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[Fil rouge] L'ESTAC et le City Football Group
- turtle
- Star mondiale
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- Enregistré le : 18 févr. 2004, 15:01
Re: [Fil rouge] L'ESTAC et le City Football Group
Les journalistes locaux sont dégoutés parce que City Group ne communique pas avec eux. C'est Troyes Champagne Métropole qui les a invité au rendez vous entre Baroin et Vitali pas le club. Vitali ne leur a pas parlé directement.
- Léo
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- Enregistré le : 23 oct. 2015, 16:14
- Localisation : Plus au stade
Re: [Fil rouge] L'ESTAC et le City Football Group
Oui enfin c'est sans doute un peu plus compliqué que cela. En outre, même si nos quotidiens sont des départementaux, il n'est pas normal que City ne leur donne pas un minimum d'infos ou d'échanges. Pour le coup c'est bien City qui est en cause et pas nos plumitifs locaux
- Kevin-10
- Contributeur
- Messages : 12560
- Enregistré le : 25 juil. 2008, 15:06
- Localisation : Sainte-Savine
- Contact :
Re: [Fil rouge] L'ESTAC et le City Football Group
Je le vois comme ça aussi. Après cela n'empêche pas qu'il devrait y avoir plus de transparence de leur part mais chez les journalistes locaux surtout chez une personne de NRJ je remarque une aigreur terrible.
- snoopy45
- Site Admin
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- Enregistré le : 12 juin 2003, 22:36
- Localisation : pas très loin .....
Re: [Fil rouge] L'ESTAC et le City Football Group
Y a un journal local ???






je suis pour l'EPO : Eau, Pastis, Olives
- Léo
- Pro
- Messages : 1630
- Enregistré le : 23 oct. 2015, 16:14
- Localisation : Plus au stade
Re: [Fil rouge] L'ESTAC et le City Football Group
:
lol:


Oui, il faut quand même relativiser. Il n'est pas évident de maintenir une feuille de choux sur un territoire aussi petit. On peut sans doute faire mieux, mais il a le mérite d'exister et de la proximité. Je ne dis pas que c'est le quotidien idéal, mais lorsque vous irez en vacances regardez ce qui se fait ailleurs et vous verrez que "ce n'est pas si pire"
- jerem
- International
- Messages : 5196
- Enregistré le : 12 sept. 2020, 22:16
Re: [Fil rouge] L'ESTAC et le City Football Group
- Elpinguin
- Pro
- Messages : 1417
- Enregistré le : 12 juin 2019, 15:12
Re: [Fil rouge] L'ESTAC et le City Football Group
L'intégralité de l'article du journal local :
Manque-t-il un patron à l’Estac ?
S’il est au courant de tout ce qu’il se passe à l’Estac, l’absence apparente du président Simon Cliff laisse songeur. Un directeur général va être nommé.
Un président d’un club de football professionnel peut-il remplir sa mission à 750 km de là ? C’est-à-dire la distance entre Troyes et Manchester, où est situé - et bloqué, nous dit-on - Simon Cliff. Loïc Féry, président de Lorient, passe le plus clair de son temps à Londres. Le boss du FC Nantes Waldemar Kita vit à Paris. Mais à Lorient et Nantes, les présidents sont là depuis longtemps et, de surcroît, un directeur général gère le quotidien : Stéphane Gravereaux chez les Merlus, Franck Kita chez les Canaris.
À Troyes, City group n’a placé aucun « DG ». François Vitali, salarié par CFG, assume le côté sportif. Erick Mombaerts, lui aussi salarié CFG, a un rôle de conseiller technique, qu’il consacre pour l’instant à la formation. Notons d’ailleurs que ni l’un ni l’autre n’a été intronisé officiellement par le nouveau propriétaire de l’Estac, alors que François Vitali représentait le club publiquement hier lors d’un point presse organisé par Troyes Champagne métropole (lire par ailleurs), en tant que directeur sportif de l'Estac, succédant ainsi à Luis De Sousa, qui a reçu une lettre de licenciement fin octobre.
L’absence physique de Simon Cliff – qui est reparti en octobre et qui n’est jamais revenu – laisse songeur, et pas uniquement quand on a un regard extérieur. À l’intérieur du club également, on se demande parfois qui pilote l’avion. Du côté du sportif, on regrette les faibles échanges avec la direction de CFG, donnant le sentiment que l’équipe est livrée à elle-même. L’Estac tourne bien, est leader de Ligue 2, et City ne veut peut-être pas bousculer cet équilibre fragile.
