Etude très intéressante sur les salaires de L1 et de L2 hier dans l'Equipe.
On y apprend qu'en 2013 (source DNCG), un joueur de L1 gagnait en moyenne 47 000 euros bruts par mois (environ 36 000 nets), hors primes (qui peuvent être conséquentes) contre 10 500 bruts (environ 8100 nets) pour un joueur de L2.
LORIENT, ANGERS, METZ, NANCY et DIJON ont choisi une politique égalitaire. Les salaires sont plafonnés à 50 000 à LORIENT (excepté WARIS à 70 000), à 40 000 à ANGERS (mais avec de grosses primes de résultat), à 60 000 à METZ (excepté ERDING à 100 000, mais salaire pris en partie par HANOVRE), à 50 000 à NANCY et à 45 000 à DIJON (excepté MARTIN à 180 000 mais 100 000 payés par LILLE). Pour rappel, l'ESTAC avait plafonné les salaires à 30 000 l'an passé, donc loin des autres.
D'autres ont choisi d'être moins égalitaires au risque de faire péter le vestiaire : on pense à GUINGAMP qui a plafonné les salaires à 45 000 euros mais qui paye BRIAND 80 000, à BASTIA mais a plafonné à 45 000 mais qui paye 70 000 pour SQUILLACI, à CAEN qui a plafonné à 50 000 (sauf pour 4 joueurs dont 80 000 pour FERET).
Pour tous les autres, les chiffres donnent le vertige. Pour exemple le salaire de quelques anciens troyens : MATUIDI à 750 000, GOMIS à 420 000, SIDIBE à 160 000, 80 000 à OBBADI, 70 000 à RODELIN. Les salaires de PI (45 000) et de GUIDILEYE (30 000) étant quand même plus raisonnables.
Pour l'attaquant souhaité par l'ESTAC, si on veut que ce soit un plus, c'est entre 20 000 et 40 000 mensuel : je pense à un TAVARES (DIJON) - le moins cher - à 20 000, à un DALE (NANCY) - encore abordable - à 25 000, à un DIEDHIOU (ANGERS), à un PRIVAT (GUINGAMP) ou à un ALIADIERE (LORIENT) à 40 000... et là, on n'est plus dans le coup

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