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Filip Krastev (janvier - août 2021)
- ddenchev1
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- Enregistré le : 10 janv. 2021, 16:58
- jerem
- International
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- Enregistré le : 12 sept. 2020, 22:16
Re: Filip Krastev (janvier - août 2021)
Titulaire avec l'équipe de Bulgarie hier. Victoire 5-1 contre Gibraltar
- jerem2
- Pro
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- Enregistré le : 27 juil. 2023, 20:26
Re: Filip Krastev (janvier - août 2021)
Transféré au Los Angeles FC
- jerem2
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- Enregistré le : 27 juil. 2023, 20:26
Re: Filip Krastev (janvier - août 2021)
Buteur avant hier avec Los Angeles
- jerem2
- Pro
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- Enregistré le : 27 juil. 2023, 20:26
Re: Filip Krastev (janvier - août 2021)
Parti de Los Angeles FC pour PEC Zwolle en L1 néerlandaise.
- Kevin-10
- Contributeur
- Messages : 12599
- Enregistré le : 25 juil. 2008, 15:06
- Localisation : Sainte-Savine
- Contact :
Re: Filip Krastev (janvier - août 2021)
Il devait rejoindre Nantes pour un prêt d'un an mais le club a fait volte-face suite à une histoire d'agents.
Il appartient toujours à Lommel après une nombreuse série de prêts.
Il appartient toujours à Lommel après une nombreuse série de prêts.
- jerem2
- Pro
- Messages : 2427
- Enregistré le : 27 juil. 2023, 20:26
Re: Filip Krastev (janvier - août 2021)
Avec Zwolle, a mis un doublé aujourd'hui contre le PSV, leader du championnat. 4e but en 17 matches (+ 2 passes dé)
- jerem2
- Pro
- Messages : 2427
- Enregistré le : 27 juil. 2023, 20:26
Re: Filip Krastev (janvier - août 2021)
ITV sur Flashscore
Le milieu de terrain bulgare Filip Krastev est pressenti pour rejoindre Gérone, en Liga, entre autres. Flashscore a eu l'occasion de discuter avec lui de sa carrière et de son avenir, notamment avec le club néerlandais du PEC Zwolle.
Dans cette longue interview ,Krastev parle de son passage en Eredivisie néerlandaise, de son passage en MLS et de ses rencontres avec Lionel Messi , ainsi que de son rêve de jouer en Liga aux côtés des meilleurs joueurs du monde.
Vous avez disputé 32 matchs, marqué six buts et délivré quatre passes décisives cette saison. Quel bilan tirez-vous personnellement de cette saison pour vous et votre équipe ?
« Tout d'abord, je remercie Dieu d'être resté en bonne santé, ce qui m'a permis de disputer presque tous les matchs. Je suis satisfait de la performance de l'équipe et de ma performance personnelle, surtout en deuxième partie de saison. Je pense avoir fait de bons matchs. »
En peu de temps, vous êtes devenu l'un des chouchous des supporters. Comment avez-vous perçu leur soutien et que pensez-vous de la culture des supporters aux Pays-Bas, et plus particulièrement à Zwolle ?
Les supporters sont incroyablement dévoués ; ils aiment le football et soutiennent leurs équipes, quel que soit le résultat. Notre stade a affiché complet à chaque match à domicile. Des milliers d'abonnements ont déjà été vendus pour la saison prochaine (plus de 7 000 à ce jour), même si l'abonnement actuel vient de se terminer.
À la fin de cette saison, vous avez disputé le plus grand nombre de matchs de votre carrière en Eredivisie. Parlez-nous de ce championnat, de son style de jeu et de sa qualité. Qu'y avez-vous appris et quelle a été l'importance de votre passage aux Pays-Bas pour votre carrière ?
« Zwolle est le club le plus important de ma carrière jusqu'à présent, car c'est le premier en championnat majeur où j'ai réussi à m'imposer. J'espère aussi que ce sera la dernière étape avant d'atteindre mon grand objectif : jouer dans l'un des cinq meilleurs championnats européens. »
« Quant au style, c'est un football rapide et ouvert, avec des matchs à haut score. Le championnat néerlandais est très adapté aux jeunes joueurs en pleine croissance, c'est pourquoi tant de talents en émergent. C'était une grande avancée dans mon développement. »
Quel a été votre match ou moment le plus inoubliable avec le PEC Zwolle ?
