ultra51 a écrit :un beau konnard ce journaleux de ¤#*ù^: olivier de los bueis, lisez plutôt cet article pardon ce dégueulis sur les petits clubs.
AS Rome-Lazio, Real Madrid-Atlético, Bayern Munich-Stuttgart, Guimaraes-Benfica, Manchester City–Wigan... Et Evian TGFC-Troyes ? Si l'ESTAC met aussi bien à profit qu'Evian sa position de challenger et l'avantage de recevoir Bordeaux, la Coupe de France 2013 mettra aux prises deux relégables de Ligue 1. Deux équipes qui se battent avant tout pour ne pas descendre. Qui nous offre un entraîneur, Pascal Dupraz, d'humeur morbide à l'heure où il devrait festoyer après la qualification de son équipe pour le Stade de France face à des Lorientais méconnaissables... Voilà, la Coupe est un nid à surprises. Mais aujourd'hui, la plus grosse serait qu'il n'y en ait pas. La Vieille Dame, depuis toujours, aime cajoler quelques équipes sympathiques. Fondée après la première guerre mondiale, elle rassemble tous les clubs au nom de l'Union Nationale dans le pays. Cela a perduré. On se souvient d'Auxerre dans les années 1970, d'Orléans dans les années 1980, de Nîmes dans les années 1990… Mais ceux qui ne devaient être que des intrus miraculeux au soir de la finale sont devenus des invités réguliers : Sedan, Calais, Amiens, Châteauroux, Guingamp ou Quevilly ont déjà affiché leurs noms sur les affiches de la prestigieuse compétition d'Henri Delaunay depuis le bug de l'an 2000.
La faute à la Coupe de la Ligue ?
Née en 1918, la Coupe de France a toujours connu ses surprises mais avec une telle régularité, cela devient inquiétant. Même si c'est le rendez-vous commun de tous les clubs de France, amateurs et professionnels, c'était un gros club qui finissait bien souvent le travail, sous les yeux du président de la République. Mais maintenant, on a l'impression que ces mêmes gros clubs ne prennent plus cette compétition au sérieux. Laissant la porte ouverte aux anonymes, aux mal classés, aux amateurs... Si Bordeaux chute, le 18eme actuel affrontera le 19eme. Roulez jeunesse, la Vieille Dame est fatiguée et son charme est plus que flétri ! La Coupe de la Ligue est passée par là. Courte, ramassée, privilégiant les grosses cylindrées, la protégée de Monsieur Thiriez séduit plus les grandes équipes qui y évitent de jouer sur des terrains bosselés, boueux ou glacés en plein hiver face à des formations modestes mais prêtes à tout pour gagner le match d'une vie. La Coupe de la Ligue n'a pas le charme historique de la Coupe de France mais les scènes de liesse à Marseille ou à Saint-Etienne, après les succès des équipes emmenées par son héros Brandao, montrent bien qu'elle s'est installée dans le cœur des supporters. Supplantant sa rivale bien trop démodée...
Pourquoi ne pas aligner l'équipe-type ?
A l'heure où le football français est en perte de vitesse sur le plan international, la Coupe de France devrait pourtant être une valeur refuge pour les grosses équipes. Incapables de gagner en Europe, poussant même certains clubs à jouer petit bras la Ligue Europa, les formations françaises du haut de tableau ne devraient plus faire tourner leurs effectifs pour cette compétition afin de remplir leurs palmarès. Ailleurs, on le voit, ni le Real Madrid, ni le Bayern, ni Manchester City, ni le Benfica n'ont pris leur Coupe nationale à la légère. On aurait aimé qu'au moins l'une des meilleures équipes de Ligue 1 fasse l'effort de jouer la Coupe de France à fond : le PSG, Marseille, Lyon, Saint-Etienne, ça aurait eu de la gueule en finale. Désormais, pour le bien du football français, on en deviendrait presque supporter des Girondins mardi prochain, pour que la Coupe de France nous offre autre chose qu'une finale entre relégables... Mais après tout, si c'est Troyes, ce sera tant mieux ! Une finale entre relégables montrerait d'une certaine façon où en est le foot français...
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