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RINCON est du voyage, pas NSAKALA.
Pas surprenant car, si RINCON est recordman des CSC avec 3 à son compteur lors des matchs allers, c'est un très bon joueur de tête qui pourrait être très utile si l'on mène et qu'il faut tenir le résultat (à NANCY, ils ont 4 joueurs très grands - tous à plus d'1m 90 - et "monstrueux" de la tête : SANE, SAMI, LOTIES et PUYGRENIER).
NSAKALA nous a privé de 2 victoires importantes cette année contre RENNES au SDA et à MARSEILLE. C'est un peu normal qu'il paie la note aujourd'hui alors qu'il ne faut plus rien lâcher.

La seule chose qui me semble interdite, c'est la défaite. Au pire, un nul pourrait suffire car NANCY prendrait un énorme coup sur la tête, persuadés qu'ils sont qu'ils vont gagner.
Laissons-les partir à l'abordage sous la pression de leur public et essayons de les contrer.
Je ne suis pas sûr que les EVIAN (chez les Verts), REIMS (contre LYON), SOCHAUX (contre AJACCIO) ou autre BREST (à BASTIA) marquent des points ce week-end, ce qui nous permettrait de grignoter 1 point sur une ou plusieurs de ces équipes.
Après cette 31ème journée, il restera tout de même encore 7 journées et 21 points à prendre !

Presque tous les observateurs prévoient une victoire de NANCY.
C'est ainsi le cas de L.FERNANDEZ et de JM.LARQUE.
En revanche, surprise, COURBIS donne l'ESTAC gagnante !

Au pire du pire un nul. Je pense cette fois qu'en cas de défaite la messe serait dite... (5 pts de retard sur Nancy avec le PSG à jouer derrière).

Vous n'êtes pas sérieux les gars ! La défaite ET le nul est interdit. Même avec une victoire, les chances resteraient minimes puisque nous dépendrons encore des autres.

ASNL : « UN NUL NE SATISFERAIT PERSONNE »

Le coach troyen Jean-Marc Furlan mesure l’importance du match qui attend son équipe et l’ASNL, demain à Picot. Il sait que les deux équipes ont besoin d’une victoire pour croire plus que jamais au maintien.

Jean Marc-Furlan est satisfait du jeu fourni par l’ESTAC. Il apprécie aussi les résultats enregistrés depuis la trêve, mais le retard est toujours là au classement. Son équipe est lanterne rouge avec deux points de retard sur Nancy et six sur le premier non-relégable.

Nancy. Jean-Marc Furlan et Troyes, c’est une longue histoire. Il était déjà coach de l’ESTAC lors de la fameuse victoire obtenue à neuf par l’ASNL à Picot face aux Troyens, lors du championnat de L2 2004-2005. L’entraîneur, révélé par les épopées de Libourne en Coupe de France au tout début des années 2000, a quand même quitté l’ESTAC depuis : il est passé par Strasbourg et Nantes, mais il est revenu dans l’Aube en 2010 et c’est lui qui a fait remonter le club en L1 l’an passé. Le président troyen Daniel Masoni a même décidé, l’automne dernier, de prolonger le contrat de Furlan de quatre ans, jusqu’en 2017, alors que l’ESTAC se trouvait déjà en bas du tableau. En général, c’est l’inverse : quand une équipe est en mauvaise posture, le président cherche plutôt à rompre le contrat du coach… Mais à Troyes, Jean-Marc Furlan est la pierre angulaire d’un vrai projet de jeu.

L’ESTAC est relégable depuis le tout début du championnat, mais ça n’a jamais été la crise, bien au contraire. Comment l’expliquez-vous ?

Il faut comprendre qu’on est monté en L1 la saison dernière alors que l’objectif, au départ, était de se maintenir en L2. Avec l’ensemble du club, on a décidé à ce moment-là de ne faire aucune dépense pour équilibrer les comptes et être en bonne situation financière, quels que soient les résultats sportifs cette saison. On a également vendu Obbadi à Monaco en janvier, parce que la proposition ne pouvait pas se refuser. Par rapport à tout ça, c’est normal d’avoir mis du temps pour arriver au niveau de la L1. La première moitié du championnat a été difficile, mais on s’en doutait. Depuis la trêve, on est mieux : on est 15e au classement des matches retour.

Et la plupart des observateurs s’accordent à dire que Troyes joue bien. Qu’en pensez-vous ?

C’est une vraie philosophie, c’est ma conviction profonde. J’ai toujours imaginé qu’une équipe devait s’en sortir par le jeu. Après, il nous a manqué l’expérience de la L1 pour faire de meilleurs résultats, notamment lors des matches aller. On a laissé filer beaucoup de points en fin de rencontre (14 points perdus lors des dix dernières minutes !). Ça s’est souvent produit contre des équipes très solides du championnat, ce n’est pas un hasard.

