Espoir
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L'arbitre sera Florent Batta, relégué de L1 cette saison.
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On ne l'a pas encore précisé mais on va retrouver Fabrice N'Sakala et Ahmed Kashi 
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Il me semble que Nsakala soit blessé.
Conférence de presse d’avant match de Stéphane Dumont…..
Les matchs s’enchaînent pour l'Estac, qui s'apprête à affronter Annecy, l'une des bêtes noirs troyennes depuis deux ans ( 2 défaites, 2 nuls). Un défi qui devrait permettre aux hommes de Stéphane Dumont de rester alerte dans leur série positive, avec l'objectif de continuer à progresser.
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- Le point sur le groupe ?
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« On a les mêmes absents que les matchs précédents. Alex Phliponeau va reprendre normalement lundi, Renaud Ripart aussi. Lucas Maronnier, je pense que ça sera plus pendant la trêve internationale et Ibrahim Traoré un peu plus tard, sinon ce sont les mêmes »
--
- Est-ce que vous ressentez un petit peu de fatigue chez les 11 qui ont fait les 3 matchs ?
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« On va re-checker un peu ça aujourd'hui, cet après-midi. Après, en tout cas sur la séance d'hier, on n'avait pas de choses accentuées, à part le rythme un peu dense, mais pas plus que ça, il n'y a pas de bobos particuliers. Victoire aidant, forcément on récupère beaucoup plus vite. Donc, à l'heure où je vous parle, non pas du tout »
--
- Comment vous ressentez cet enchaînement des matchs ? Est-ce qu'il vaut mieux comme ça à rejouer dans un cycle comme ça vertueux ?
--
« Je ne sais pas s'il vaut mieux, mais en tout cas, nous on prend ça avec plaisir, le fait de pouvoir continuer à jouer, à enchaîner et surtout à vouloir proposer des choses positives pour engendrer des résultats positifs. C'est tout ce qui nous intéresse, qui nous importe. De continuer à jouer avec ce qui nous caractérise depuis un petit moment maintenant et surtout de faire mieux. Je pense qu'il va falloir qu'on soit capable de jouer avec ce qui nous correspond, avec notre identité. Mais tout encore mieux, parce qu'il faut qu'on corrige certaines choses et demain on aura un adversaire qui ne vous laisse pas dans le confort, qui vous agresse en permanence et il faudra qu'on soit capable de construire notre match, d'être patient aussi par séquence, mais aussi d'être rigoureux, notamment ce qu'on a été un peu moins sur les débuts de nos deux derniers précédents matchs.
Donc on continue à faire ce qu'on fait de bien, parce qu'il ne faut pas le négliger et il faut continuer à aller chercher ça, mais il y a malgré tout des axes de progression et d'amélioration dans chacun et dans chacune de nos victoires ces derniers temps, qui doivent être améliorés »
--
- Justement, comment vous expliquez ce côté un petit peu diesel sur les deux derniers matchs ?
--
« En fait, je fais la différence entre encaisser un but en début de match et une bonne ou une mauvaise entame. Par exemple, au Red Star, je considère que notre entame pendant 20 minutes est relativement très correcte. On récupère des ballons hauts, on enchaîne... Je ne suis pas sûr que ce soit peut-être leur premier ballon touché dans notre surface au bout d'un quart d'heure sur le but, mais je fais bien la différence entre avoir une mauvaise entame où d'un coup on rate tout, d'un coup on est un peu moins présent, et le fait d'encaisser. Pour moi, c'est deux choses différentes. Contre Guingamp, c'est pareil, on encaisse à la troisième ou quatrième minute, mais les deux premières minutes du match, vous allez me dire que c'est que deux minutes, mais on est là, on va agresser, on récupère un ballon, on a une touche, et puis c'est nous qui manquons de rigueur, faisons une erreur, et l'adversaire le joue bien et on profite. Là, on a monté de rigueur sur ce coup franc. Donc je ne trouve pas que nos entames soient moins bonnes que précédemment, sauf qu'en ce moment, on est un peu moins rigoureux dans cette période-là, et il faut qu'on gomme ça. J'en ai parlé un peu après le match, il y a des comportements et des attitudes de jeu vers l'avant, ou en tout cas d'éviter de favoriser le jeu adverse, notamment dans ces périodes-là, qu'on doit mieux gérer. Mais j'ai la sensation, malgré tout, qu'on est plutôt alerte, concentré, et il faut malgré tout qu'on corrige ce tir-là demain ».
