
On est dans la dernière ligne droite de l'année 2025. Objectif, bien la terminer pour l'Estac même si aucun match ne sera facile, à commencer par Rodez ce samedi à 14h au stade de l'Aube pour la 16ème journée de Ligue 2. Les troyens leaders viseront les 3 points face à une équipe ruthenoise 13ème, avant dernière à l'extérieure, qui misera sans doute sur sa défense à 5. Le point avec Stéphane
Dumont, notamment sur une infirmerie qui se vide un peu.
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- Stéphane, il y avait quelques retours cette semaine à l'entrainement ?
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« Oui, ce sont des bonnes nouvelles, on a des retours. On a surtout moins de joueurs à l'infirmerie, donc ça c'est déjà une bonne chose. On est plutôt satisfaits avant les fêtes. On a encore Mouna
El Idrissy, Elijah
Odede et Yvann
Titi qui doivent reprendre progressivement avant Noël, potentiellement. Et puis après, on a Nico
Lemaitre et Paolo
Gozzi qui se sont fait opérer et qui sont de plus grande durée. Mais sinon tout le reste est disponible, tout le reste du groupe est sur le pont et ça c'est une bonne chose ».
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Bentayeb de retour ? « Oui, il a fait une semaine normale, donc aujourd'hui, pas de raison ».
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Titi, c'est encore trop juste ?
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« Oui, Yvann, c'était une blessure assez sérieuse. En tout cas, c'est un jeune joueur, on est vigilant, il ne faut pas faire n'importe quoi. On arrive sur une fin d'année. Là, il reprend, il n'a qu'une envie, c'est d'être là. On tempère un peu les choses. Mais bon, je pense que malgré tout, si ce n'est pas la semaine prochaine, ça sera un peu avant les fêtes ».
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- Une question sur Isma
Boura. La FIFA a décalé au 15 décembre à la disposition des joueurs. Vous jouez le 15 décembre justement. Sera-t-il dispo ?
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« A l'heure où je vous parle, on ne sait pas encore. Sur la mise à disposition, sur la date exacte... Ce qui est sûr, c'est que notre match décalé au lundi fait que... Mais voilà, aujourd'hui, il est focus sur le match de demain. Et puis on verra comment on s'articule dans les prochains jours, notamment au début de semaine. Voir s'il part avant, s'il part un peu plus tard, s'il est capable d'être là ou pas ».
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- Contre Tours il n'était pas là, il n'était pas dans le groupe. Est-ce qu'il était forfait? Ou est-ce qu'il avait l'idée de s'habituer à jouer sans Isma ?
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Oui, il y avait un peu de ça. Aujourd'hui, Isma est l'un des joueurs qui joue le plus depuis le début de saison. Il enchaîne tous les matchs de championnat. Et quand il part en sélection, généralement, il est sollicité aussi. Donc, il faut être vigilant. Et puis, je trouvais que c'était le bon moment aussi pour voir Anis Ousenadji. Mais voir Anis aussi dans des conditions sans Isma. Et faire aussi en sorte que le groupe s'habitue à ne pas le voir pendant un certain moment. Jespère pour lui, le plus longtemps possible... pour nous, un peu moins. Mais je pense que c'est important aussi, quand des cadres ne sont pas là, de pouvoir s'habituer. D'autres se révèlent. Pour toutes ces raisons-là, on a fait en sorte de le protéger cette semaine-là. Mais en même temps, de s'habituer à aussi ».
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Il y a une sorte de jeu de concurrence par rapport aux jeunes qui sont dans ce groupe.... Qu'ils arrivent à se mêler à cette concurrence ?