À l’aller contre Nancy, vous étiez en revanche revenus à 3-3 en étant menés 3-1 à neuf minutes de la fin…

C’était un match de folie, on avait même eu la balle du 4-3 à la dernière seconde. J’ai un groupe très sain, capable de réagir même dans les moments les plus difficiles.

« L’ASNL est supérieure à pas mal d’équipes »

Ce match retour peut-il être comparé à une finale compte tenu de la situation des deux équipes ?

Il ne faut pas que ça nous tétanise, mais il est certain que ce match a beaucoup d’importance. Après, il ne restera plus que sept journées. Notre problème, comme celui de Nancy, c’est qu’on a du retard et qu’on tombe sur des équipes qui tournent bien devant, à l’image de Reims et Sochaux. C’est donc difficile de revenir sur eux.

L’ASNL possède deux points de plus que l’ESTAC. Cela change-t-il beaucoup de choses dans votre approche du match ?

Je préférerais être à la place de Nancy, mais je crois que les deux équipes ont besoin d’une victoire. On n’a pas encore gagné à l’extérieur cette saison, on sait que c’est une chose qui nous pénalise beaucoup au classement. Un nul ne satisferait personne, ce ne serait pas une bonne opération pour nous, ni pour l’ASNL je pense. La lutte pour le maintien, ce n’est pas un duel entre Nancy et Troyes : c’est un combat avec plusieurs équipes qui ont de l’avance.

Les deux clubs peuvent-ils se sauver ensemble ?

Ça paraît compliqué, mais mathématiquement, tout reste possible.

À votre avis, le résultat de samedi aura-t-il une incidence sur le quart de finale de Coupe de France prévu au Stade de l’Aube, le 16 avril ?

Pas du tout. Il s’agira d’un contexte totalement différent. En plus, une autre journée de championnat se sera écoulée entre les deux matches.

Que vous inspire le redressement spectaculaire de l’ASNL, qui ne comptait que onze points à la trêve ?

Je ne suis pas étonné. Nancy a un potentiel, beaucoup plus que nous. Je pense même que l’ASNL est supérieure à pas mal d’équipes dans ce championnat. La surprise, pour moi, c’est d’avoir vu les Nancéiens aussi mal classés à la fin de la phase aller.

C’est de l’intox ou de la pommade d’avant-match ?

Non, je le pense sincèrement.

Pour la rencontre contre Troyes, chaque abonné pourra inviter deux personnes de son choix. Cette offre est valable aujourd’hui encore, dans la limite des places disponibles. Pour en bénéficier, les abonnés ont deux options. Soit télécharger un coupon sur le site officiel du club, le remplir et le renvoyer par mail. Soit se rendre à la billetterie du stade Marcel-Picot, de 14 h à 17 h 30, et y présenter leur PASS abonné.

Source : l'Est républicain

Je pense au contraire qu'une victoire, à laquelle je ne crois malheureusement pas, nous ferait faire un grand pas vers le maintien.
En effet, on dépasserait NANCY (qui serait définitivement KO, à mon avis) et on reviendrait sans doute à 1 ou 2 points de BREST (en perdition, avec de graves problèmes internes) et à 3 points de EVIAN (que je ne vois pas gagner à SAINT-ETIENNE qui joue l'Europe), que l'on recevra d'ici peu.
Et rien ne dit que REIMS va battre LYON et que SOCHAUX va battre AJACCIO.
... Mais j'ai bien peur de la défaite, après avoir bien joué, comme d'habitude à l'extérieur.

palexandre a écrit :Je pense au contraire qu'une victoire, à laquelle je ne crois malheureusement pas, nous ferait faire un grand pas vers le maintien.
En effet, on dépasserait NANCY (qui serait définitivement KO, à mon avis) et on reviendrait sans doute à 1 ou 2 points de BREST (en perdition, avec de graves problèmes internes) et à 3 points de EVIAN (que je ne vois pas gagner à SAINT-ETIENNE qui joue l'Europe), que l'on recevra d'ici peu.
Et rien ne dit que REIMS va battre LYON et que SOCHAUX va battre AJACCIO.
... Mais j'ai bien peur de la défaite, après avoir bien joué, comme d'habitude à l'extérieur.

Qu'est-ce qu'il t'arrive? D'habitude tu vois l'Estac perdre et tous les autres gagner et aujourd’hui c'est l'inverse

j'ai toujours été d'un naturel optimiste mais ce match je ne le sens pas. J'ai bien peur que nancy nous bouffe dans l'envie et impose un défi physique auquel les joueurs ne saurons pas répondre. En d'autres termes demain à 22h, l'estac aura un pied et 4 orteils en L2.