Je me souviendrai sans aucun doute longtemps du match contre le PSV en janvier : l'euphorie, l'ambiance au stade. J'ai marqué deux magnifiques buts, délivré une passe décisive, et le meilleur, c'est que nous avons gagné. Mais j'ai aussi réalisé d'autres belles performances par la suite.
Bien avant la fin de la saison, les spéculations ont commencé sur votre avenir : plusieurs médias européens ont évoqué dès mars un transfert en Liga ( Gérone ), en Serie A ( Sassuolo ) et même en Bundesliga ( Wolfsburg ). Quel est l'avenir pour vous, et quand pouvons-nous espérer des précisions sur votre nouveau club ?
Pour l'instant, je ne sais pas encore où je jouerai la saison prochaine ni quelles sont mes options. J'espère que les choses se préciseront très bientôt. J'ai toujours visé le plus haut niveau en tant que footballeur. Je n'ai pas de préférence particulière concernant le championnat, tant qu'il fait partie des cinq meilleurs d'Europe.
Il y a même eu des gros titres sur un intérêt du CSKA Sofia . À ce stade de votre carrière, un retour en Bulgarie est-il envisageable ?
Personne au CSKA ne m'a contacté personnellement. Mes deux clubs préférés en Bulgarie seront toujours le Slavia et le Levski, et je serais ravi de jouer à nouveau pour l'un d'eux un jour. Mais pour l'instant, je ne pense pas que je retournerai en championnat bulgare. Je suis concentré ailleurs : je veux jouer au football au plus haut niveau.
Gérone semble être le club le plus souvent cité comme votre prochaine destination, probablement en raison de son lien avec City Group. Aimeriez-vous jouer en Liga ?
Le championnat espagnol est sans aucun doute unique. Ce serait un rêve devenu réalité d'en faire partie, quelle que soit l'équipe. Pour moi, ce serait un immense défi, mais aussi un immense plaisir de jouer avec de tels joueurs et à ce niveau, car en Liga, chaque match est de haut niveau.
Y a-t-il quelque chose qui rend la Liga et son football plus attrayants pour vous par rapport aux autres ligues ?
Tout le monde sait que le football là-bas est très technique, reposant sur l'adresse pure, souvent plus que sur le physique ou même la tactique. Mais le jeu est devenu dynamique partout, il faut donc être très bien préparé, quel que soit le championnat.
« Le championnat espagnol place la barre très haut, et il faut être un joueur complet et prêt dans tous les aspects pour y réussir. »
Si vous jouez en Liga, vous aurez l'occasion d'affronter certains des meilleurs joueurs du monde : Lamine Yamal , Robert Lewandowski , Kylian Mbappé et Vinicius Junior . Est-ce une possibilité pour un avenir proche ?
Ce serait aussi un rêve devenu réalité. Mon objectif a toujours été de jouer contre les meilleurs joueurs du monde et de montrer ce dont je suis capable. Ce serait une grande satisfaction et une excellente occasion de démontrer mes qualités.
« Si j'arrive à jouer régulièrement des matchs contre le Real Madrid , Barcelone et d'autres grandes équipes espagnoles, je serai extrêmement motivé et heureux, car cela signifierait que j'ai réalisé un rêve d'enfant. »
En parlant de Lamine Yamal, la Bulgarie affrontera l'Espagne début septembre ; il est donc possible que vous l'affrontiez également en sélection nationale. Qu'en pensez-vous ?
Les qualifications débutent par le match le plus excitant de tous : contre l'Espagne, à domicile. Ce sera incroyable d'affronter les champions d'Europe. C'est l'une des meilleures équipes du monde et, bien sûr, ce sera très difficile.
« Mais dans un tel match, il faut y aller avec confiance, sans pression, simplement savourer, se donner à 100 %, tout donner sur le terrain. Si nous voulons obtenir un résultat, nous le ferons uniquement grâce au jeu collectif, car c'est la seule façon d'obtenir quelque chose d'une équipe comme l'Espagne. »
Bien sûr, compte tenu de sa situation actuelle et de ses adversaires, l'équipe nationale bulgare est considérée comme un outsider absolu dans ce groupe. Est-il encore possible que vous, les joueurs, et le staff technique, puissiez prouver que tout le monde a tort sur le terrain ?
Il faut rester calme et serein. Il est clair que personne ne nous considère comme des prétendants dans un tel groupe, mais nous pouvons en profiter pour jouer sans pression et montrer notre meilleur niveau. La Turquie et la Géorgie ont également des équipes de qualité et seront favorites face à nous, comme chacun le sait. Mais je pense que nous aurons plus de chances contre elles ; il nous faut simplement mieux jouer pour obtenir des résultats et, d'une manière ou d'une autre, nous qualifier pour la Coupe du monde.