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- Vous êtes dans une période de réussite en ce moment ?
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« Certainement, il faut décortiquer un petit peu le tout. Je pense que, typiquement, contre Guingamp, si on veut reparler du match d'il y a une semaine, on s'est procuré un certain nombre de situations, on a été très efficaces sur ces situations-là, alors que trois jours avant, contre Nancy, on avait la sensation qu'on aurait pu en mettre beaucoup plus. Là, on a marqué à des bons moments, je pense que oui, je pense que c'est une période qui favorise ça, mais je pense qu'on le favorise aussi de nous, à travers ce qu'on met, en étant en confiance et en osant les choses. Donc, ces périodes-là, on a envie de continuer à les savourer et en profiter, et il faut être capable de croquer là-dedans, mais avec beaucoup de rigueur, et en étant, une nouvelle fois, focus que sur le match de demain. On analyse ce qu'on a bien fait, surtout ce qu'on doit corriger, je le répète, et on en parle assez souvent avec les joueurs, mais aujourd'hui, on est focus que sur le match de demain et toutes nos forces pour le gagner ».
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- Demain, c'est le retour à domicile aussi, c'est un sans faute pour l'instant. Le but, c'est de prolonger forcément cette série le plus longtemps possible à domicile, même si là, vous décrochez la première place ?
--
« Oui, en fait, ça, ça ne sera que la conséquence si on arrive à… Pour nous, c'est d'être capable de vraiment jouer avec ce qui nous caractérise, je le répète, de garder nos principes, d'améliorer tout ce qu'on doit améliorer pour qu'ensuite, ça engendre un résultat positif, qui engendra une série, qui engendra un classement, mais on y voit que… Enfin, tout ça, ce ne sont que des conséquences pour nous. On veut s'axer vraiment sur ce qui se passe sur le terrain, sur les valeurs qu'on doit y prôner, sur le jeu qu'on doit y pratiquer, et après, le reste, on ne s'en occupe pas. À chaque fois qu'on s'en est occupé un petit peu, on n'a pas ce groupe qui correspond à ça. On se concentre simplement sur notre capacité à continuer à être meilleur pour se donner le plus de chances de gagner des matchs, et surtout celui de demain ».
--
- C'est vrai que c'est un sacré défi, Annecy est plutôt une équipe qui ne réussit pas à trois ces dernières saisons, on a l'impression que ce n'est pas vraiment un hasard d'ailleurs, par rapport à l'agressivité justement d'Annecy ?
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« Oui, oui, c'est une équipe qui agresse, qui va chercher haut, je vous l'ai dit tout à l'heure, elle ne laisse pas dans le confort, et donc forcément, dans ces moments-là, il faut être capable de s'extirper de ça. Donc, d'éviter que l'adversaire tire ses points forts. De temps en temps, en sautant la pression, de temps en temps en acceptant qu'en sortant par la passe, on puisse y trouver du déséquilibre, je pense que c'est cette gestion de moments, de tempo qui va être importante, et puis de continuer à être rigoureux. Mais après, une fois qu'on a parlé de l'adversité, ce qui m'intéresse au plus haut point, c'est notre capacité à continuer à jouer vers l'avant, à mettre beaucoup d'intensité, et à corriger tout ce qu'on a à corriger. Voilà, le reste, je vous l'ai dit, je vous le répète un peu à chaque conf, mais toutes les équipes ont la capacité à s'exprimer dans ce championnat avec des principes plus ou moins différents, et demain, il faudra qu'on y fasse face ».
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- Il y a un fait assez rare, c'est que vous avez six gauchers dans le monde, est-ce que c'est un choix délibéré, même cet été, dans le recrutement, ou est-ce que c'est un petit peu le fruit du hasard ?
