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L'actualité de l'ESTAC Troyes en Ligue 2 BKT : discussions d'avant-matches et d'après-matches, notes, débats. Infos sur les équipes de N3, féminines, jeunes...
FOOTBALL (L1). Une entame ratée a précipité la perte des Rémois, samedi, à Troyes. Il n'y a pas grand-chose à retenir de ce derby qu'il faudra vite oublier.
LA RÉVÉLATION JEAN. - On le savait, on l'a découvert en live : Corentin Jean donne de la vitesse au jeu troyen. Jusqu'à samedi, le Minot de l'Estac n'avait jamais marqué. Lors du derby, l'attaquant de poche a pris sa chance sept fois, cadrant cinq fois. Une moyenne « zlatanienne ». Et il n'a cessé de bouger sur tout le front de l'attaque. Bref, un cauchemar à prendre au marquage pour Fofana et Weber, plus à l'aise, et de loin, face à des adversaires grands et costauds.
LES MALHEURS D'AGASSA. - On a l'habitude de prestations de très haut niveau de la part de Kossi Agassa. Samedi, c'est son fantôme qui avait enfilé les gants. Trois erreurs grossières qui empêchent à son équipe de ramener un résultat de Troyes, c'est du jamais vécu depuis qu'il défend le but du Stade.
Il faut espérer que Kossi a vidé d'un seul coup sa hotte à cadeaux car son club aura besoin de ses arrêts pour se sauver. La pelouse du stade de l'Aube est définitivement maudite pour le Togolais, qui s'était également « troué » à l'occasion du derby la saison dernière.
UN PETIT DERBY. - Cette version auboise du derby champenois ne laissera aucun souvenir aux puristes qui ont souffert de la qualité du jeu. Les entraîneurs, eux, n'ont pas dû apprécier les erreurs défensives.
Aucun des six buts ne découle d'un mouvement limpide. Côté rémois, la défense n'a pas été en reste, en offrant un but (le deuxième, obtenu par Faussurier) suite à une erreur d'attention sur une remise en touche. Une faute de débutant.
On comptabilise 28 tirs dont 15 cadrés, 13 dont 6 cadrés pour Reims. Presqu'un record pour les Rouge et Blanc, qui ont inscrit deux buts à l'extérieur pour la deuxième fois cette saison après Lorient (2-2). Ils en ont encaissé quatre dans le même temps.
DU RETARD A L'ALLUMAGE. - Dans un autre registre, c'est aussi la deuxième fois hors de Delaune que Krychowiak et ses coéquipiers encaissent un but dans le premier quart d'heure. L'embêtant, c'est qu'ils ne parviennent pas à mettre du rythme pour se relancer. L'utilisation systématique des couloirs est peut-être trop prévisible. La preuve ? L'effet de surprise a joué en seconde période (une frappe soudaine de De Préville, Fortes qui ferme le deuxième poteau sur le centre de l'Istréen).
PÉRIL JAUNE. - Stéphane Lannoy avait décidé d'arbitrer à l'ancienne : sept avertissements brandis dont quatre aux Stadistes, jamais autant cartonnés depuis les excès de M. Rainville à Bastia (4 jaunes, 2 rouges).