Re: [L1 / J25] ESTAC - SOCHAUX - Sam 9/02 20 heures
Posté : 09 févr. 2013, 10:40
FC Sochaux : Acteurs de leur propre destin
Plutôt que se laisser inhiber par la tension évidente avant le match décisif à Troyes ce soir (20 h), les Sochaliens sont bien décidés à rester maîtres de leur destin, et à croquer dans cette rencontre avec une constante envie d’aller de l’avant.
Ce sera l’un de ces matches anonymes dont la France du foot se moque éperdument. L’une de ces soirées qui n’a fait, ne fait toujours pas, et ne fera jamais rêver un amateur de ballon rond. Mais qui, pour les clubs concernés, revêt une importance primordiale. Pour ne pas dire vitale. Ce ne sont pas Troyes et Sochaux qui prétendront le contraire, eux qui, en cette froide soirée de samedi, joueront, l’un en face de l’autre, une carte capitale dans la course au maintien. Tout cela pendant que, dans le même temps, Nancy et Reims, autres formations en souffrance, en découdront au stade Marcel-Picot.
Alors, le FCSM, qui reste sur deux revers consécutifs, laissera-t-il l’Estac revenir à deux longueurs, ou l’éloignera-t-il à huit points, une sorte de gouffre à cet instant de la saison ? Éric Hély, fidèle à ses habitudes, botte en touche à ce sujet. Préférant rester sur sa ligne de conduite, et se concentrer uniquement sur le jeu de son équipe. « Mon but, c’est d’optimiser notre potentiel, lançait hier le coach doubiste. Toute la semaine, la question a été : comment faire prendre conscience aux joueurs de leur potentiel ? Parce que lorsqu’on voit la deuxième mi-temps contre Saint-Étienne, c’est flagrant qu’on en a. Mais c’est un potentiel à hauts risques, car on a besoin de presser haut, de défendre en avançant pour s’exprimer à notre maximum ». On l’aura compris, les « Jaune et Bleu » n’ont pas prévu d’attendre dans leur camp les Aubois ce soir, ou de subir les débats. Pour mettre en difficulté les coéquipiers de Jérémie Bréchet, ils comptent plutôt développer leur football habituel, fait d’un pressing soutenu et d’une volonté constante d’aller de l’avant. « De toute manière, quand on n’exerce pas une pression sur l’adversaire, on rentre dans un faux rythme, reprend Hély. Il faut donc accepter de prendre des risques, même à l’extérieur. Au niveau énergétique, c’est très exigeant certes, mais c’est le prix à payer pour obtenir des résultats ». En prônant cette méthodologie, le coach sochalien s’expose à un danger : celui d’être pris en contre-attaque. Mais personne ne lui reprochera de faire preuve d’autant d’ambition en termes d’engagement et de qualité de jeu. « Attention, faire un match plein ne veut pas dire non plus être flamboyant pendant 90 minutes », précise-t-il. Il y a cinq ans, en effet, le FCSM n’avait pas spécialement brillé lors du dernier match en date disputé à Troyes. Romain Pitau avait pourtant inscrit le seul but du match, et offert trois points aux siens qui, pour le coup, évoluaient dans un maillot de couleur rose.
La génération 2012-2013 espère voir la vie d’une couleur identique aujourd’hui aux alentours de 22 h…
L’adversaire : Troyes sur sa lancée
Remis de ses soucis physiques, Jérémie Bréchet dirigera la défense troyenne ce soir face au FCSM
Invaincus depuis trois matches et auteurs d’un bon nul à Lille (1-1), les Aubois abordent en confiance ce match face au FCSM.
Même si le succès de Nancy à Marseille les a précipités à la dernière place du classement, les Troyens afichent ces jours-ci un moral d’acier. Et pour cause : après leur tranquille qualification en Coupe de France à Fontenay (0-5), ils ont battu Brest (2-1), puis ramené un nul de Lille (1-1). Une bonne série qui conservent intactes leurs chances de maintien, surtout en cas de bonne performance ce soir au stade de l’Aube. Pour ce faire, l’Estac pourra, qui plus est, compter sur un effectif pratiquement au complet. Si Sébastien Grax, opéré d’un genou (cartilage) est absent pour une longue période, tout le reste de l’effectif est sur le pont. On verra donc en action ce soir un certain Jérémie Bréchet en défense centrale aux côtés de Jarjat, mais aussi de jeunes et prometteurs joueurs offensifs : Camus, et le tout jeune Corentin Jean seul en pointe.