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« Non, la volonté d'avoir des gauchers, c'était quelque chose qui nous importait. Alors après, en avoir autant, c'est… Parfois, c'est un hasard, et puis... ça dépend. Ça, c'est le 11 du moment, mais non, parce que ça a une sensibilité différente, parce qu'on a une gestion différente à droite et à gauche, et donc forcément, pour être capable de combiner d'un côté et finir de l'autre, forcément, d'avoir des faux pieds, c'est mieux. Non, je pense que pour certains postes, c'était une importance d'avoir ça, et pour d'autres, c'est le fait simplement des concours de circonstances. On a gagné nos premiers matchs en début de saison sans Tawfik, sans Merwan aussi, donc on est capable de s'articuler autrement, mais c'est vrai que ça a une sensibilité particulière, et dans notre faculté à vouloir, malgré tout, combiner dans certaines zones du terrain de manière plus prononcée qu'ailleurs, ça rajoute à notre efficacité ».
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- Vous disiez une sensibilité différente ? Laquelle ?
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« Généralement, les gauchers qui jouent au cœur du jeu ont cette capacité de création, de renversement, de s'articuler de la droite vers la gauche de manière plus naturelle que les droitiers à l'inverse, et puis les profils qu'on a ou qu'on a fait venir ont aussi, enfin je veux dire de par leurs caractéristiques, sont à vocation technique. Donc voilà, ça rajoute à ça. On est à mi-chemin entre la volonté et le concours des circonstances »
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- On parle souvent des faux pieds pour les ailiers et c'est même le cas au milieu. Martin Adeline axe gauche, Antoine Mille axe droit, est ce que c'est pour faciliter le renversement et chercher l'opposé ?
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« Là, vous dévoilez beaucoup de choses, parce que ce n'était pas le cas en début de saison, donc oui, on a fait évoluer nos choix... On a eu des réflexions à ce sujet-là On a considéré qu'il y avait beaucoup de projections de la part de Martin quand il jouait à droite, mais on avait du mal à trouver la position de l'autre côté. Donc du coup, on a inversé, et c'est vrai qu'on s'y retrouve beaucoup plus encore, parce qu'on ne perd pas cette capacité qu'a Martin d'être aux abords, de se projeter, mais par contre, dans les orientations et la faculté qu'a Antoine de pouvoir combiner avec un garçon comme Merwan ou autre, on n'y perd pas au change. Donc du coup, il y a cette volonté-là aussi ».
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- Il me semble que sur les trois derniers matchs, il y a eu huit buteurs différents. Est-ce que c'est un plus, c'est quelque chose que vous voulez mettre en place, que tout le monde puisse marquer, que le danger puisse venir de partout ?
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« Oui, c'est toujours plaisant, parce que ça prouve et ça montre que l'équipe est capable de s'articuler et d'avoir son mot à dire. On parle souvent de stade, d'être décisif, mais ça montre qu'à l'intérieur de ce qu'on propose, chacun peut l'être à des endroits différents du terrain. Maintenant, une fois qu'on marque, je suis très content qu'on puisse avoir une diversité, mais ce qui compte à la fin, c'est malgré tout la faculté d'avoir des buts marqués. Je n'y vois pas un truc incroyable, si ce n'est que ça permet à d'autres de s'exprimer. Isma Boura a été capable de marquer, mais c'est des choses qu'on travaille aux abords. Ivann Titi de l'autre côté, ou Lucas Maronnier en début de saison, ont eu des situations, ont provoqué des pénaltys. Donc il n'y a pas que le secteur offensif qui peut marquer. Les milieux sont importants, mais ça me paraît d'une logique implacable que des milieux, des milieux relayeurs se projettent, marquent des buts dans une saison. C'est l'histoire du foot. Ce qui nous manque, et depuis que je suis là, c'est quelque chose qui nous manque, je pense que pour continuer à gagner des matchs, il faut qu'on avance dans ce domaine, c'est que nos centraux ne marquent pas un but sur coup de pied arrêté. Depuis un an, que ce soit Adrien Monfray, Junior Diaz l'année dernière, Paolo Gozzi ou les autres, je ne les ai pas vus marquer encore depuis que je suis là. C'est un vrai axe de progression, parce que pour moi, même si les autres sont capables de marquer sur les coups de pied arrêtés, notamment, je considère que de part ce qu'ils sont capables de faire et leur jeu de tête, ça doit nous apporter 3 ou 4 buts dans une saison. Ça décante des matchs. Je crois que le Red Star a marqué par son central contre nous ce week-end, si mes souvenirs sont bons. Ça, on doit l'améliorer aussi".
