
Coup dur pour l'Estac avec la grave blessure de Paolo
Gozzi, sans doute absent jusqu'en fin de saison. Une infirmerie qui est bien remplie avec plusieurs forfaits contre Laval, notamment
Bentayeb et
El Idrissy... l'Estac va devoir composer avec plusieurs absents de points. Le point presse de Stéphane
Dumont, l'entraineur troyen, avant le déplacement du leader chez des lavallois 16èmes lors de la 15ème journée de Ligue 2.
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- Stéphane, un petit point infirmerie ?
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« On a toujours Nico
Lemaitre qui s'est fait opérer des croisés. On a toujours Yvan
Titi et Elijah
Odede qui se remettent tranquillement de leur ischio. Alex Phliponeau est sur le chemin du retour.
Il a repris de manière progressive cette semaine. Donc ça c'est plutôt bon signe. On va voir comment ça se lance demain. Mais en tout cas, on va le récupérer malgré tout avant les fêtes. Après on a Mouna
El Idrissy qui s'est fait mal il y a deux jours au mollet. Donc il ne sera pas là. On a Tawfik
Bentayeb qui malgré tout, depuis ce choc « protocole commotion à Pau » a des vraies douleurs au niveau costal. Il n'est toujours pas remis, on ne l'a toujours pas vu à l'entraînement depuis. Et donc forcément indisponible pour demain. Et on a Paolo
Gozzi qui a subi une blessure assez méchante. Il a taclé, l'attaquant lui est tombé dessus. Il s'est fait opérer hier soir d'une fracture du péroné. Et donc forcément une longue indisponibilité. Donc là pour le coup, ça fait bien longtemps qu'on n'a pas eu autant d'indisponibilité du groupe »
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- Jaurès
Assoumou va mieux après sa blessure au genou?
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« Jaurès va mieux, il a repris et sera là demain ».
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« Vous mettez ces blessures sur le compte de quoi ? »
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« Je pense qu'il y a un peu de tout. On voit bien sur les joueurs. Il y a Nico, il y a des joueurs comme Elijah, Mouna qui ne sont pas sursollicités. Il y en a d'autres, c'est des genoux, c'est le péroné.
C'est un peu délicat. C'est une période, on le voit sur pas mal de communiqués de clubs adverses, on voit aussi que c'est une période propice à ça. On a été un peu épargnés.
En tout cas, c'était chacun son tour. Là, c'est de manière un peu plus conséquente. Tawfik, c'est un coup à Pau. On subit des choses un peu malencontreuses. Mais il faut une nouvelle fois avancer, faire front, et aller essayer de tirer du positif de chaque situation. Et ça sera encore le cas ».
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Aux jeunes aussi, de saisir leur chance?
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« Oui, je pense qu'ils essayent. En tout cas, ils font en sorte de la saisir depuis le début de saison. Après, à moins d'être vraiment un joueur qui arrive et qui éclate, je pense que c'est le formatif du jeune, qui attend son heure via des blessés, via des suspendus, et qui se greffe au fur et à mesure du temps. Encore une fois, je n'attends pas les matchs pour connaître ce qu'ils sont capables de faire. On le voit au quotidien. Mais forcément, en l'état, il y en aura un peu plus que prévu et un peu plus que d'habitude ».
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- Pour finir là-dessus, est-ce que Renaud
Ripart est prêt à démarrer un match ?
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« C'est l'interrogation que j'ai, qu'on a. Je pense qu'il est en forme, il est bien. Ce qui est sûr, c'est qu'il n'a pas un match entier. En tout cas, on ne lui offrira pas un match entier. Donc oui, il y a cette réflexion-là. Il vient de faire deux bons bouts de match, malgré tout. Il est avec nous depuis un long moment, maintenant. Et puis, il a assez d'expérience pour pouvoir gérer ce genre de choses aussi ».
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- Ça modifie forcément vos plans, vous n'en avez moins de certitude ?
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« Non...non, non. En tout cas, je ne sais pas si c'est des certitudes, mais nos principes ne changeront pas. Pas du tout, jamais. En tout cas, nos grandes lignes, non. Après, c'est sûr, une nouvelle fois, je le répète, en fonction des profils, il y a des choses qu'on peut faire ou faire de manière différente. Sur la préparation, l'ajustement d'un match, la construction d'un match.... oui, c'est forcément un peu plus différent. Il y a de la jeunesse, donc la capacité à amener beaucoup de fraîcheur. Donc oui, il y a cette construction-là à avoir. Mais sur les grandes lignes, non, pas du tout ».
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- Souvent, on dit qu'un match de coupe est piégé entre deux bons championnats. Là, c'est l'inverse. C'est un peu bizarre, parce qu'en plus, c'est deux matchs de coupe contre des équipes très intérieures sur le papier.Vous êtes ultra favoris avec des déplacements dans les stades pas fous. Est-ce que, en termes de conditionnement pour ce match contre Laval, c'est particulier ?
