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Drôle de fin de semaine qui me laisse un sentiment étrange de causes similaires provoquant les même conséquences que celles qui nous minent le moral à l'Estac.
Quand je vois Gilles Simon joueur talentueux du classement international faire son match pépère et manquer de cette qualité suprême du compétiteur de vouloir tuer le match, je ne peux m'empêcher de penser au match de Lens avec la Saga Lafourcade et la dernière tête de N'Sakkala, à la frappe de Faussurier en fin de match contre Clermont et Tours, au dernier pénalty de Buengo...
Qu'est-ce qui fait que des joueurs entrainés à gagner, présentant des qualités certaines, conscient de la situation du Club et du gachis entretenu cette saison puissent ne pas être animés de cette rage qui doit normalement sublimer leurs efforts.
Comment animer cette flamme et ce sentiment de "tueur" qui justifierait leur présence sur le terrain et nous ouvrirait des perspectives optimistes sur le calendrier à venir.
Car le constat est bien là. Si on rappelle les éléments négatifs programmés, Baudry et Drouin absents. Guillaume fantomatique depuis 2009 et Sanz colosse au pied fragile sont de retour. Pour la rime, 4 buts encaissés à Tours.

Comment penser que l'on pourra s'en sortir sans ce supplément d'âme, ce "killer spirit" qui doit survolter nos efforts pour que le ballon emmène la tête du gardien au fond du but ou que le poteau soit rentrant plutôt que sortant.
Angers, Ajaccio, Strasbourg à venir et un point commun: aucun doute sur leur motivation, l1 pour deux d'entre eux et maintien pour les corses. Le mobile est donc connu pour légitimiser leur exploit face à nous.

Merci donc à Ajaccio pour cette victoire d'hier. La prise de conscience TROYENNE ne fait plus de doute et le matelat de points apparait bien illusoire. Reste à savoir comment le coach va provoquer ce déclic dans l'esprit des joueurs pour associer solidarité, effort, douleur et motivation de tueur. Un vrai challenge pour Batelli et une opportunité de démontrer des qualités d'entraineur dans le sens d'entrainer, de provoquer ce qu'il y a de meilleur dans chaque joueur et dans le groupe.

Je suis en train de regarder un reportage sur l'entrainement de l'AS St Etienne.
Et notre bon vieux alain perrin pour donner la hargne a ses joueurs et leur inculquer la haine de la défaite il impose un tour de terrain et tout le rangement du materiel d'entrainement à l'equipe qui perd le match interne "jaune" contre "orange" .
Si çà peut donner des idées à batelli

Pas vu le reportage, mais au regard des scénarios de l'Asse, il y a des parallèle à faire avec une collection de points abandonnés en fin de matchs. Nous rien que sur 2009 avec Chateauroux et Lens, ce sont 4 points qui changeraient beaucoup de choses dans la situation. Ces points ont disparu par un manque d'exigence et de forse de caractère, ce petit plus qui veut que tu ne laisse à personne le pain que tu as gagné parce que la faim qui t'anime est plus forte que toutes les motivations adverses.
Cette faim, il faut l'inculquer dans la tête de chaque joueur. Si c'est en leur faisant faire des tours de terrain ou des tours de France en bus (au lieu de l'avion confortable), alors il faut s'engager dans cette voie pour faire comprendre que le confort est réel à Troyes, mais qu'aujourd'hui on a brulé nos cartouches, manger notre pain blanc, consommer notre crédit à "la banque des espérances".
Fini donc les demi gestes, la comptabilité personnelle. Chaque prochain match est un combat à jouer avec exigence et engagement comme si c'était la dernière chance. Et proposer, proposer des solutions en permanence offensive et défensive pour perturber les certitudes adverses et que la douleur que provoquera tous ces efforts nous rappelle en permanence que c'est le combat de la dernière chance.
Contrairement au tennis, pas de barrages en vue. Le sauvetage est à gagner à chaque match, sans sursis à espérer.
Au coach de fixer des exigences précises individuelles et collectives avec un bilan motivé à chaque match par les images pour créer une dynamique positive et collective autour d'un esprit du jeu enfin établi.