BIENVENUE SUR ESTACWEB.FR


Pour vous enregistrer, c'est simple et gratuit.
JE M'INSCRIS
Votre inscription sera confirmée sous 24h maximum.


Pour vous connecter, rendez-vous de ce côté.
JE ME CONNECTE

Gael Sanz pour info

L'actualité de l'ESTAC Troyes en Ligue 2 BKT : discussions d'avant-matches et d'après-matches, notes, débats. Infos sur les équipes de N3, féminines, jeunes...
◗ Vos protéines livrées gratuitement avec MyProtein, le leader du fitness.
Avatar du membre
arduinna
Stagiaire
Stagiaire
Messages : 73
Enregistré le : 22 sept. 2004, 14:07
Localisation : Donchery 08 (SEDAN)

Gael Sanz pour info

Message par arduinna »

salut les Troyens

à voir l'article sur l'arrêt de la carrière de Gael Sanz (un goret chez les Troyens)
l'ardenais


à demain
Avatar du membre
Mlledu10
Pro
Pro
Messages : 1622
Enregistré le : 30 déc. 2010, 18:44

Re: Gael Sanz pour info

Message par Mlledu10 »


Gaël Sanz : « Je suis très fier de mon parcours »


Gaël Sanz, un des rares footballeurs ardennais à avoir évolué aussi longtemps dans l'élite du football hexagonal : 23 matches en L1, 169 en L2 et 63 en National.


En juin, le Revinois Gaël Sanz a mis fin à sa carrière de footballeur à 34 ans. Ayant tourné la page, il revient sans amertume sur 14 saisons au haut niveau.

GAËL, vous avez officiellement mis fin à votre carrière en juin.

« Mon corps n'a pas voulu suivre, j'ai donc dû me résoudre à prendre cette décision. Contraint d'arrêter à cause d'un grave problème au cartilage du genou et parce que tous les médecins consultés faisaient le même diagnostic. Le problème perdurait depuis plus de trois saisons et j'ai longtemps tenu grâce à mon mental. Au final, j'ai arrêté sans la moindre frustration, conscient d'avoir tout de même joué quatorze ans au haut niveau avec la même passion. Ce qui n'est pas commun. Et puis, il y a aussi une vie après le sport ».

Quel a été votre parcours depuis l'USR ?

« A Revin, j'ai joué de 5 à 12 ans sous la coupe de Jean-Louis Guttierez et avec Cédric Jezierski, Sébastien Routa et Mickaël Malouli. A 13 ans, suite à des sélections en équipe de Champagne minimes, le Stade de Reims m'a contacté. J'y ai passé quelques mois avant d'intégrer le centre de formation du LOSC.
A Lille, j'ai passé sept saisons, connu des joueurs comme Sibierski, Boutoille, Thill, Landrin, Assadourian, Perez et aussi des coaches comme Fernandez, Froger, Gauthier, Bonnevay et Halilhozic. Avec les Dogues, j'ai joué mon premier match dans l'élite à l'âge de 17 ans et demi au… Parc des Princes et au marquage de Georges Weah. C'était le 11 octobre 1994. Pour moi, cette date reste remplie d'émotions. Par la suite, il y a eu Beauvais puis Troyes où je suis resté huit ans. Le tiers de ma vie ! C'est dire si j'ai été imprégné de la culture du club aubois. L'ESTAC, c'est ma deuxième famille ».

Quels sont vos meilleurs souvenirs ?

« Le titre de champion de France de National acquis avec Beauvais en 1998 avec les Demont, Vairelles et De Freitas, mes accessions en L2 et L1 avec Troyes où j'ai été capitaine durant cinq ans mais aussi de multiples autres moments de plaisir quotidiens. Quel métier peut te procurer autant d'émotions ? D'ailleurs, la principale satisfaction pour moi qui est un joueur du peuple*, est d'avoir fait preuve d'une telle longévité. Treize ans, ce n'est tout de même pas anodin ».

Et les pires moments ?

« Les blessures bien sûr et notamment celle survenue au genou en 2004 qui a commencé à me miner en m'obligeant par la suite à faire fi de ce handicap en tenant ma place au courage mais au prix de beaucoup de sacrifices. J'ai aussi gardé un mauvais souvenir du match perdu contre Sedan au stade de l'Aube en 2009, synonyme de descente en National. ».

Quelles ont été les personnes marquantes durant votre carrière ?

« L'éducateur de Revin, Jean-Louis Guttierez, mon grand père Charly Floquet et les différents coaches connus à diverses époques : le Rémois Bernard Chalançon, Vahid Halhilozic pour sa rigueur, Jacky Bonnevay pour ce qu'il m'a inculqué et Jean-Marc Furlan pour sa dimension humaine ».

Et aujourd'hui que devenez-vous ?

« Passé la trentaine, j'ai anticipé les choses et préparé ma reconversion. J'ai passé un diplôme de management sportif et le BE1. En juillet, le syndicat UNFP m'a sollicité pour intégrer la cellule de protection des joueurs. Après une formation à Paris, j'irai donc au contact des professionnels pour leur donner des conseils en assurance. J'ai envie de rendre au foot ce qu'il m'a donné ».

Propos recueillis par Pascal REMY

* Fils de fondeur, Gaël Sanz est toujours resté un garçon modeste et accessible au public.

Le crève-cœur de 2009


Acteur de 129 matches de championnat avec Troyes et d'un but en L1 contre Nantes aux dépens de Fabien Barthez en janvier 2007, Gaël Sanz restera une figure emblématique du club aubois. Le symbole en tout cas de la décennie qui vient de s'écouler. Il a, il est vrai, tout donné pour ce club qu'il considère « comme (sa) deuxième famille ».

Paradoxalement, le Revinois, Ardennais bon teint qui revient souvent voir sa mère et ses deux sœurs dans son département natal, n'a jamais joué à Sedan.
Explication : « Au début, le Stade de Reims s'est montré plus rapide. Et par la suite, il n'y a jamais eu le moindre contact. Ça aurait pourtant été chouette de jouer sous le maillot de ce club… ».

Un des moments les plus douloureux de sa carrière a d'ailleurs été vécu au stade de l'Aube lors d'une défaite contre Sedan qui ramena l'ESTAC en National. « Ce soir-là, j'ai craqué et me suis isolé dans un coin du vestiaire pour pleurer comme un gamin. C'est François Baroin qui m'avait consolé. A part un drame familial, il n'y a que le foot qui peut te faire pleure comme ça ».

Avant un derby important entre le CSSA et l'ESTAC, vendredi, au stade Dugauguez, il était intéressant d'avoir l'avis de Gaël Sanz sur ce match entre 5e et 6e du classement.

« Un derby c'est toujours un match imprévisible. Les deux équipes pratiquent un bon football et peuvent encore se mêler à la montée. Mais il ne s'agira pas d'un match décisif car il reste encore pas mal de journées. Pour ma part et bien que né dans les Ardennes, je vais être honnête avec vous, mon cœur est du côté de l'ESTAC ».
Répondre