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« Non, pas du tout. Je pense qu'après le match de Sainté, il était important de rejouer, de continuer à avancer. On s'est greffés via un autre format. Ce qui nous a fait du bien aussi, c'est d'aller chercher autre chose, une équipe différente. On a amené d'autres profils sur le terrain, d'autres ont soufflé. On ne pense pas au week-end prochain. De toute façon, on n'a aucun relâchement à avoir.
On ne peut pas se permettre, on le voit bien. En tout cas, je ne ressens pas ça comme ça. C'est sûr que c'est particulier d'enchaîner championnat-coupe, championnat-coupe. Mais malgré tout, on enchaîne match, match, match, et on le voit juste comme ça. Du coup, on sait que c'est un adversaire difficile à jouer. Encore plus dans ce format-là. Mais c'est super enrichissant de continuer à se construire de ça. Je pense qu'on fait appel à la responsabilité de chacun. Ce n'est même pas du professionnalisme. Je pense que même en termes de data, en haute intensité, ou en tout cas en termes de volume, on a mis autant à Aizenay que sur certains
matchs de championnat. Et puis, j'ai des joueurs malgré tout conditionnés à continuer à avancer. On le voit bien. Il y a encore 15 jours face à Saint-Etienne. Cette faculté de ne jamais renoncer, de ne jamais lâcher dans les moments un peu plus compliqués. Ça, c'est quelque chose qu'on a construit. Cette voie-là à emprunter, elle est ultra satisfaisante pour moi, pour le staff, et même pour le plus grand nombre. Donc du coup, aucune crainte de ce côté-là ».
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- Vos objectifs sur le match de Laval ?
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« La volonté de continuer à avancer ! La volonté de continuer à avancer sur ce qu'on produit. La volonté de corriger aussi ce qui nous a fait un peu défaut, notamment sur la première
période de Sainté. C'est-à-dire, malgré tout, un manque de... Je ne sais pas si c'est de la rigueur, mais on a eu des comportements, des fondamentaux défensifs qu'on gérait un peu mieux ces derniers temps. Cumuler à un adversaire chirurgical ce jour-là a fait que....
Mais non, de continuer. Le match, on l'a revu maintes et maintes fois. On l'a décortiqué.Alors oui, on a des buts encaissés, qui font mal et qui orientent un scénario de match. Mais on a fait tellement de bonnes choses dans ce match qu'aujourd'hui, on s'attache à ça, de continuer à faire ce qu'on a fait, à continuer à mettre en difficulté l'adversaire avec le ballon, sans le ballon, et puis de corriger nos postures défensives. Et puis de continuer à aller chercher des résultats, des points... En tout cas, tout ce qui fait le sel de ce qu'on fait depuis le début de saison. Aujourd'hui, on a joué 15 matchs, on en a gagné 9. Et on veut continuer à ça ».
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- Plutôt serein donc ?
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« Je le suis toujours, de ce principe-là. Et puis oui, parce que l'équipe me montre ça au quotidien. Il n'y a aucune raison de chercher autre chose que la capacité à continuer à enchaîner. Nous, ce qu'on veut, c'est corriger ce qu'on fait moins bien. De continuer à surtout bien faire ce qu'on fait bien. Et puis après, encore une fois, je pense qu'à l'heure où on parle, on est en tête du championnat. Il n'y a personne qui a perdu aussi peu que nous. On a marqué 30 buts depuis le début de saison, quasiment. Je vous l'ai dit, on a joué 15 matchs, on en a gagné 9. Je pense qu'en l'état, si je n'étais pas un peu serein, et en même temps, la sérénité ne veut pas dire qu'on n'est pas sous état de vigilance. Mais voilà, il y a un bon match à jouer demain »
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-Avec le froid et les terrains gras il y a un peu plus de précautions à prendre ?
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« De toute façon, on le voit. Forcément, les températures baissent d'un coup. Il y a certainement des choses à gérer. La cellule performance le gère. On a vu la semaine dernière que forcément, on a joué sur un terrain qui était un peu différent et forcément différent de ce qu'on affronte en Ligue 2. Mais bon, partons de ce principe-là... Sinon, on ne fait jouer personne. On n'avance pas. Et puis nous, ce qu'on veut, c'est gagner des matchs. Après oui, forcément, d'un point de vue du staff et d'un point de vue des joueurs, il y a des vigilances à avoir pour continuer à avancer, pour ne pas se retrouver sur le carreau et faire en sorte que d'autres ne
profitent pas de ça. Mais on est au courant. On sait dans quelle région on est aussi. Je sais que dans le nord, ça neigeait ce matin. Je sais que dans le sud, il faisait grand soleil. Bon voilà, on sait ça. Et puis les joueurs sont grands là-dedans. On les oriente là-dessus. En tout cas, je sais que demain, les températures seront basses, mais il y aura un bon terrain à Laval. Et j'espère qu'on y fera un très bon match »