« Oui, mais en fait, je suis toujours parti du principe que ça se fait de manière très progressive. Et oui, c'est une logique implacable. Il y a des jeunes qui attendent leur heure. Alors, soit vous êtes capable d'être là et de vous poser sur le terrain et de montrer que... ou vous vous installez progressivement. C'est plutôt ce que j'aime faire, et on arrive à le faire. Et puis après, ce n'est pas tout faire en même temps et dans des temporalités excessives. Si vous prenez du temps dans un secteur de jeu pour amener un joueur, mais en même temps, vous le faites de la même manière sur trois autres dans le même secteur , il y a des difficultés le jour où il faut les poser tous ensemble, je trouve... Il y a cette adaptation-là à avoir. Il y a la faculté d'avoir des joueurs, pas majeurs, mais avec un peu plus de maturité, qui permettent d'accompagner et faire en sorte que quand on installe un jeune dans l'équipe, on ne sente pas de choses négatives, bien au contraire. Ça, ce sont des choses qu'on prépare en amont. C'est comme ça qu'on essaye d'installer les choses. Et après, il y a les circonstances qui font que. Il y a des blessures, il y a des suspensions.
Mais ça, quand on démarre une saison, on sait pertinemment qu'on va l'avoir. Donc on essaye de l'anticiper aussi. Et puis après, il y a la progression des joueurs. Il y en a qui avancent plus vite que d'autres. Et donc forcément, on s'attache à ça plus facilement. Mais oui, j'ai toujours dit, on élargit le groupe , on en gagne un tous les mois, tous les 15 jours. S'il suffit de les mettre au bout de trois semaines de saison, tous en même temps, et puis après.... en tout cas, je n'aime pas ça.
Et je trouve qu'on fonctionne plutôt bien de ce côté-là. Et on va continuer en ce sens ».
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- Vous avez plutôt bien traversé cette période avec une infirmerie assez pleine ?
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« Oui, on l'a bien traversé. Après, on l'a traversé sur des matchs de coupe, face à des adversaires, malgré tout, inférieurs à nous. Ce n'est pas péjoratif dans ma bouche. Donc, c'est plus facile.
Mais en même temps, le fait d'avoir préparé par des rentrées, l'accompagnement à l'entraînement, et de les mettre au compte-goutte pas tous en même temps. Et de faire en sorte que chacun puisse s'exprimer. C'est beaucoup plus facile quand ils doivent... Il y a des joueurs qu'on avait pris dans le groupe, qu'on avait mis en tribune, en 19e, pour qu'ils sentent aussi ce qu'on vit dans le vestiaire, ce qu'on vit au quotidien. Pour faire en sorte que le jour où ils sont amenés à jouer, ils n'aient plus qu'à penser qu'à ça, plutôt que d'assimiler un truc un peu plus global. Ce sont des choses qu'on ne voit pas forcément pour le plus grand nombre et qu'on ne met pas en avant. Mais c'est notre boulot. Je pense que c'est partout pareil ».
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Est-ce que ces matchs de coupe, où ça a le plus tourné, vous ont permis d'en tirer des enseignements, de voir certaines choses pour la suite de la saison ?
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« Oui, totalement. Sur la faculté de jouer avec certains... de jouer sans... Ce qui est une certitude, c'est que le groupe répond présent, quel que soit le temps de jeu qu'on donne. Il y a des joueurs qui démarraient beaucoup ces derniers temps, et j'avais besoin de les sentir aussi sur des rentrées. Parce que ce n'est pas le même sport. Et de la même manière que certains, de pouvoir démarrer avec une pression supplémentaire, c'est des choses à appréhender.
De voir aussi la faculté qu'ont des joueurs cadres à pouvoir accompagner certains profils dans des moments importants de la saison. Et puis de faire en sorte qu'on soit un vrai collectif, qu'on soit une vraie équipe. C'est ça qui me plaît. C'est ça qu'on véhicule. Et je ressens ça depuis le début de saison. Donc il faut qu'on continue ».
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- Etre champion d'automne devient un objectif à deux journées de la trève?