Le processus d’intégration a pris du retard
Quant à la partie administrative, CFG est très satisfait du travail accompli par une équipe habituée à faire son job de manière autonome. D’ailleurs, la transition entamée depuis le rachat suit son cours, même si elle a pris des mois de retard en raison de la crise sanitaire. Un exemple : Olivier Turkel, directeur régional au Moyen Orient pour City group et en charge de l'intégration des nouveaux clubs affiliés, est venu à Troyes en provenance d’Abu Dhabi en fin d’année dernière, afin de transmettre des méthodes de travail et des process estampillés CFG.
Mais Turkel a dû quitter Troyes précipitamment (il fait encore des allers-retours régulièrement, sa mission devant durer trois mois), quand des lignes aériennes et des frontières ont fermé. Si bien qu’aujourd’hui, dans les bureaux de l’Estac, aucun dirigeant de CFG n’est présent. Malgré tout, de nombreuses visioconférences entre cadres ont lieu et City est très actif dans tous les domaines.
Il n’est donc pas question de dire que ça ne travaille pas, ou que ça n’avance pas assez vite. Mais simplement de constater qu’en l’état actuel des choses, il semble manquer un rouage : un patron présent sur place, bien identifié, en interne comme en externe et comme c’est le cas à Toulouse (Damien Comolli) et Caen (Olivier Pickeu) deux clubs de L2 également rachetés en 2020.
Nomination d’un directeur général
Initialement, il était prévu que Simon Cliff s’installe à Troyes. La situation sanitaire et d’autres raisons – notamment celles liées à son poste à CFG, dont il est toujours le directeur juridique – auraient conduit City à revoir l’organisation mise en place à Troyes.
Ainsi, selon nos informations, un directeur général va être nommé prochainement, comme c’est le cas dans d’autres clubs CFG. On ne connaît pas le timing de cette nomination, qui a déjà été repoussée deux fois.
Le futur « DG » troyen devrait être sous l’égide du président, qui détient les responsabilités légales. Ce sera donc surtout une courroie de transmission entre les deux entités Estac et CFG, et n’aura pas un pouvoir décisionnaire sur les grandes problématiques, toujours gérées par City depuis Manchester.
La communication de CFG est (au moins) maladroite (AM)
Presque six mois. Presque six mois que City football group a racheté l’Estac. Pourquoi le club troyen ? Pour en faire quoi ? Avec qui ? Quelles ambitions ? Si on n’enquête pas un peu, on ne le sait pas. Les dirigeants de City group n’ont pas présenté leur projet à la presse locale. Plusieurs raisons successives nous ont été formulées, pour justifier cette non-communication.
Elles sont sûrement fondées mais que penser en voyant Brian Marwood, directeur sportif de CFG, accorder une interview à nos confrères du Télégramme, en Bretagne ? Certes, l’accroche de cet entretien - qui a en fait été réalisé en octobre... - est le partenariat, signé la semaine dernière, entre CFG et le club de Vannes (National 2), présidé par Maxime Ray, actionnaire minoritaire de l’Estac depuis le rachat du club par CFG... Mais Marwood, s’il ne rentre pas dans le détail, évoque quand même les raisons qui ont poussé CFG à investir en Ligue 2, à Troyes, et expose les objectifs à court et long termes.
François Vitali évoque le projet de City avec François Baroin (AM)
Toujours pas intronisé par City football group, François Vitali, bien présenté comme le directeur sportif de l’Estac dans l’invitation envoyée par Troyes Champagne métropole à la presse, a rencontré François Baroin hier, à l’occasion des stages Estac financés par la collectivité (lire en page suivante). Le maire de Troyes lui a d’abord demandé comment se passait son intégration à l’Estac. François Vitali a répondu que tout se passait pour le mieux, notamment au niveau des résultats.« Si on avait su ça avant, on aurait signé des deux mains !, a dit Vitali. Mais le plus dur commence, il faut rester vigilants jusqu’au bout. »
Les deux hommes ont ensuite échangé sur le projet de CFG à Troyes. « On veut travailler sur la durée, a précisé le directeur sportif. Pour cela, il y a plusieurs axes, dont l’académie (le centre de formation, Ndlr), qui est déterminante. Mais c’est déjà bien organisé. Il faut maintenant donner des moyens supplémentaires pour avoir accès à d’autres choses, à d’autres joueurs. » François Baroin a rétorqué qu’« il y a un truc à écrire » avant, devant la presse, de se réjouir de l’arrivée de CFG à Troyes. « Quand on constate la financiarisation du football, c’est bien d’avoir la garantie d’un actionnaire sain derrière, avec une stratégie globale et mondiale. Si le club monte en Ligue 1, l’actionnaire pourra puiser dans ses fonds propres pour offrir des perspectives de maintien, ce qui n’était pas forcément le cas avant. Et on n’est pas loin de Paris, l’Estac pourra y chercher les meilleurs joueurs pour son centre de formation. »
Honnêtement, notre petit orgueil de journaliste troyen en a pris un coup. Mais cela n’est pas important. En revanche, CFG semble oublier qu’en communiquant à travers la presse locale, il parle à des lecteurs, des téléspectateurs, des auditeurs, qui comptent parmi eux des supporters, des partenaires et même des salariés de l’Estac, tous ou presque dans l’expectative.