Nous ne pouvons pas nous fier uniquement à l'espoir ou aux buts chanceux ; cela ne nous mènera pas loin. Nous devons jouer avec confiance et essayer de dominer ces équipes. Au final, chacun de ces matchs devrait être un plaisir à jouer, et j'espère que nous représenterons l'équipe nationale de la meilleure façon possible afin de quitter le terrain la tête haute, quel que soit le résultat.
Constatez-vous personnellement une évolution ou une croissance dans l'équipe nationale, et que manque-t-il encore pour qu'elle soit plus compétitive ?
Malheureusement, je dois admettre qu'il n'y a pas eu de progrès significatifs, plutôt des éclairs occasionnels. Nous devons élever le niveau, individuellement et collectivement, si nous voulons être compétitifs, surtout lors des prochains matchs, où les adversaires seront bien plus forts que ceux que nous avons affrontés en Ligue des Nations.
Je dois vous interroger sur l'un de vos anciens entraîneurs, Stanimir Stoilov. Il a réalisé une bonne saison en Süper Lig turque, malgré un printemps un peu difficile. Que pensez-vous de ses performances avec Göztepe jusqu'à présent ?
« J'ai pu regarder quelques-uns de leurs matchs à la télévision avec des amis. Je pense que Goztepe a fait une bonne saison : ils ont battu Besiktas et d'autres bonnes équipes.
Stanimir Stoilov restera toujours une personne spéciale pour moi, l'entraîneur le plus important de ma carrière jusqu'à présent. Nous restons en contact et nous nous parlons toujours au téléphone. Je serais ravi de jouer à nouveau sous sa direction un jour.
Avant votre prêt au PEC Zwolle, vous avez vécu une courte aventure américaine. Parlez-nous un peu de votre séjour à Los Angeles : comment s'est passée cette expérience ?
« Une aventure intéressante, même si elle n'a pas duré longtemps. J'ai beaucoup aimé, surtout la vie en dehors du terrain : le style de vie, la mode, la musique, ce genre de choses. Côté football, je ne peux pas trop en dire, car je n'y suis pas resté longtemps. C'était plutôt une étape de transition dans ma carrière, car j'ai toujours rêvé de jouer dans les grands championnats européens. »
Vous avez affronté Lionel Messi pendant une dizaine de minutes lors d'un match à Los Angeles en septembre 2023. Que retenez-vous de ce match ? Quel a été l'impact de Messi sur la ligue ?
L'engouement autour de ce match était indescriptible. J'étais censé être titulaire, du moins c'est ce que l'entraîneur m'avait dit avant le match, mais il a changé d'avis à la dernière minute, et j'étais très en colère contre lui. Finalement, il m'a fait jouer alors que le match était déjà joué.
« Avec le recul, je suis reconnaissant d'avoir eu la chance d'être sur le terrain aux côtés de la plus grande légende vivante du football. C'est un souvenir que je garderai à jamais gravé dans ma mémoire. Bien sûr, Messi attire énormément l'attention ; il représente la meilleure promotion possible pour le football américain. »
Quelle a été votre impression du niveau de la MLS ? Le mois prochain, les États-Unis accueilleront la Coupe du Monde des Clubs, et l'année prochaine, la Coupe du Monde aux côtés du Canada et du Mexique. Leur objectif est clairement de rivaliser avec les meilleurs championnats européens. En sont-ils vraiment proches ?
« Ils ont de bons joueurs individuels, mais globalement, ils sont encore loin des meilleurs championnats européens, à mon avis. C'est peut-être dû au style de jeu, puisque la plupart des entraîneurs sont américains. »
Comment évaluez-vous votre évolution globale en tant que footballeur jusqu'à présent ? Vous avez 23 ans et possédez déjà une belle expérience, notamment internationale. Où vos rêves vous mènent-ils ? Où vous voyez-vous dans cinq à dix ans ?
Je pense que je suis sur la bonne voie. J'ai appris à me débrouiller seul, où que je sois, même si ma famille m'a toujours soutenu. J'ai traversé des moments difficiles, mais je ne me suis jamais laissé décourager ni abandonner. Je ne me laisse pas non plus monter à la tête par le succès dans les bons moments.
