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C'est vrai qu'il est très (trop ?) souvent sur le fil.
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Yoann a posté ça il y a 2h. Prolongation de contrat à votre avis ?
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Il a prolongé cet été de deux ans, ce serait surprenant qu'il re prolonge maintenant.
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En tout cas on dirait du Jean-Claude Van Damme dans le texte. 
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ARTICLE DE L'EST ECLAIR
Salmier, le cadre oublié
MIS EN LIGNE LE 13/07/2022 À 05:23
Quand on parle de l’Estac, on pense à Gallon, Tardieu ou Rami. Mais Yoann Salmier est le plus ancien (avec Touzghar) et l’un des plus réguliers du vestiaire troyen, où il tient un rôle prépondérant.
ALAN MANGIN
Ce n’est pas le plus talentueux, le plus bavard, le plus farfelu de l’effectif troyen. Pourtant, Yoann Salmier, à l’Estac depuis quatre ans (il est le plus ancien avec Yoann Touzghar) est une pièce maîtresse du groupe, sur le terrain et dans le vestiaire, au même titre que des joueurs plus médiatisés et plus populaires comme Gauthier Gallon, Florian Tardieu ou Adil Rami. « C’est vrai que d’autres sont davantage mis en avant, observe le défenseur de 29 ans. Moi, ça fait quatre ans que je fais le boulot, que je porte haut et fièrement le maillot de l’Estac. »
Et Salmier ne fait pas de la figuration. Quand il est opérationnel, il est titulaire ; c’est valable sous les ères Rui Almeida (33 matches en L2), Laurent Batlles (27 matches en L2 lors de la saison avortée par le Covid, puis 35 matches la saison du titre) et Bruno Irles (30 matches en L1). « Depuis quatre ans, j’enchaîne des performances régulières, analyse-t-il. J’ai la chance de faire de saisons pleines, de ne pas avoir de grosse blessure. »
« Les gens aiment bien
la nouveauté mais ils oublient ceux qui sont
sur place et qui font
le boulot. »
En fin de saison dernière, il a tout de même été éloigné des terrains un mois, suite à sa blessure à Monaco (lire par ailleurs). L’Estac avait alors enchaîné trois matches sans victoire sans son taulier, et ce n’est sans doute pas un hasard. Comme on dit, c’est quand ils sont absents qu’on se rend compte de l’importance des gens. « On a tellement l’habitude de me voir... Quand je ne suis pas là, on le ressent quand même ! », sourit l’ancien Strasbourgeois. Et d’oser une métaphore : « C’est comme pour l’Arc de Triomphe : tout le monde passait devant sans s’en soucier et c’est quand ils ont mis un rideau par-dessus (une œuvre artistique a emballé le monument parisien en 2021) que les gens y ont fait attention. Et quand ils l’ont enlevé, on s’est dit que c’était beau, mieux comme ça. »
D’ailleurs, à chaque mercato, médias et supporters attendent de nouvelles têtes, quitte à oublier celles que l’Estac a déjà sous la main. « Les gens aiment bien la nouveauté, les nouvelles têtes, de nouveaux noms mais ils oublient ceux qui sont sur place et qui font le boulot. Je ne leur en veux pas, c’est l’être humain qui est comme ça. »
un défenseur sous-côté ?