Manque-t-il un patron à l’Estac ?
S’il est au courant de tout ce qu’il se passe à l’Estac, l’absence apparente du président Simon Cliff laisse songeur. Un directeur général va être nommé.
Un président d’un club de football professionnel peut-il remplir sa mission à 750 km de là ? C’est-à-dire la distance entre Troyes et Manchester, où est situé - et bloqué, nous dit-on - Simon Cliff. Loïc Féry, président de Lorient, passe le plus clair de son temps à Londres. Le boss du FC Nantes Waldemar Kita vit à Paris. Mais à Lorient et Nantes, les présidents sont là depuis longtemps et, de surcroît, un directeur général gère le quotidien : Stéphane Gravereaux chez les Merlus, Franck Kita chez les Canaris.
À Troyes, City group n’a placé aucun « DG ». François Vitali, salarié par CFG, assume le côté sportif. Erick Mombaerts, lui aussi salarié CFG, a un rôle de conseiller technique, qu’il consacre pour l’instant à la formation. Notons d’ailleurs que ni l’un ni l’autre n’a été intronisé officiellement par le nouveau propriétaire de l’Estac, alors que François Vitali représentait le club publiquement hier lors d’un point presse organisé par Troyes Champagne métropole (lire par ailleurs), en tant que directeur sportif de l'Estac, succédant ainsi à Luis De Sousa, qui a reçu une lettre de licenciement fin octobre.
L’absence physique de Simon Cliff – qui est reparti en octobre et qui n’est jamais revenu – laisse songeur, et pas uniquement quand on a un regard extérieur. À l’intérieur du club également, on se demande parfois qui pilote l’avion. Du côté du sportif, on regrette les faibles échanges avec la direction de CFG, donnant le sentiment que l’équipe est livrée à elle-même. L’Estac tourne bien, est leader de Ligue 2, et City ne veut peut-être pas bousculer cet équilibre fragile.
Le processus d’intégration a pris du retard
Quant à la partie administrative, CFG est très satisfait du travail accompli par une équipe habituée à faire son job de manière autonome. D’ailleurs, la transition entamée depuis le rachat suit son cours, même si elle a pris des mois de retard en raison de la crise sanitaire. Un exemple : Olivier Turkel, directeur régional au Moyen Orient pour City group et en charge de l'intégration des nouveaux clubs affiliés, est venu à Troyes en provenance d’Abu Dhabi en fin d’année dernière, afin de transmettre des méthodes de travail et des process estampillés CFG.
Mais Turkel a dû quitter Troyes précipitamment (il fait encore des allers-retours régulièrement, sa mission devant durer trois mois), quand des lignes aériennes et des frontières ont fermé. Si bien qu’aujourd’hui, dans les bureaux de l’Estac, aucun dirigeant de CFG n’est présent. Malgré tout, de nombreuses visioconférences entre cadres ont lieu et City est très actif dans tous les domaines.
Il n’est donc pas question de dire que ça ne travaille pas, ou que ça n’avance pas assez vite. Mais simplement de constater qu’en l’état actuel des choses, il semble manquer un rouage : un patron présent sur place, bien identifié, en interne comme en externe et comme c’est le cas à Toulouse (Damien Comolli) et Caen (Olivier Pickeu) deux clubs de L2 également rachetés en 2020.
Nomination d’un directeur général
Initialement, il était prévu que Simon Cliff s’installe à Troyes. La situation sanitaire et d’autres raisons – notamment celles liées à son poste à CFG, dont il est toujours le directeur juridique – auraient conduit City à revoir l’organisation mise en place à Troyes.
Ainsi, selon nos informations, un directeur général va être nommé prochainement, comme c’est le cas dans d’autres clubs CFG. On ne connaît pas le timing de cette nomination, qui a déjà été repoussée deux fois.
Le futur « DG » troyen devrait être sous l’égide du président, qui détient les responsabilités légales. Ce sera donc surtout une courroie de transmission entre les deux entités Estac et CFG, et n’aura pas un pouvoir décisionnaire sur les grandes problématiques, toujours gérées par City depuis Manchester.