« Le mental, dans le sport comme dans la vie, est primordial. Il faut éviter les hauts et les bas extrêmes. Je suis motivé par mon amour du jeu, du football. Je veux jouer au plus haut niveau, dans un grand club, et je fais tout mon possible pour y parvenir. »
Les experts et les supporters louent toujours votre maîtrise du ballon, vos dribbles et vos tirs lointains. Sont-ce là vos points forts ? Si vous deviez indiquer un domaine dans lequel vous devez encore progresser, lequel choisiriez-vous ?
« La concentration, les petits détails et la prise de décision sont des choses que je peux encore améliorer. »
Quels conseils donneriez-vous à un jeune footballeur qui débute dans le football professionnel ?
Ne vous focalisez pas sur les réseaux sociaux ou les biens matériels ; si vous réussissez, ces avantages viendront de toute façon. Le plus important est d'aimer le jeu. Cela devrait être votre moteur. Dans les moments difficiles, souvenez-vous toujours que c'est pour cela que vous avez commencé à jouer, et revenez sans cesse à cet amour.
Le milieu de terrain bulgare Filip Krastev est pressenti pour rejoindre Gérone, en Liga, entre autres. Flashscore a eu l'occasion de discuter avec lui de sa carrière et de son avenir, notamment avec le club néerlandais du PEC Zwolle.
Dans cette longue interview ,Krastev parle de son passage en Eredivisie néerlandaise, de son passage en MLS et de ses rencontres avec Lionel Messi , ainsi que de son rêve de jouer en Liga aux côtés des meilleurs joueurs du monde.
Vous avez disputé 32 matchs, marqué six buts et délivré quatre passes décisives cette saison. Quel bilan tirez-vous personnellement de cette saison pour vous et votre équipe ?
« Tout d'abord, je remercie Dieu d'être resté en bonne santé, ce qui m'a permis de disputer presque tous les matchs. Je suis satisfait de la performance de l'équipe et de ma performance personnelle, surtout en deuxième partie de saison. Je pense avoir fait de bons matchs. »
En peu de temps, vous êtes devenu l'un des chouchous des supporters. Comment avez-vous perçu leur soutien et que pensez-vous de la culture des supporters aux Pays-Bas, et plus particulièrement à Zwolle ?
Les supporters sont incroyablement dévoués ; ils aiment le football et soutiennent leurs équipes, quel que soit le résultat. Notre stade a affiché complet à chaque match à domicile. Des milliers d'abonnements ont déjà été vendus pour la saison prochaine (plus de 7 000 à ce jour), même si l'abonnement actuel vient de se terminer.
À la fin de cette saison, vous avez disputé le plus grand nombre de matchs de votre carrière en Eredivisie. Parlez-nous de ce championnat, de son style de jeu et de sa qualité. Qu'y avez-vous appris et quelle a été l'importance de votre passage aux Pays-Bas pour votre carrière ?
« Zwolle est le club le plus important de ma carrière jusqu'à présent, car c'est le premier en championnat majeur où j'ai réussi à m'imposer. J'espère aussi que ce sera la dernière étape avant d'atteindre mon grand objectif : jouer dans l'un des cinq meilleurs championnats européens. »
« Quant au style, c'est un football rapide et ouvert, avec des matchs à haut score. Le championnat néerlandais est très adapté aux jeunes joueurs en pleine croissance, c'est pourquoi tant de talents en émergent. C'était une grande avancée dans mon développement. »
Quel a été votre match ou moment le plus inoubliable avec le PEC Zwolle ?
Je me souviendrai sans aucun doute longtemps du match contre le PSV en janvier : l'euphorie, l'ambiance au stade. J'ai marqué deux magnifiques buts, délivré une passe décisive, et le meilleur, c'est que nous avons gagné. Mais j'ai aussi réalisé d'autres belles performances par la suite.
Bien avant la fin de la saison, les spéculations ont commencé sur votre avenir : plusieurs médias européens ont évoqué dès mars un transfert en Liga ( Gérone ), en Serie A ( Sassuolo ) et même en Bundesliga ( Wolfsburg ). Quel est l'avenir pour vous, et quand pouvons-nous espérer des précisions sur votre nouveau club ?
Pour l'instant, je ne sais pas encore où je jouerai la saison prochaine ni quelles sont mes options. J'espère que les choses se préciseront très bientôt. J'ai toujours visé le plus haut niveau en tant que footballeur. Je n'ai pas de préférence particulière concernant le championnat, tant qu'il fait partie des cinq meilleurs d'Europe.