Les matchs s’enchaînent pour l'Estac, qui s'apprête à affronter Annecy, l'une des bêtes noirs troyennes depuis deux ans ( 2 défaites, 2 nuls). Un défi qui devrait permettre aux hommes de Stéphane Dumont de rester alerte dans leur série positive, avec l'objectif de continuer à progresser.
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- Le point sur le groupe ?
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« On a les mêmes absents que les matchs précédents. Alex Phliponeau va reprendre normalement lundi, Renaud Ripart aussi. Lucas Maronnier, je pense que ça sera plus pendant la trêve internationale et Ibrahim Traoré un peu plus tard, sinon ce sont les mêmes »
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- Est-ce que vous ressentez un petit peu de fatigue chez les 11 qui ont fait les 3 matchs ?
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« On va re-checker un peu ça aujourd'hui, cet après-midi. Après, en tout cas sur la séance d'hier, on n'avait pas de choses accentuées, à part le rythme un peu dense, mais pas plus que ça, il n'y a pas de bobos particuliers. Victoire aidant, forcément on récupère beaucoup plus vite. Donc, à l'heure où je vous parle, non pas du tout »
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- Comment vous ressentez cet enchaînement des matchs ? Est-ce qu'il vaut mieux comme ça à rejouer dans un cycle comme ça vertueux ?
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« Je ne sais pas s'il vaut mieux, mais en tout cas, nous on prend ça avec plaisir, le fait de pouvoir continuer à jouer, à enchaîner et surtout à vouloir proposer des choses positives pour engendrer des résultats positifs. C'est tout ce qui nous intéresse, qui nous importe. De continuer à jouer avec ce qui nous caractérise depuis un petit moment maintenant et surtout de faire mieux. Je pense qu'il va falloir qu'on soit capable de jouer avec ce qui nous correspond, avec notre identité. Mais tout encore mieux, parce qu'il faut qu'on corrige certaines choses et demain on aura un adversaire qui ne vous laisse pas dans le confort, qui vous agresse en permanence et il faudra qu'on soit capable de construire notre match, d'être patient aussi par séquence, mais aussi d'être rigoureux, notamment ce qu'on a été un peu moins sur les débuts de nos deux derniers précédents matchs.
Donc on continue à faire ce qu'on fait de bien, parce qu'il ne faut pas le négliger et il faut continuer à aller chercher ça, mais il y a malgré tout des axes de progression et d'amélioration dans chacun et dans chacune de nos victoires ces derniers temps, qui doivent être améliorés »
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- Justement, comment vous expliquez ce côté un petit peu diesel sur les deux derniers matchs ?
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« En fait, je fais la différence entre encaisser un but en début de match et une bonne ou une mauvaise entame. Par exemple, au Red Star, je considère que notre entame pendant 20 minutes est relativement très correcte. On récupère des ballons hauts, on enchaîne... Je ne suis pas sûr que ce soit peut-être leur premier ballon touché dans notre surface au bout d'un quart d'heure sur le but, mais je fais bien la différence entre avoir une mauvaise entame où d'un coup on rate tout, d'un coup on est un peu moins présent, et le fait d'encaisser. Pour moi, c'est deux choses différentes. Contre Guingamp, c'est pareil, on encaisse à la troisième ou quatrième minute, mais les deux premières minutes du match, vous allez me dire que c'est que deux minutes, mais on est là, on va agresser, on récupère un ballon, on a une touche, et puis c'est nous qui manquons de rigueur, faisons une erreur, et l'adversaire le joue bien et on profite. Là, on a monté de rigueur sur ce coup franc. Donc je ne trouve pas que nos entames soient moins bonnes que précédemment, sauf qu'en ce moment, on est un peu moins rigoureux dans cette période-là, et il faut qu'on gomme ça. J'en ai parlé un peu après le match, il y a des comportements et des attitudes de jeu vers l'avant, ou en tout cas d'éviter de favoriser le jeu adverse, notamment dans ces périodes-là, qu'on doit mieux gérer. Mais j'ai la sensation, malgré tout, qu'on est plutôt alerte, concentré, et il faut malgré tout qu'on corrige ce tir-là demain ».