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« On n'a pas évoqué ça maintenant. On est là, on est en haut. On a envie d'y rester. Avant d'évoquer les deux matchs, nous on parle juste du match de Rodez. On n'a pas du tout évoqué la suite. Mais c'est sûr qu'on a envie de continuer à avancer. J'ai l'impression de le redire à chaque fois, mais on ne s'attarde pas trop là-dessus. On s'attarde sur ce qu'on a à mener demain sur le terrain. Et si on fait les choses de bonne manière, les conséquences seront positives en termes de résultats et en classement. Après non, nous on ne s'est jamais matérialisé des choses en termes de points, en termes de classement. On avance simplement sur la faculté de vouloir être meilleur chaque jour. Et donc du coup, demain je veux que mon équipe soit la meilleure version de ce qu'on peut faire. En tout cas de faire mieux que ce qu'on faisait les semaines précédentes. Et puis de gagner le match. Parce que demain, on veut prendre trois points face à Rodez. Et puis forcément, une fois qu'on a dit ça, oui, au classement, on avance ».
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- Ce serait un marqueur fort malgré tout. Il n'y a pas encore eu jusque-là d'objectif de monter. Mais d'être champion d'automne, forcément, ça marque la saison et ça marque les esprit ?
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« Oui, c'est sûr qu'à mi-saison, quand vous avez un statut particulier, un classement figé pendant une période, pendant la trêve, pendant Noël, forcément, ç'est un repère pour la saison et c'est un repère pour la seconde partie de saison. Mais avant ça, il y a deux matchs, notamment ce dernier match à domicile de l'année civile. Et nous, ce qui nous intéresse, c'est d'être performant demain, de gagner le match face à un adversaire de grande qualité. Et voilà, rien d'autre. Et après, oui, forcément, les conséquences sont positives. Mais on fonctionne comme ça depuis le début et on a envie de rester là-dedans. Même si, forcément, c'est toujours très agréable et on se prend en jeu, c'est logique ».
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- C'est agréable, mais est-ce que, d'un certain aspect, ça peut être fatigant ou un peu usant de faire la course dans la tête depuis maintenant plus de deux mois, qu'on parle beaucoup de vous en bien. Et de l'autre côté, qu'on parle beaucoup de vous, ça peut aussi avoir ce côté un petit peu usant et garder aussi tout le monde un peu sous cloche ?
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« Déjà, je ne sens pas beaucoup qu'on parle beaucoup de nous. En tout cas, nous, on ne le ressent pas. Enfin, je veux dire, on n'a pas un excès de choses particulières, donc déjà, c'est plutôt tempéré de notre côté. Et puis, oui, non, forcément, je ne trouve pas. Après le match de Sainté il y a trois semaines, on aurait pu penser que... Parce que, forcément, on jouait un adversaire plutôt direct dans notre zone de classement et, au contraire, on est resté très calme, très serein et puis on a avancé, puis on a été gagner à Laval et puis on est reparti. Je ne sens pas ça de la part de l'équipe. Je sens que c'est vraiment... On en tire une force d'être là-haut. Ça, c'est une certitude parce que c'est un groupe qui a confiance et qui a continué à construire sa confiance et on le véhicule tous les jours. Et en même temps, on véhicule beaucoup d'humilité et de faculté à savoir que dès qu'on sort un peu du cadre, on est à la merci de n'importe qui. Donc, aujourd'hui, on est plutôt sur ces deux aspects qu'on essaye d'équilibrer... nous, staff, Antoine Sibierski, le groupe, les cadres... et ça a réussi plutôt bien ».
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- Parfois on dit que c'est plus facile d'être le chasseur que de le chassé ?
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« Oui, il y a une logique de match un peu différente mais je ne trouve pas ça de la part de l'équipe quand on en discute sincèrement. Au contraire, on en tire de la force, vraiment. On en tire de la force et puis on sait que les matchs sont difficiles parce que l'adversaire forcément peut-être a un regard différent sur nous et en même temps, nous, chaque fois qu'on joue un adversaire, on se dit aussi que quand ils nous regardent aujourd'hui, ils doivent se dire aussi que ça va être compliqué de les jouer. Et je préfère cette version-là ».