Il y a même eu des gros titres sur un intérêt du CSKA Sofia . À ce stade de votre carrière, un retour en Bulgarie est-il envisageable ?
Personne au CSKA ne m'a contacté personnellement. Mes deux clubs préférés en Bulgarie seront toujours le Slavia et le Levski, et je serais ravi de jouer à nouveau pour l'un d'eux un jour. Mais pour l'instant, je ne pense pas que je retournerai en championnat bulgare. Je suis concentré ailleurs : je veux jouer au football au plus haut niveau.
Gérone semble être le club le plus souvent cité comme votre prochaine destination, probablement en raison de son lien avec City Group. Aimeriez-vous jouer en Liga ?
Le championnat espagnol est sans aucun doute unique. Ce serait un rêve devenu réalité d'en faire partie, quelle que soit l'équipe. Pour moi, ce serait un immense défi, mais aussi un immense plaisir de jouer avec de tels joueurs et à ce niveau, car en Liga, chaque match est de haut niveau.
Y a-t-il quelque chose qui rend la Liga et son football plus attrayants pour vous par rapport aux autres ligues ?
Tout le monde sait que le football là-bas est très technique, reposant sur l'adresse pure, souvent plus que sur le physique ou même la tactique. Mais le jeu est devenu dynamique partout, il faut donc être très bien préparé, quel que soit le championnat.
« Le championnat espagnol place la barre très haut, et il faut être un joueur complet et prêt dans tous les aspects pour y réussir. »
Si vous jouez en Liga, vous aurez l'occasion d'affronter certains des meilleurs joueurs du monde : Lamine Yamal , Robert Lewandowski , Kylian Mbappé et Vinicius Junior . Est-ce une possibilité pour un avenir proche ?
Ce serait aussi un rêve devenu réalité. Mon objectif a toujours été de jouer contre les meilleurs joueurs du monde et de montrer ce dont je suis capable. Ce serait une grande satisfaction et une excellente occasion de démontrer mes qualités.
« Si j'arrive à jouer régulièrement des matchs contre le Real Madrid , Barcelone et d'autres grandes équipes espagnoles, je serai extrêmement motivé et heureux, car cela signifierait que j'ai réalisé un rêve d'enfant. »
En parlant de Lamine Yamal, la Bulgarie affrontera l'Espagne début septembre ; il est donc possible que vous l'affrontiez également en sélection nationale. Qu'en pensez-vous ?
Les qualifications débutent par le match le plus excitant de tous : contre l'Espagne, à domicile. Ce sera incroyable d'affronter les champions d'Europe. C'est l'une des meilleures équipes du monde et, bien sûr, ce sera très difficile.
« Mais dans un tel match, il faut y aller avec confiance, sans pression, simplement savourer, se donner à 100 %, tout donner sur le terrain. Si nous voulons obtenir un résultat, nous le ferons uniquement grâce au jeu collectif, car c'est la seule façon d'obtenir quelque chose d'une équipe comme l'Espagne. »
Bien sûr, compte tenu de sa situation actuelle et de ses adversaires, l'équipe nationale bulgare est considérée comme un outsider absolu dans ce groupe. Est-il encore possible que vous, les joueurs, et le staff technique, puissiez prouver que tout le monde a tort sur le terrain ?
Il faut rester calme et serein. Il est clair que personne ne nous considère comme des prétendants dans un tel groupe, mais nous pouvons en profiter pour jouer sans pression et montrer notre meilleur niveau. La Turquie et la Géorgie ont également des équipes de qualité et seront favorites face à nous, comme chacun le sait. Mais je pense que nous aurons plus de chances contre elles ; il nous faut simplement mieux jouer pour obtenir des résultats et, d'une manière ou d'une autre, nous qualifier pour la Coupe du monde.
Nous ne pouvons pas nous fier uniquement à l'espoir ou aux buts chanceux ; cela ne nous mènera pas loin. Nous devons jouer avec confiance et essayer de dominer ces équipes. Au final, chacun de ces matchs devrait être un plaisir à jouer, et j'espère que nous représenterons l'équipe nationale de la meilleure façon possible afin de quitter le terrain la tête haute, quel que soit le résultat.
Constatez-vous personnellement une évolution ou une croissance dans l'équipe nationale, et que manque-t-il encore pour qu'elle soit plus compétitive ?
Malheureusement, je dois admettre qu'il n'y a pas eu de progrès significatifs, plutôt des éclairs occasionnels. Nous devons élever le niveau, individuellement et collectivement, si nous voulons être compétitifs, surtout lors des prochains matchs, où les adversaires seront bien plus forts que ceux que nous avons affrontés en Ligue des Nations.