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- Vous êtes dans une période de réussite en ce moment ?
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« Certainement, il faut décortiquer un petit peu le tout. Je pense que, typiquement, contre Guingamp, si on veut reparler du match d'il y a une semaine, on s'est procuré un certain nombre de situations, on a été très efficaces sur ces situations-là, alors que trois jours avant, contre Nancy, on avait la sensation qu'on aurait pu en mettre beaucoup plus. Là, on a marqué à des bons moments, je pense que oui, je pense que c'est une période qui favorise ça, mais je pense qu'on le favorise aussi de nous, à travers ce qu'on met, en étant en confiance et en osant les choses. Donc, ces périodes-là, on a envie de continuer à les savourer et en profiter, et il faut être capable de croquer là-dedans, mais avec beaucoup de rigueur, et en étant, une nouvelle fois, focus que sur le match de demain. On analyse ce qu'on a bien fait, surtout ce qu'on doit corriger, je le répète, et on en parle assez souvent avec les joueurs, mais aujourd'hui, on est focus que sur le match de demain et toutes nos forces pour le gagner ».
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- Demain, c'est le retour à domicile aussi, c'est un sans faute pour l'instant. Le but, c'est de prolonger forcément cette série le plus longtemps possible à domicile, même si là, vous décrochez la première place ?
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« Oui, en fait, ça, ça ne sera que la conséquence si on arrive à… Pour nous, c'est d'être capable de vraiment jouer avec ce qui nous caractérise, je le répète, de garder nos principes, d'améliorer tout ce qu'on doit améliorer pour qu'ensuite, ça engendre un résultat positif, qui engendra une série, qui engendra un classement, mais on y voit que… Enfin, tout ça, ce ne sont que des conséquences pour nous. On veut s'axer vraiment sur ce qui se passe sur le terrain, sur les valeurs qu'on doit y prôner, sur le jeu qu'on doit y pratiquer, et après, le reste, on ne s'en occupe pas. À chaque fois qu'on s'en est occupé un petit peu, on n'a pas ce groupe qui correspond à ça. On se concentre simplement sur notre capacité à continuer à être meilleur pour se donner le plus de chances de gagner des matchs, et surtout celui de demain ».
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- C'est vrai que c'est un sacré défi, Annecy est plutôt une équipe qui ne réussit pas à trois ces dernières saisons, on a l'impression que ce n'est pas vraiment un hasard d'ailleurs, par rapport à l'agressivité justement d'Annecy ?
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« Oui, oui, c'est une équipe qui agresse, qui va chercher haut, je vous l'ai dit tout à l'heure, elle ne laisse pas dans le confort, et donc forcément, dans ces moments-là, il faut être capable de s'extirper de ça. Donc, d'éviter que l'adversaire tire ses points forts. De temps en temps, en sautant la pression, de temps en temps en acceptant qu'en sortant par la passe, on puisse y trouver du déséquilibre, je pense que c'est cette gestion de moments, de tempo qui va être importante, et puis de continuer à être rigoureux. Mais après, une fois qu'on a parlé de l'adversité, ce qui m'intéresse au plus haut point, c'est notre capacité à continuer à jouer vers l'avant, à mettre beaucoup d'intensité, et à corriger tout ce qu'on a à corriger. Voilà, le reste, je vous l'ai dit, je vous le répète un peu à chaque conf, mais toutes les équipes ont la capacité à s'exprimer dans ce championnat avec des principes plus ou moins différents, et demain, il faudra qu'on y fasse face ».
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- Il y a un fait assez rare, c'est que vous avez six gauchers dans le monde, est-ce que c'est un choix délibéré, même cet été, dans le recrutement, ou est-ce que c'est un petit peu le fruit du hasard ?