Alors, Yoann Salmier est-il sous-côté ? C’est possible, car des doutes sur son niveau sont régulièrement émis. Mais les trois entraîneurs (très différents) qui l’ont eu à l’Estac lui ont toujours fait confiance. « Dans le foot d’aujourd’hui, si tu ne t’adaptes pas, tu es mort ! Certains n’y arrivent pas mais je pense avoir suffisamment d’intelligence pour m’adapter aux différents profils de coaches, à leurs attentes, aux différents caractères aussi. »
Le natif de Villiers-le-Bel s’adapte aussi sur le terrain, où il a été baladé à tous les postes. « Il faut être polyvalent. S’il y a un pépin, je peux dépanner, ça ne me dérange pas, je le fais plutôt bien. Je remplis le boulot, quoi ! Je fais ce qu’on me demande. J’ai joué dans une défense à quatre, à trois, latéral gauche, latéral droit : il ne me manque que six et dix ! »
Justement, c’est aussi parce qu’il est un défenseur complet, et pas catalogué dans une catégorie (au contraire de Giraudon ou Kouyaté, ses anciens compères) que Salmier est sans doute moins référencé, moins mis en lumière. « Oui, ça peut être ça aussi ! Je suis complet : dans les duels, la relance, j’apporte offensivement, je fais des montées… »
« Je vais vers les jeunes,
je peux être dans leurs délires. Et je sais aussi
les piquer, les bouger. »
Il ne faut pas minimiser, non plus, le rôle de Yoann Salmier dans le vestiaire, où il fait le lien entre les générations. « Je suis tranquille, je m’entends bien avec tout le monde. Je vais vers les jeunes, je peux être dans leurs délires. Et je sais aussi les piquer, les bouger. Ryan (Fage), je suis derrière son dos, Kiki (Kyliane Dong) aussi, que j’aime bien. Là, le prochain, c’est Dereck (Mazou-Sacko), je vais me mettre sur lui ! »
Au fil des années, le poids de Salmier à l’Estac a pris de l’importance et il est désormais un cadre de l’ombre. « Dans le vestiaire, je ne parle pas trop car il y a du monde, il y a le staff, chacun va dire un mot donc personne ne s’écoute. Au final, je parle plus sur le terrain, avant le match, pendant l’échauffement, je motive les troupes. » Et d’ajouter : « C’est venu naturellement, au fil des années. J’aime bien diriger la défense, que ce soit avec Adil ou un autre, peu importe. On se parle beaucoup, même avec Érik (Palmer-Brown). J’ai aussi beaucoup aidé Giulian (Biancone), il fallait le canaliser ! » Et si c’était lui, en fait, le véritable patron de l’équipe ?
Salmier, le cadre oublié
MIS EN LIGNE LE 13/07/2022 À 05:23
Quand on parle de l’Estac, on pense à Gallon, Tardieu ou Rami. Mais Yoann Salmier est le plus ancien (avec Touzghar) et l’un des plus réguliers du vestiaire troyen, où il tient un rôle prépondérant.
ALAN MANGIN
Ce n’est pas le plus talentueux, le plus bavard, le plus farfelu de l’effectif troyen. Pourtant, Yoann Salmier, à l’Estac depuis quatre ans (il est le plus ancien avec Yoann Touzghar) est une pièce maîtresse du groupe, sur le terrain et dans le vestiaire, au même titre que des joueurs plus médiatisés et plus populaires comme Gauthier Gallon, Florian Tardieu ou Adil Rami. « C’est vrai que d’autres sont davantage mis en avant, observe le défenseur de 29 ans. Moi, ça fait quatre ans que je fais le boulot, que je porte haut et fièrement le maillot de l’Estac. »
Et Salmier ne fait pas de la figuration. Quand il est opérationnel, il est titulaire ; c’est valable sous les ères Rui Almeida (33 matches en L2), Laurent Batlles (27 matches en L2 lors de la saison avortée par le Covid, puis 35 matches la saison du titre) et Bruno Irles (30 matches en L1). « Depuis quatre ans, j’enchaîne des performances régulières, analyse-t-il. J’ai la chance de faire de saisons pleines, de ne pas avoir de grosse blessure. »
« Les gens aiment bien
la nouveauté mais ils oublient ceux qui sont
sur place et qui font
le boulot. »
En fin de saison dernière, il a tout de même été éloigné des terrains un mois, suite à sa blessure à Monaco (lire par ailleurs). L’Estac avait alors enchaîné trois matches sans victoire sans son taulier, et ce n’est sans doute pas un hasard. Comme on dit, c’est quand ils sont absents qu’on se rend compte de l’importance des gens. « On a tellement l’habitude de me voir... Quand je ne suis pas là, on le ressent quand même ! », sourit l’ancien Strasbourgeois. Et d’oser une métaphore : « C’est comme pour l’Arc de Triomphe : tout le monde passait devant sans s’en soucier et c’est quand ils ont mis un rideau par-dessus (une œuvre artistique a emballé le monument parisien en 2021) que les gens y ont fait attention. Et quand ils l’ont enlevé, on s’est dit que c’était beau, mieux comme ça. »
D’ailleurs, à chaque mercato, médias et supporters attendent de nouvelles têtes, quitte à oublier celles que l’Estac a déjà sous la main. « Les gens aiment bien la nouveauté, les nouvelles têtes, de nouveaux noms mais ils oublient ceux qui sont sur place et qui font le boulot. Je ne leur en veux pas, c’est l’être humain qui est comme ça. »
un défenseur sous-côté ?
