Wilson Odobert n’était pas sur la feuille de match de l’Estac, samedi dernier à Dunkerque, pour l’ouverture du championnat de Ligue 2. Et ne sera pas non plus convoqué par Patrick Kisnorbo contre Laval ce samedi. Le départ du
Titi parisien vers l’Angleterre n’est pas encore officiel, mais il se précise depuis que les deux clubs, Burnley et l’Estac, se sont entendus sur le montant d’un transfert à venir, qui, selon nos informations, avoisinerait les 20M€, bonus compris.
Si le joueur parvient à régler les derniers détails avec le club anglais, Wilson Odobert deviendrait le joueur le plus cher de l’histoire du football troyen. L’affaire serait d’autant plus juteuse que le joueur était arrivé libre du Paris SG l’été dernier. Le précédent record de vente était détenu par Giulian Biancone, (acheté 2,5 M € à l’AS Monaco) transféré pour 10 M € (hors bonus) à un autre pensionnaire de Premier League (Nottingham Forest). Bryan Mbeumo, vendu 6,5 M€ à Brentford en 2019 complète ce podium.
Pas encore de visite médicale
Reléguée en Ligue 2, l’Estac n’était pas en position de refuser une telle offre, surtout que le joueur, de son côté, souhaitait faire décoller sa carrière et ne se voyait pas s’éterniser dans l’antichambre de la Ligue 1.
Depuis le début de la semaine, Wilson Odobert ne s’entraîne plus avec l’Estac. Il a rejoint le domicile familial en région parisienne, en attendant de s’envoler vers Burnley pour y passer la traditionnelle visite médicale. À l’heure qu’il est, un accord écrit n’a pas encore été trouvé entre le joueur et le club anglais. Une question de temps, sans aucun doute, les deux parties ayant la volonté commune de finaliser un contrat qui porterait sur les cinq prochaines saisons.
En Angleterre, Wilson Odobert débarquerait avec le statut de « pépite », dans une équipe promue en Premier League, louée pour son style de jeu offensif, entraînée par l’ancien Citizen Vincent Kompany.
Le club troyen devra s’activer pour renforcer, avant la fin du mercato, un secteur offensif qui perd gros sportivement. L’international français des moins de 20 ans a prouvé la saison passée en 32 matches de Ligue 1 (4 buts et 2 passes décisives) que sa place n’était pas en Ligue 2. Son éclosion express au plus haut niveau est une belle réussite d’intégration pour City group.
Mais le départ de Wilson Odobert, et celui à suivre du buteur Mama
Baldé, mettent aussi la pression sur le club troyen. Les profils de leurs successeurs seront un indicateur du potentiel futur de l’équipe troyenne en Ligue 2.