L'Est Eclair du 5 juillet 2014 :
Estac/ Lionel Carole, la confirmation ?
Débarqué de Lisbonne l’été dernier, Lionel Carole souhaitait se relancer dans l’Aube. Chose faite. Lui reste à confirmer et, surtout, à gagner en régularité.
Formé à Nantes, où il a débuté chez les professionnels, Lionel Carole a rapidement pris la route de Lisbonne, répondant à l’appel du Benfica. Une expérience de vie énorme pour un résultat sportif décevant. « Je ne regrette rien, témoigne-t-il aujourd’hui, même si la parenthèse lisboète n’a pas répondu totalement à mes attentes. J’en retire malgré tout plus de positif que de négatif. »
Prêté dans un premier temps à Sedan, « où (il) n’a pas su s’imposer comme un titulaire indiscutable », le Martiniquais, né à Montreuil, a souhaité donner une nouvelle orientation à sa carrière en rejoignant les bords de Seine. « J’ai signé un contrat de trois ans ici, explique-t-il. J’ai découvert un club structuré, avec des gens compétents à tous les niveaux. À l’échelle du club, nous n’avons vraiment pas à nous plaindre. » Il a su tirer parti de ces bonnes conditions pour élever son niveau de jeu. « Mes débuts ont été un peu décevants, avoue-t-il. Il a fallu que je prenne mes marques, d’autant que j’avais loupé la préparation et que je n’avais que deux semaines d’entraînement dans les jambes. Mais cela s’est mieux passé ensuite, même si j’ai manqué de régularité. C’est d’ailleurs compliqué d’être constant dans le sport de haut niveau. »
Philosophe, le latéral gauche de l’Estac (le seul joueur à avoir participé aux 38 matches de championnat la saison dernière dans les rangs troyens) entend poursuivre ses progrès. « J’ai écrit une page la saison dernière, confie-t-il. Il me faut en écrire une autre, plus belle encore. » Il se servira de sa fin de saison, très prometteuse, pour surfer sur la vague. « Sur 40 matches, je n’ai délivré que quatre passes décisives, compte-t-il. Ce n’est pas suffisant. J’aimerais faire mieux, progresser dans ce domaine, être plus régulier aussi dans mes performances. »
Jean-Marc Furlan aimerait également le mettre en concurrence avec Quentin Othon. « Cela ne peut être que bénéfique, estime Carole. (il sourit) Quand il y a concurrence, on se bouge un peu plus les fesses. Ce ne peut être que positif pour le groupe… »