La communication de CFG est (au moins) maladroite (AM)
Presque six mois. Presque six mois que City football group a racheté l’Estac. Pourquoi le club troyen ? Pour en faire quoi ? Avec qui ? Quelles ambitions ? Si on n’enquête pas un peu, on ne le sait pas. Les dirigeants de City group n’ont pas présenté leur projet à la presse locale. Plusieurs raisons successives nous ont été formulées, pour justifier cette non-communication.
Elles sont sûrement fondées mais que penser en voyant Brian Marwood, directeur sportif de CFG, accorder une interview à nos confrères du Télégramme, en Bretagne ? Certes, l’accroche de cet entretien - qui a en fait été réalisé en octobre... - est le partenariat, signé la semaine dernière, entre CFG et le club de Vannes (National 2), présidé par Maxime Ray, actionnaire minoritaire de l’Estac depuis le rachat du club par CFG... Mais Marwood, s’il ne rentre pas dans le détail, évoque quand même les raisons qui ont poussé CFG à investir en Ligue 2, à Troyes, et expose les objectifs à court et long termes.
François Vitali évoque le projet de City avec François Baroin (AM)
Toujours pas intronisé par City football group, François Vitali, bien présenté comme le directeur sportif de l’Estac dans l’invitation envoyée par Troyes Champagne métropole à la presse, a rencontré François Baroin hier, à l’occasion des stages Estac financés par la collectivité (lire en page suivante). Le maire de Troyes lui a d’abord demandé comment se passait son intégration à l’Estac. François Vitali a répondu que tout se passait pour le mieux, notamment au niveau des résultats.« Si on avait su ça avant, on aurait signé des deux mains !, a dit Vitali. Mais le plus dur commence, il faut rester vigilants jusqu’au bout. »
Les deux hommes ont ensuite échangé sur le projet de CFG à Troyes. « On veut travailler sur la durée, a précisé le directeur sportif. Pour cela, il y a plusieurs axes, dont l’académie (le centre de formation, Ndlr), qui est déterminante. Mais c’est déjà bien organisé. Il faut maintenant donner des moyens supplémentaires pour avoir accès à d’autres choses, à d’autres joueurs. » François Baroin a rétorqué qu’« il y a un truc à écrire » avant, devant la presse, de se réjouir de l’arrivée de CFG à Troyes. « Quand on constate la financiarisation du football, c’est bien d’avoir la garantie d’un actionnaire sain derrière, avec une stratégie globale et mondiale. Si le club monte en Ligue 1, l’actionnaire pourra puiser dans ses fonds propres pour offrir des perspectives de maintien, ce qui n’était pas forcément le cas avant. Et on n’est pas loin de Paris, l’Estac pourra y chercher les meilleurs joueurs pour son centre de formation. »
Honnêtement, notre petit orgueil de journaliste troyen en a pris un coup. Mais cela n’est pas important. En revanche, CFG semble oublier qu’en communiquant à travers la presse locale, il parle à des lecteurs, des téléspectateurs, des auditeurs, qui comptent parmi eux des supporters, des partenaires et même des salariés de l’Estac, tous ou presque dans l’expectative.
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- Localisation : pas très loin .....
Re: [Fil rouge] L'ESTAC et le City Football Group
Léo a écrit : ↑23 févr. 2021, 09:02:
lol:![]()
![]()
Oui, il faut quand même relativiser. Il n'est pas évident de maintenir une feuille de choux sur un territoire aussi petit. On peut sans doute faire mieux, mais il a le mérite d'exister et de la proximité. Je ne dis pas que c'est le quotidien idéal, mais lorsque vous irez en vacances regardez ce qui se fait ailleurs et vous verrez que "ce n'est pas si pire"


Vrai ; j'aurai du écrire : Y a des journaleux locaux ?


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- snoopy45
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- Localisation : pas très loin .....
Re: [Fil rouge] L'ESTAC et le City Football Group
Le journaleux Troyen l'écrit d'ailleurs : son petit orgueil de journaliste troyen en pris un coup.
L'article ressemble "un peu" à une vengeance. Contre quoi ? Contre qui ?
Tu vois Léo, si l'on veut maintenir une feuille de choux dans un petit département, encore faut-il avoir des journalistes qui ont des choses à écrire, car honnêtement, l'article ne nous apprend rien, sauf qu'il y a 750 km entre Manchester et Troyes ......
A croire que l'auteur a obligation de pondre un truc de temps en temps
Que c'est pauvre.
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