être renforcée ?
« Non, l’effectif est déjà assez étoffé comme ça. On est suffisamment pour marquer. Offensivement, on a les moyens de mieux faire. »
Corentin Jean semble quand même esseulé en pointe...
« Non, on a les occasions. A nous d’être plus efficaces. Pour moi, la solution viendra de l’intérieur. Moi-même, il me tarde d’être plus efficace. Je me sens mieux physiquement depuis quatre-cinq matches, mais mes stats sont ternes. Si je marque sur ma première occasion à Nantes, ça change tout. »
Votre fonction de capitaine vous conduit à échanger avec le coach pour, ensemble, trouver des solutions ?
« Oui, bien sûr qu’on échange. Les solutions, on va les trouver ensemble. Dans ces moments, il faut que ce soir l’union sacrée, que chacun balaie devant sa porte. Parce qu’on est tous fautifs. »
Christophe Mallet
Estac / Prise de bec entre supporters et joueurs troyens à Nantes
Rédaction en ligne
Quelques supporters troyens ont fait entendre leur agacement en fin de match à Nantes, demandant notamment aux joueurs de « mouiller le maillot ». S’ils comprennent la frustration du public, Benjamin Nivet et ses partenaires réclament plutôt du « soutien » en cette période difficile.
En fin de match à Nantes, les supporters troyens ont entonné des chants invitant les joueurs à « mouiller le maillot ». Piqué au vif, Martins Pereira, d’un geste de main, a demandé que cette frange du public se taise. Et au coup de sifflet final, on a vu certains joueurs venir s’expliquer. Une grogne que le capitaine troyen comprend : « C’est normal qu’il y ait de la frustration, mais on ne peut pas nous reprocher de ne pas mouiller le maillot, a réagi Benjamin Nivet. Nous aussi, on est déçus et frustrés. Et en ce moment, on a besoin de leur soutien. »
Tu parles d'un capitaine, il est aussi mou que Furlan notre Benji malheureusement... C'est pas vraiment le genre de mec à gueuler quand ça va pas, et malheureusement c'est bien ce qu'il nous manque.
On voit mal les joueurs faire exprès de mal jouer, surtout avec cet effectif pléthorique et également parce que certains sont prêtés ou en fin de contrat. En effet, ces joueurs ne peuvent pas se permettre de sous-jouer sous peine de ne pas jouer l'an prochain dans leur club propriétaire (ANELE, MAVINGA, VESKOVAC, PI, JEAN, PEREA) ou de ne pas retrouver de contrat (MARTINS PEREIRA, MARTIAL et DABO - qu'on n'a pas encore vu -, LACOUR, OTHON, BEN SAADA, COURT). NIVET, qui fait sans doute sa dernière saison, reste très impliqué mais a un an de plus.
Je pense qu'ils font tous ce qu'ils peuvent, mais que certains peuvent vraiment très peu.
Le vrai problème est que JMF n'écarte pas ses joueurs préférés (OTHON, PI et COURT notamment) et ne donne jamais sa chance aux autres (THIAGO et AZAMOUM notamment). Ce favoritisme aveugle est assez insupportable et c'est certainement la raison majeure de ce début de saison catastrophique.
Le statut de OTHON est à cet égard symptomatique : on se demande combien de matchs ratés il devra faire pour sauter (on en est quand même à 6 matchs !). Mon beau frère et mes amis rémois qui regardent nos matchs me demandent souvent pourquoi ce type est maintenu contre vents et marées, il est en plus devenu la risée de la France du foot (même DUGARRY s'est demandé dimanche soir : "qui est ce n°29 ?"). Quoi leur répondre ?
Le problème ne vient pas des joueurs mais des décisions prises par les dirigeants..
Rien pour les mettre en confiance sur le terrain, ça aide pas et ils font avec les armes du moment.
