Tristanestac a écrit :Cette histoire budget vous monte un peu tous à la tête ! Vous vous contredites tous dans chacunes de vos interventions en faisant intervenir la notion, l'excuse même, du plus petit budget de L1...
D'un côté vous dîtes qu'on a une équipe qui mérite mieux que ce qu'elle a, qu'on a des joueurs d'un meilleur niveau que Nancy ou Brest et que vous n'avez rien à leur envier et à côté de ça vous vous plaigniez qu'on ai pas de bons joueurs... Pas logique votre histoire. Quand je regarde l'effectif de Nancy, Brest ou Reims et le nôtre je ne vois pas vraiment la si énorme différence de budget que vous clamez tous... Les noms ne sont pas ronflants, même au niveau Ligue 1. De plus, quand on arrive à accrocher les plus gros clubs de Ligue 1 que sont Marseille, Lille, Lyon, Bordeaux..etc, ça veut tout de même dire qu'on a des joueurs du niveau de L1... Si encore on s'était fait atomiser par les "grands" clubs comme c'est le cas en Espagne, ok, là on aurait pu parler de différence de niveau et donc de budget mais pas en Ligue 1.
Cette histoire de plus petit budget est une excuse qui ne tient pas la route, bien d'autres clubs avaient également un petit budget lorsqu'ils sont montés en Ligue 1 et pourtant ils sont toujours là (Lorient ou même Valenciennes). C'est une excuse pour masquer des carences que sont vraisemblablement les mauvais choix tactiques de la part du coach et du staff tout au long de la saison. Personne n'a su se remettre en question et s'entêtait en se disant que ça paiera un jour ! Au final : QUE DALLE !
La médiatisation ? La seule fois où on a été médiatisé c'est pour les sous pris en Coupe je vous le rappelles donc mis à part 1 ligne de Pierre Ménès dans ses résumés de chaque journées et des matchs sur Canal + où les commentateurs dénigrent l'ESTAC, je ne vois pas vraiment en quoi elle nous a été bénéfique, si ce n'est sur le plan comptable.
Tu mélanges un peut tout...
D'abord c'est incontestable, on a effectivement le plus petit budget de L1. Je ne pense pas que cela soit une excuse, en tout cas pas pour moi, puisque des équipes avec des petits budgets parviennent à se maintenir en L1.
En revanche vu l'équipe avec laquelle on est monté et le fait que l'on ait ni les moyens de payer un transfert (en fait si on a payé 1 transfert, Colin: 500K€) ni de proposer des salaires supérieurs à 30K€, là cela devient très compliqué pour ne pas dire mission impossible.
A part Brest, les équipes que tu cites (Reims, Nancy) ont non seulement des moyens supérieurs mais aussi un effectif plus fourni et qualitativement meilleur que le notre, au moins au niveau de l'expérience en L1, ce qui nous fait cruellement défaut depuis le début de saison. En fait à part Brest, je ne vois pas quelle équipe est sur la papier aussi faible et inexpérimentée que la notre.
Sauf qu'entre le début de championnat et aujourd'hui, il faudrait être aveugle pour ne pas constater la progression de l'équipe. Depuis Janvier, on a une équipe qui a pris la dimension de la L1. Pas du haut ni du milieu de tableau bien sur, mais d'une équipe qui peut largement se maintenir. Alors certes c'est trop tard, mais ce n'est pas le fruit du hasard mais bien du travail de Furlan et de son staff. Le tout sans renfort au mercato (avec même un des meilleurs joueurs en moins).
Quand on met cela en perspective avec l'écart de niveau qui nous séparait des autres lors de la première partie de saison (13 points en 19 journées). Et si l'on prend les 10 premières journées c'est encore plus flagrant (1 seule victoire, 2 buts encaissés par match, des boulettes et des CSC...) je trouve cela réducteur et simpliste de tout mettre sur le dos de Furlan. Il fait avec ce qu'il a c'est à dire pas grand chose.
La facilité consiste à occulter tout cela et à vivre dans un rêve où l'estac, à l'image de ce qu'elle a fait seulement 2 saisons dans toute son histoire, parviendrait à dominer des équipes prestigieuses et faire partie des 10 meilleurs clubs de l'élite. Le pire étant que ces "doux rêveurs" osent nommer leurs contradicteurs "bisounours" ou "footix".

La générosité sur le terrain, c'est tout donner sauf la victoire.