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- Cela implique aussi un changement de statut. Du coup, vous jouez aussi le samedi après-midi. Est-ce que ça te dérange plus que ça ? Au niveau de ta préparation ?
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« Non, pas du tout. Pas du tout, non, non. Je ne suis pas très embêtant là dessus....Une fois que c'est posé, une fois que les règles sont posées, une fois que les choses sont posées, c'est à nous de nous adapter. Aujourd'hui, moi, samedi 14h, c'est bien. Est-ce que le public répond à ça ? Est-ce que c'est mieux vendredi ? Est-ce que c'est mieux lundi ? Je ne sais pas. Mais nous... Là, on joue samedi, après on joue le lundi. Et après on joue le samedi. Du coup, on pourrait se dire que là, il va y avoir beaucoup de temps. Non, non, au contraire. Je trouve que... On a des semaines plutôt régulières, et puis on s'adapte. Je trouve que oui, on est décalé. J'ai la prétention de penser que c'est aussi parce qu'on fait des bonnes choses. Et une fois qu'il y a ça, je considère que c'est positif. C'est à nous d'assumer ça. Mais non, non, sur la logistique... Une fois que les choses sont dites à l'avance, on s'adapte ».
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- Il n'y a pas de mini-stages dans le Nord entre la coupe et Boulogne ?
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« Non, pas du tout, parce que ce sont des matchs différents, parce qu'on a des compétitions différentes, parce qu'on joue le lundi, on rejoue le samedi. Mais non. Avant d'aller dans le Nord, il y a Rodez demain ».
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- Un mot sur le milieu à 3 ?
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« Il y a une très belle complémentarité. Il y a la faculté d'avoir des rotations à l'intérieur de l'équipe et dans ce qu'on veut. Après, on a Momo
Diop qui régule un peu les choses, qui est plutôt une force tranquille. Après, on a Antoine
Mille qui est un joueur complet, qui est gaucher, qui est capable de défendre, qui est capable de fournir la dernière passe, l'avant-dernière passe, d'avoir du fixer-renverser de par le fait d'être un gaucher sur la droite du terrain. Et puis après, on a Martin
Adeline qui pour moi est le prototype même du joueur des 30 derniers mètres. Celui qui trouvera toujours la faculté de mettre la bonne remise, le bon déplacement pour l'autre dans les 30 derniers mètres. Il aura toujours son occaz par match. Et surtout, qui est axé sur le collectif. Donc on a ce milieu qui est plutôt complémentaire mais on en a d'autres aussi qui étaient là, qui reviennent, qui vont revenir. Et puis c'est 3 joueurs à l'état d'esprit important. C'est 3 joueurs qui ont du volume. Qui ne sont pas les plus grands sprinteurs du championnat mais qui ont un abattage important. Et qui ont une sensibilité foot. Tous les trois. Et ça c'est quelque chose d'important. C'est des joueurs référence sur lesquels le groupe peut s'appuyer, l'équipe peut s'appuyer sur eux le jour du match. Mais ils ne sont pas les seuls. Il y en a d'autres dans le secteur qui sont de temps en temps sur le terrain, sur le banc, qui sont capables de venir s'intégrer à ça.
Mais non, ce sont les joueurs performants qui nous permettent aussi depuis le début de saison d'avancer correctement ».
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- Est-ce que vous avez connu par le passé ce que vous voyez en Ligue 2 aujourd'hui ou sur les dernières années ? Est-ce que pour vous c'est un trio ; presque l'un des meilleurs que vous avez ou pas dans ce registre-là ?