Troyes : Thuram-Ulien - Faussurier, Jarjat, Bréchet, Othon - Ngoyi, Enza-Yamissi (cap) - Camus, Nivet, Darbion - Jean
Source : pays.fr
Plutôt que se laisser inhiber par la tension évidente avant le match décisif à Troyes ce soir (20 h), les Sochaliens sont bien décidés à rester maîtres de leur destin, et à croquer dans cette rencontre avec une constante envie d’aller de l’avant.
Ce sera l’un de ces matches anonymes dont la France du foot se moque éperdument. L’une de ces soirées qui n’a fait, ne fait toujours pas, et ne fera jamais rêver un amateur de ballon rond. Mais qui, pour les clubs concernés, revêt une importance primordiale. Pour ne pas dire vitale. Ce ne sont pas Troyes et Sochaux qui prétendront le contraire, eux qui, en cette froide soirée de samedi, joueront, l’un en face de l’autre, une carte capitale dans la course au maintien. Tout cela pendant que, dans le même temps, Nancy et Reims, autres formations en souffrance, en découdront au stade Marcel-Picot.
Alors, le FCSM, qui reste sur deux revers consécutifs, laissera-t-il l’Estac revenir à deux longueurs, ou l’éloignera-t-il à huit points, une sorte de gouffre à cet instant de la saison ? Éric Hély, fidèle à ses habitudes, botte en touche à ce sujet. Préférant rester sur sa ligne de conduite, et se concentrer uniquement sur le jeu de son équipe. « Mon but, c’est d’optimiser notre potentiel, lançait hier le coach doubiste. Toute la semaine, la question a été : comment faire prendre conscience aux joueurs de leur potentiel ? Parce que lorsqu’on voit la deuxième mi-temps contre Saint-Étienne, c’est flagrant qu’on en a. Mais c’est un potentiel à hauts risques, car on a besoin de presser haut, de défendre en avançant pour s’exprimer à notre maximum ». On l’aura compris, les « Jaune et Bleu » n’ont pas prévu d’attendre dans leur camp les Aubois ce soir, ou de subir les débats. Pour mettre en difficulté les coéquipiers de Jérémie Bréchet, ils comptent plutôt développer leur football habituel, fait d’un pressing soutenu et d’une volonté constante d’aller de l’avant. « De toute manière, quand on n’exerce pas une pression sur l’adversaire, on rentre dans un faux rythme, reprend Hély. Il faut donc accepter de prendre des risques, même à l’extérieur. Au niveau énergétique, c’est très exigeant certes, mais c’est le prix à payer pour obtenir des résultats ». En prônant cette méthodologie, le coach sochalien s’expose à un danger : celui d’être pris en contre-attaque. Mais personne ne lui reprochera de faire preuve d’autant d’ambition en termes d’engagement et de qualité de jeu. « Attention, faire un match plein ne veut pas dire non plus être flamboyant pendant 90 minutes », précise-t-il. Il y a cinq ans, en effet, le FCSM n’avait pas spécialement brillé lors du dernier match en date disputé à Troyes. Romain Pitau avait pourtant inscrit le seul but du match, et offert trois points aux siens qui, pour le coup, évoluaient dans un maillot de couleur rose.
La génération 2012-2013 espère voir la vie d’une couleur identique aujourd’hui aux alentours de 22 h…
L’adversaire : Troyes sur sa lancée
Remis de ses soucis physiques, Jérémie Bréchet dirigera la défense troyenne ce soir face au FCSM
Invaincus depuis trois matches et auteurs d’un bon nul à Lille (1-1), les Aubois abordent en confiance ce match face au FCSM.
Même si le succès de Nancy à Marseille les a précipités à la dernière place du classement, les Troyens afichent ces jours-ci un moral d’acier. Et pour cause : après leur tranquille qualification en Coupe de France à Fontenay (0-5), ils ont battu Brest (2-1), puis ramené un nul de Lille (1-1). Une bonne série qui conservent intactes leurs chances de maintien, surtout en cas de bonne performance ce soir au stade de l’Aube. Pour ce faire, l’Estac pourra, qui plus est, compter sur un effectif pratiquement au complet. Si Sébastien Grax, opéré d’un genou (cartilage) est absent pour une longue période, tout le reste de l’effectif est sur le pont. On verra donc en action ce soir un certain Jérémie Bréchet en défense centrale aux côtés de Jarjat, mais aussi de jeunes et prometteurs joueurs offensifs : Camus, et le tout jeune Corentin Jean seul en pointe.
Troyes : Thuram-Ulien - Faussurier, Jarjat, Bréchet, Othon - Ngoyi, Enza-Yamissi (cap) - Camus, Nivet, Darbion - Jean
Source : pays.fr