Je dois vous interroger sur l'un de vos anciens entraîneurs, Stanimir Stoilov. Il a réalisé une bonne saison en Süper Lig turque, malgré un printemps un peu difficile. Que pensez-vous de ses performances avec Göztepe jusqu'à présent ?
« J'ai pu regarder quelques-uns de leurs matchs à la télévision avec des amis. Je pense que Goztepe a fait une bonne saison : ils ont battu Besiktas et d'autres bonnes équipes.
Stanimir Stoilov restera toujours une personne spéciale pour moi, l'entraîneur le plus important de ma carrière jusqu'à présent. Nous restons en contact et nous nous parlons toujours au téléphone. Je serais ravi de jouer à nouveau sous sa direction un jour.
Avant votre prêt au PEC Zwolle, vous avez vécu une courte aventure américaine. Parlez-nous un peu de votre séjour à Los Angeles : comment s'est passée cette expérience ?
« Une aventure intéressante, même si elle n'a pas duré longtemps. J'ai beaucoup aimé, surtout la vie en dehors du terrain : le style de vie, la mode, la musique, ce genre de choses. Côté football, je ne peux pas trop en dire, car je n'y suis pas resté longtemps. C'était plutôt une étape de transition dans ma carrière, car j'ai toujours rêvé de jouer dans les grands championnats européens. »
Vous avez affronté Lionel Messi pendant une dizaine de minutes lors d'un match à Los Angeles en septembre 2023. Que retenez-vous de ce match ? Quel a été l'impact de Messi sur la ligue ?
L'engouement autour de ce match était indescriptible. J'étais censé être titulaire, du moins c'est ce que l'entraîneur m'avait dit avant le match, mais il a changé d'avis à la dernière minute, et j'étais très en colère contre lui. Finalement, il m'a fait jouer alors que le match était déjà joué.
« Avec le recul, je suis reconnaissant d'avoir eu la chance d'être sur le terrain aux côtés de la plus grande légende vivante du football. C'est un souvenir que je garderai à jamais gravé dans ma mémoire. Bien sûr, Messi attire énormément l'attention ; il représente la meilleure promotion possible pour le football américain. »
Quelle a été votre impression du niveau de la MLS ? Le mois prochain, les États-Unis accueilleront la Coupe du Monde des Clubs, et l'année prochaine, la Coupe du Monde aux côtés du Canada et du Mexique. Leur objectif est clairement de rivaliser avec les meilleurs championnats européens. En sont-ils vraiment proches ?
« Ils ont de bons joueurs individuels, mais globalement, ils sont encore loin des meilleurs championnats européens, à mon avis. C'est peut-être dû au style de jeu, puisque la plupart des entraîneurs sont américains. »
Comment évaluez-vous votre évolution globale en tant que footballeur jusqu'à présent ? Vous avez 23 ans et possédez déjà une belle expérience, notamment internationale. Où vos rêves vous mènent-ils ? Où vous voyez-vous dans cinq à dix ans ?
Je pense que je suis sur la bonne voie. J'ai appris à me débrouiller seul, où que je sois, même si ma famille m'a toujours soutenu. J'ai traversé des moments difficiles, mais je ne me suis jamais laissé décourager ni abandonner. Je ne me laisse pas non plus monter à la tête par le succès dans les bons moments.
« Le mental, dans le sport comme dans la vie, est primordial. Il faut éviter les hauts et les bas extrêmes. Je suis motivé par mon amour du jeu, du football. Je veux jouer au plus haut niveau, dans un grand club, et je fais tout mon possible pour y parvenir. »
Les experts et les supporters louent toujours votre maîtrise du ballon, vos dribbles et vos tirs lointains. Sont-ce là vos points forts ? Si vous deviez indiquer un domaine dans lequel vous devez encore progresser, lequel choisiriez-vous ?
« La concentration, les petits détails et la prise de décision sont des choses que je peux encore améliorer. »
Quels conseils donneriez-vous à un jeune footballeur qui débute dans le football professionnel ?
Ne vous focalisez pas sur les réseaux sociaux ou les biens matériels ; si vous réussissez, ces avantages viendront de toute façon. Le plus important est d'aimer le jeu. Cela devrait être votre moteur. Dans les moments difficiles, souvenez-vous toujours que c'est pour cela que vous avez commencé à jouer, et revenez sans cesse à cet amour.