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« Je ne sais pas. C'est difficile de comparer parce que les contextes sont différents, parce que la façon de jouer est différente, parce que l'adversité n'est pas la même. Mais c'est sûr que on a réussi à trouver quelque chose de plutôt sympa. Mais parce qu'autour, tout est fait pour qu'ils puissent s'exprimer. Aujourd'hui, si dans les couloirs on avait des joueurs qui n'étaient pas capables de combiner correctement, si on avait nos latéraux qui étaient attentistes et sans volonté d'allant, ce milieu-là n'existerait pas. Donc non, c'est plutôt intéressant. Je ne veux pas dire le contraire. Mais je pense qu'on a encore vraiment une marge, même dans ce secteur-là, sur la capacité à récupérer des ballons, d'avoir encore plus de densité entre les trois, d'avoir beaucoup plus de faculté à gagner des duels aériens dans ce domaine-là. Je pense qu'on peut faire mieux encore ».
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- Vous êtes d'accord quand je vous dis qu'ils sont moins dans des cases, je me souviens que c'était le gratteur Kanté, le meneur M'Changama, le box-to-box
Diop. Ils sont moins dans des cases, mais du coup il y a plus d'illisibilité ?
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« Je partage. Ils se rapprochent plus, les trois. Ils sont capables de faire beaucoup de choses. Sur les années précédentes, il y a des joueurs qui étaient capables de faire un bon domaine et un peu moins bien les autres. Là, ils sont un peu plus complets. On a trois joueurs complets qui se complètent bien. Mais je pense, malgré tout, qu'ils sont bons parce qu'autour, ça se passe bien. Et en même temps, autour, ça se passe bien parce qu'eux sont plutôt performants. C'est ce qu'on essaye de trouver. Au compte-gouttes, on va réajuster avec d'autres aussi qui, à l'intérieur des matchs, vont pouvoir nous offrir des alternatives. Et puis sur la deuxième partie de saison, on aura besoin de plus de monde que ces trois-là ».
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- Justement, un petit mot sur Alex Phliponeau qui a fait son retour ?
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« Il va bien. Alex est revenu, on est contents. Ça a mis du temps. Il revenait, il repartait, il avait toujours des douleurs. Depuis 15 jours, 3 semaines, ça se passe beaucoup mieux. On a fait en sorte de le prendre et de lui donner 20 minutes là en coupe pour qu'il puisse se remettre dans le bain et surtout retrouver l'odeur de ce qu'est le partage le jour du match avec l'équipe. Et comme c'est un joueur important de ce qu'on met en place, c'est une nouvelle alternative dans ce qu'on peut mettre au départ d'un match ou surtout en cours. Parce qu'il a, malgré tout, un profil aussi particulier, capable d'orienter très bien sur la partie basse du terrain. Ce n'est pas un joueur hyper épais à brûle pour poing. Par contre, il récupère et il est dense à la récup, il a du muscle dans ce registre-là. Et puis, il a beaucoup de volume. Donc, comme c'est un joueur intelligent, c'est un bon joueur de notre équipe et du coup, on est content qu'il puisse revenir dans une période où on a besoin... mais surtout dans une projection de seconde partie de saison pour continuer à faire mieux encore » .
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- Il s'intègre parfaitement dans le milieu à trois qu'on évoquait il y a quelques instants ?
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« Ah oui totalement. De toute façon, au départ de la saison, il est là et il est parti prenant de ce qu'on veut mettre en place. Et il sera dans la deuxième partie de saison ».
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- Il est prêt là pour jouer une heure, voire un peu plus ?
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« À mon sens, oui. Après, est-ce qu'il le fera ou pas ? Aujourd'hui, on est vigilant avec certains mais de par mes principes à moi et de par ce que j'ai été, je trouve que parfois, il n'y a pas besoin de remettre deux mois pour jouer au football. Parfois, il faut forcer aussi un peu le fait de jouer pour pouvoir redémarrer un peu plus vite. Pour moi, il est prêt ».
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Pour la CAN, il n'y a pas de risque d'avoir un autre joueur qui parte ?
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« On ne me l'a pas évoqué ».