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« Non, la volonté d'avoir des gauchers, c'était quelque chose qui nous importait. Alors après, en avoir autant, c'est… Parfois, c'est un hasard, et puis... ça dépend. Ça, c'est le 11 du moment, mais non, parce que ça a une sensibilité différente, parce qu'on a une gestion différente à droite et à gauche, et donc forcément, pour être capable de combiner d'un côté et finir de l'autre, forcément, d'avoir des faux pieds, c'est mieux. Non, je pense que pour certains postes, c'était une importance d'avoir ça, et pour d'autres, c'est le fait simplement des concours de circonstances. On a gagné nos premiers matchs en début de saison sans Tawfik, sans Merwan aussi, donc on est capable de s'articuler autrement, mais c'est vrai que ça a une sensibilité particulière, et dans notre faculté à vouloir, malgré tout, combiner dans certaines zones du terrain de manière plus prononcée qu'ailleurs, ça rajoute à notre efficacité ».
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- Vous disiez une sensibilité différente ? Laquelle ?
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« Généralement, les gauchers qui jouent au cœur du jeu ont cette capacité de création, de renversement, de s'articuler de la droite vers la gauche de manière plus naturelle que les droitiers à l'inverse, et puis les profils qu'on a ou qu'on a fait venir ont aussi, enfin je veux dire de par leurs caractéristiques, sont à vocation technique. Donc voilà, ça rajoute à ça. On est à mi-chemin entre la volonté et le concours des circonstances »
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- On parle souvent des faux pieds pour les ailiers et c'est même le cas au milieu. Martin Adeline axe gauche, Antoine Mille axe droit, est ce que c'est pour faciliter le renversement et chercher l'opposé ?
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« Là, vous dévoilez beaucoup de choses, parce que ce n'était pas le cas en début de saison, donc oui, on a fait évoluer nos choix... On a eu des réflexions à ce sujet-là On a considéré qu'il y avait beaucoup de projections de la part de Martin quand il jouait à droite, mais on avait du mal à trouver la position de l'autre côté. Donc du coup, on a inversé, et c'est vrai qu'on s'y retrouve beaucoup plus encore, parce qu'on ne perd pas cette capacité qu'a Martin d'être aux abords, de se projeter, mais par contre, dans les orientations et la faculté qu'a Antoine de pouvoir combiner avec un garçon comme Merwan ou autre, on n'y perd pas au change. Donc du coup, il y a cette volonté-là aussi ».
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- Il me semble que sur les trois derniers matchs, il y a eu huit buteurs différents. Est-ce que c'est un plus, c'est quelque chose que vous voulez mettre en place, que tout le monde puisse marquer, que le danger puisse venir de partout ?
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« Oui, c'est toujours plaisant, parce que ça prouve et ça montre que l'équipe est capable de s'articuler et d'avoir son mot à dire. On parle souvent de stade, d'être décisif, mais ça montre qu'à l'intérieur de ce qu'on propose, chacun peut l'être à des endroits différents du terrain. Maintenant, une fois qu'on marque, je suis très content qu'on puisse avoir une diversité, mais ce qui compte à la fin, c'est malgré tout la faculté d'avoir des buts marqués. Je n'y vois pas un truc incroyable, si ce n'est que ça permet à d'autres de s'exprimer. Isma Boura a été capable de marquer, mais c'est des choses qu'on travaille aux abords. Ivann Titi de l'autre côté, ou Lucas Maronnier en début de saison, ont eu des situations, ont provoqué des pénaltys. Donc il n'y a pas que le secteur offensif qui peut marquer. Les milieux sont importants, mais ça me paraît d'une logique implacable que des milieux, des milieux relayeurs se projettent, marquent des buts dans une saison. C'est l'histoire du foot. Ce qui nous manque, et depuis que je suis là, c'est quelque chose qui nous manque, je pense que pour continuer à gagner des matchs, il faut qu'on avance dans ce domaine, c'est que nos centraux ne marquent pas un but sur coup de pied arrêté. Depuis un an, que ce soit Adrien Monfray, Junior Diaz l'année dernière, Paolo Gozzi ou les autres, je ne les ai pas vus marquer encore depuis que je suis là. C'est un vrai axe de progression, parce que pour moi, même si les autres sont capables de marquer sur les coups de pied arrêtés, notamment, je considère que de part ce qu'ils sont capables de faire et leur jeu de tête, ça doit nous apporter 3 ou 4 buts dans une saison. Ça décante des matchs. Je crois que le Red Star a marqué par son central contre nous ce week-end, si mes souvenirs sont bons. Ça, on doit l'améliorer aussi".
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