Alors, Yoann Salmier est-il sous-côté ? C’est possible, car des doutes sur son niveau sont régulièrement émis. Mais les trois entraîneurs (très différents) qui l’ont eu à l’Estac lui ont toujours fait confiance. « Dans le foot d’aujourd’hui, si tu ne t’adaptes pas, tu es mort ! Certains n’y arrivent pas mais je pense avoir suffisamment d’intelligence pour m’adapter aux différents profils de coaches, à leurs attentes, aux différents caractères aussi. »
Le natif de Villiers-le-Bel s’adapte aussi sur le terrain, où il a été baladé à tous les postes. « Il faut être polyvalent. S’il y a un pépin, je peux dépanner, ça ne me dérange pas, je le fais plutôt bien. Je remplis le boulot, quoi ! Je fais ce qu’on me demande. J’ai joué dans une défense à quatre, à trois, latéral gauche, latéral droit : il ne me manque que six et dix ! »
Justement, c’est aussi parce qu’il est un défenseur complet, et pas catalogué dans une catégorie (au contraire de Giraudon ou Kouyaté, ses anciens compères) que Salmier est sans doute moins référencé, moins mis en lumière. « Oui, ça peut être ça aussi ! Je suis complet : dans les duels, la relance, j’apporte offensivement, je fais des montées… »
« Je vais vers les jeunes,
je peux être dans leurs délires. Et je sais aussi
les piquer, les bouger. »
Il ne faut pas minimiser, non plus, le rôle de Yoann Salmier dans le vestiaire, où il fait le lien entre les générations. « Je suis tranquille, je m’entends bien avec tout le monde. Je vais vers les jeunes, je peux être dans leurs délires. Et je sais aussi les piquer, les bouger. Ryan (Fage), je suis derrière son dos, Kiki (Kyliane Dong) aussi, que j’aime bien. Là, le prochain, c’est Dereck (Mazou-Sacko), je vais me mettre sur lui ! »
Au fil des années, le poids de Salmier à l’Estac a pris de l’importance et il est désormais un cadre de l’ombre. « Dans le vestiaire, je ne parle pas trop car il y a du monde, il y a le staff, chacun va dire un mot donc personne ne s’écoute. Au final, je parle plus sur le terrain, avant le match, pendant l’échauffement, je motive les troupes. » Et d’ajouter : « C’est venu naturellement, au fil des années. J’aime bien diriger la défense, que ce soit avec Adil ou un autre, peu importe. On se parle beaucoup, même avec Érik (Palmer-Brown). J’ai aussi beaucoup aidé Giulian (Biancone), il fallait le canaliser ! » Et si c’était lui, en fait, le véritable patron de l’équipe ?
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Il n’y a que pour EE que Salmier est un cadre de l’ombre. La majorité d’entre nous ne remet pas sa place en jeu et son nom apparaît constamment lorsqu’il est sujet de La Défense!
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Commencer l’article par « ce n’est peut être pas le plus talentueux » est a peine maladroit, aaaah sacré Mangin .. mais article sympathique qui remet un peu l’église au centre du village, c’est un vrai cadre et sa polyvalence est un atout. Il a un bon impact physique et une technique pas degueu. Bon je trouve qu’il était un peu trop irrégulier malgré tout, il nous a coûté quelques points. Mais ça reste un joueur important et j’aimerais qu’il soit encore là cette année.
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Ah ben voilà qu’on est pas d’accord quasiment en même temps, bravoJermstroyes10 a écrit : ↑13 juil. 2022, 13:49 Il n’y a que pour EE que Salmier est un cadre de l’ombre. La majorité d’entre nous ne remet pas sa place en jeu et son nom apparaît constamment lorsqu’il est sujet de La Défense!
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