PREMIERE SORTIE DE LA NOUVELLE EQUIPE DIRIGEANTE
La nouvelle direction de l’Estac, comme elle l’avait annoncé vendredi dernier, a tenu ce lundi, en fin d’après-midi, une conférence de presse au siège administratif du club, au Moulinet.
Le président Daniel Masoni, en présence de plusieurs actionnaires, s’est présenté entouré de ses deux plus proches collaborateurs, Richard Jézierski, manager général, et Frédéric Adam, conseiller sportif du président.
Redonner une identité locale
Daniel Masoni a indiqué qu’il n’avait pas attendu d’être nommé président pour se mettre au travail. Il devait rapidement laisser la parole à Richard Jézierski et à Frédéric Adam.
Le premier, qui rappela qu’il était légitimé par une carrière professionnelle de 15 ans et qui possède un Master 2 de Management et Marketing du Sport, a indiqué que ses fonctions l’amenaient à travailler actuellement sur plusieurs axes, sportif mais aussi commercial et social. Avec le président Masoni, il rencontrait actuellement tous les administratifs du club. Il était important de mettre en place rapidement la politique tarifaire et les abonnements pour la saison à venir, déterminer aussi la stratégie commerciale. Il devait ajouter plus tard que le club avait des atouts que beaucoup ne possèdent pas. En premier lieu, il est sain et il fonctionne bien.
L’important était de redonner une identité locale et de retrouver les valeurs de Troyes et du département, afin de retrouver une vraie ferveur au stade de l’Aube.
Le nouvel entraîneur connu mercredi
Frédéric Adam commença par affirmer qu’il était super heureux de revenir à l’Estac, un club qui restait cher à son club : « Revenir dans un club, il n’y a qu’à Troyes que je pouvais le faire et pas ailleurs »
Le premier choix à faire est celui de l’entraîneur. Dès ce mardi, trois des quatre candidats seront reçus : Gérald Baticle, Patrick Remy et Thierry Froger. Jean-Marc Furlan, lui, est déjà bien connu. C’est mercredi que devrait être connu l’heureux élu.
L’ancien capitaine de l’Estac qui rappela que Laurent Guyot, qui était le premier choix du club, avait été manqué de peu et qu’il avait longtemps hésité avant de donner finalement son accord à Boulogne. Il affirma qu’il fallait attendre l’arrivée du nouvel entraîneur pour dresser l’effectif de la saison à venir. Pour cela, on appliquera la règle des trois tiers : un tiers de joueurs confirmé, un tiers de jeunes issus du Centre de Formation et un dernier tiers d’éléments venant du championnat national ou de réserves pros : « Car il y a souvent des joueurs qui passent à travers les mailles » expliqua Frédéric.
Redonner une identité et des valeurs au vestiaire
Le chantier important pour Frédéric Adam, c’est aussi le vestiaire : « Depuis deux ans, il y a un problème. Il faut y rétablir une identité et des valeurs sans lesquelles on ne peut obtenir de résultats. »
Enfin, concernant le staff, toujours dans l’attente du nouvel entraîneur, Frédéric Adam précisa qu’il y avait aujourd’hui trois techniciens sous contrats : Momo Bradja, Gilles Bourges et Xavier Bernain, et qu’il n’y avait aucune raison pour s’en séparer. Pour le staff médical, Stéphane Puech ayant souhaité partir, Aurélien Gauthier restera le seul kiné permanent du groupe pro.
Convaincre certains joueurs de rester
Répondant aux questions des journalistes, le président et ses collaborateurs affirmèrent que, bien entendu, l’ambition était de remonter en Ligue 2, si possible dès cette saison, que, si beaucoup de joueurs avaient exprimé leur désir de partir, il était question d’essayer d’en retenir certains et de les convaincre qu’il existait une véritable aventure humaine et sportive à vivre à Troyes. Qu’il valait mieux connaître une montée en L2 plutôt que de stagner dans un club de milieu de tableau de L2. Le nombre important de blessés la saison dernière est un sujet important dont il faudra connaître la cause. Enfin, Richard Jézierski, répondant à une question se rapportant au personnel administratif, souligna qu’il y avait des gens qui travaillaient bien au club et qu’il n’y aurait pas de révolution. Si le retour de Jean-Marc Pellissier, l’ancien directeur administratif de l’Estac, n’était pas encore acté, ce n’allait vraisemblablement plus tarder à être effectif.