Stephen Drouin : « Nous sommes rapidement tombés d’accord… »
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Stephen Drouin est arrivé de Vannes, en début de saison, en apposant sa signature sur un contrat qui le lie à l’Estac jusqu’en juin 2011. Impérial dans l’axe de la défense, Stephen n’a pas tardé à se montrer incontournable sur le terrain, démontrant une complémentarité parfaite avec Vincent Carlier ou Matthieu Saunier. D’un commun accord, Stephen Drouin (qui a déjà porté le maillot troyen de 2005 à 2009) vient de prolonger son contrat de 3 ans avec l’Estac…pour le plus grand plaisir du Président, du coach, du club et des supporters. Interview
Vous avez quitté l’Estac en National pour la Bretagne. De retour à Troyes, ça se passe plutôt bien ?
C’était un retour risqué mais qui s’avère gagnant. Pour le club et pour moi, c’est vraiment positif. Depuis que je suis revenu à Troyes, ça va plutôt bien. Je ne suis pas blessé et lorsqu’on a la confiance du coach et qu’on est régulièrement titulaire, on se sent de mieux en mieux. L’enchaînement des matches donne forcément beaucoup de confiance.
Vous venez de reconduire votre contrat pour 3 ans (juin 2014) …
Lorsque je suis arrivé, j’ai signé pour un an. Avec l’encadrement de la DNCG, le club ne pouvait pas me proposer plus, étant entendu que nous en rediscuterions le moment venu. Sereinement, nous avons abordé le sujet un peu avant Ajaccio. Nous sommes rapidement tombés d’accord et je viens de signer officiellement mon nouveau contrat, ce soir (lundi).
Jeune papa, marié à une Troyenne, on imagine que pour votre famille, c’est une bonne nouvelle…
Lorsque votre famille se sent bien, cela aide forcément. Mon épouse est contente. A un moment donné, nous avons voulu voir autre chose. Ça ne se passait pas très bien avec Patrick Remy. Ma femme avait aussi envie de quitter pour un temps sa ville natale. A Vannes, sur le plan du cadre de vie, c’était plutôt agréable. Mais aujourd’hui, nous sommes contents d’êtres revenus.
Les reconductions de contrats, un vestiaire stabilisé, des jeunes qui percent et qui signent pro, des résultats sportifs positifs, le Centre de Formation qui obtient la plus haute classification, cela fait beaucoup de bonnes nouvelles pour l’Estac…
Le club progresse et continue d’avancer. C’est certain que l’image de l’Estac, vue de l’extérieur est positive. L’obtention de la catégorie IA pour le Centre de Formation est une très bonne chose. J’ai connu Nantes et c’est vrai que cet axe de développement me paraît essentiel pour un club pro. A Troyes, tous les signaux sont au vert et ça pousse vraiment dans le bon sens. La reconduction de joueurs expérimentés additionnée au talent des jeunes joueurs qui sortent du centre de formation devraient faire un bon amalgame.
Cette année il faut absolument assurer le maintien. Le Président est quelqu’un de réfléchi et posé. Le projet à long terme est cohérent. Pas mal de joueurs se connaissent depuis longtemps et ont l’habitude de jouer ensemble. Ça fait pas mal d’éléments positifs.
La défaite concédée à Tours n’a-t-elle pas trop marqué les esprits ?
Dans le jeu, on ne peut pas être déçu. Par rapport à Ajaccio il y a beaucoup de mieux. Nous sommes dans la continuité de Reims. Tours est une équipe de haut de tableau et malgré le jeu construit que nous nous sommes attachés à développer, nous nous sommes fait surprendre. C’est dommage, car on sent qu’on peut ramener quelque chose face à une équipe qui compte pratiquement le même nombre de point que nous. Aujourd’hui, on se retrouve à quatre points. Mais ça sera vite oublié si on se rattrape face à Grenoble (vendredi 25 février à 20h au Stade de l’Aube).
Source: estac.fr
