Ma sixième "Montée"-Un peu d'histoire...
Posté : 24 mai 2012, 23:28
Je suis de ceux -et cela me rajeunit- qui vient de connaître la sixième montée de Troyes en D1 d'abord, en Ligue 1 maintenant : 1954 et1960 avec l'ASTS-1973 avec le TAF-1999 avec l'ESTAC de Perrin-2005 et 2012 avec Furlan.
La plus belle pour moi, encore gamin fut celle de 1954:l'ASTS végétait en D2 avec un ou deux exploits en Coupe (une demi-finale au moins), et enfin en1954 avec une très belle équipe dont je me rappelle tous les noms: Abenoza dans les buts, Thuane-Pordié-Czapski à l'arrière, Thomas-Ferrad en demis, Delcampe- Flamion en Inter- Winkler et Ben Tifour ailiers et Cesari en avant centre.
L'entraîneur, un ancien grand buteur de l'avant- guerre, Roger Courtois était super, n'hésitant pas à rechausser les crampons à 41 ans pour une demie-finale de Coupe où les titulaires étaient blessés.
Vers la fin du championnat le match déterminant opposait un mercredi après-midi le Racing Club de Paris (1er) à l'ASTS (2ème) qui jouait la montée.(seuls les deux premiers montaient dans un championnat à 18 clubs). Le mercredi n'était pas jour de congé mais les écoles et lycées nous avaient libéré à 15 heures pour assister au match. Stade plein (15 000 personnes) et la seule tribune digne de ce nom la Marathon, accueillait sur deux rangs et debout, plus de la moitié des spectateurs. l'ASTS remporta la victoire 2-1 et pouvait monter en L1 avant de jouer une fFinale de Coupe contre SEDAN (perdue 1-3).
Les équipes jouaient à onze sans remplaçants, et le gardien du Racing, le grand Vignal, blessé, termina la partie à l'aile droite à moitié KO et manquant de peu de marquer un but, tant il était devenu insaisissable pour ses adversaires dans un semi-coma debout.
Ce fut pour moi la plus belle montée de toutes car c'était la première fois que Troyes avait une vraiment belle équipe et accédait à l'élite du foot-ball français emmené par un grand Flamion.
Mes activités professionnelles par la suite ne me permirent de suivre que de loin les exploits du TAF, mais avec Perrin,j'ai pu apprécier à nouveau les exploits de Troyes: la montée en 1999 était davantage programmée et permettait de redorer le blason du foot-ball à Troyes.Nous avions terminé la saison précédente quatrième ce qui laissait beaucoup d'espoir.
La montée en 2005 qui elle n'était pas du tout programmée, fut sans surprise car elle se préparait tout au long du championnat avec Le Mans et Nancy. Mais elle fit chaud au coeur après l'excellente période Perrin.
Mais la dernière que nous venons de vivre est belle, car pour moi elle était inattendue pendant les trois quarts du championnat et ne s'est dessinée que dans le dernier mois et demi.Elle nous donne à la fois de la fierté et de l'enthousiasme pour venir toujours plus nombreux soutenir l'équipe de foot-ball de Troyes en espérant ne plus faire l'ascenseur ou plutôt le "descenseur".
J'espère qu'avec l'équipe soudée que nous avons,avec une ossature de joueurs talentueux que nous avons et quelques renforts, l'ESTAC saura répondre à nos attentes et à nous de prendre des abonnements en masse et de venir soutenir notre équipe en L1.
La plus belle pour moi, encore gamin fut celle de 1954:l'ASTS végétait en D2 avec un ou deux exploits en Coupe (une demi-finale au moins), et enfin en1954 avec une très belle équipe dont je me rappelle tous les noms: Abenoza dans les buts, Thuane-Pordié-Czapski à l'arrière, Thomas-Ferrad en demis, Delcampe- Flamion en Inter- Winkler et Ben Tifour ailiers et Cesari en avant centre.
L'entraîneur, un ancien grand buteur de l'avant- guerre, Roger Courtois était super, n'hésitant pas à rechausser les crampons à 41 ans pour une demie-finale de Coupe où les titulaires étaient blessés.
Vers la fin du championnat le match déterminant opposait un mercredi après-midi le Racing Club de Paris (1er) à l'ASTS (2ème) qui jouait la montée.(seuls les deux premiers montaient dans un championnat à 18 clubs). Le mercredi n'était pas jour de congé mais les écoles et lycées nous avaient libéré à 15 heures pour assister au match. Stade plein (15 000 personnes) et la seule tribune digne de ce nom la Marathon, accueillait sur deux rangs et debout, plus de la moitié des spectateurs. l'ASTS remporta la victoire 2-1 et pouvait monter en L1 avant de jouer une fFinale de Coupe contre SEDAN (perdue 1-3).
Les équipes jouaient à onze sans remplaçants, et le gardien du Racing, le grand Vignal, blessé, termina la partie à l'aile droite à moitié KO et manquant de peu de marquer un but, tant il était devenu insaisissable pour ses adversaires dans un semi-coma debout.
Ce fut pour moi la plus belle montée de toutes car c'était la première fois que Troyes avait une vraiment belle équipe et accédait à l'élite du foot-ball français emmené par un grand Flamion.
Mes activités professionnelles par la suite ne me permirent de suivre que de loin les exploits du TAF, mais avec Perrin,j'ai pu apprécier à nouveau les exploits de Troyes: la montée en 1999 était davantage programmée et permettait de redorer le blason du foot-ball à Troyes.Nous avions terminé la saison précédente quatrième ce qui laissait beaucoup d'espoir.
La montée en 2005 qui elle n'était pas du tout programmée, fut sans surprise car elle se préparait tout au long du championnat avec Le Mans et Nancy. Mais elle fit chaud au coeur après l'excellente période Perrin.
Mais la dernière que nous venons de vivre est belle, car pour moi elle était inattendue pendant les trois quarts du championnat et ne s'est dessinée que dans le dernier mois et demi.Elle nous donne à la fois de la fierté et de l'enthousiasme pour venir toujours plus nombreux soutenir l'équipe de foot-ball de Troyes en espérant ne plus faire l'ascenseur ou plutôt le "descenseur".
J'espère qu'avec l'équipe soudée que nous avons,avec une ossature de joueurs talentueux que nous avons et quelques renforts, l'ESTAC saura répondre à nos attentes et à nous de prendre des abonnements en masse et de venir soutenir notre équipe en L1.