Re: [L1 / J11] ESTAC - Montpellier | Sam 3/11/12 - 20h
Posté : 01 nov. 2012, 15:37
Furlan : «En laisser trois derrière»
La victoire sur l'OM et la qualif' en Coupe de la Ligue ont renforcé la conviction de Jean-Marc Furlan, le coach de Troyes (19e), hôte de Montpellier, samedi, que le maintien est jouable.
«Jean-Marc Furlan, avez-vous été vexé que l'on parle de surprise après votre qualification en Coupe de la Ligue, acquise mardi soir à Monaco, un club de L2 (2-1) ?
Non, j'ai l'habitude ! J'ai le sentiment que, comme souvent, l'on ne nous considère pas comme un club de Ligue 1. Ces réactions viennent aussi du fait que nous affrontions un club économiquement puissant. Ne soyons pas paranos non plus, Monaco avait été renversant contre Valenciennes au tour précédent et pouvait être considéré comme favori. Nous, on va surtout s'efforcer de démontrer qu'on n'est pas en L1 par accident.
Vous qualifiez une équipe en quarts de finale pour la première fois de votre carrière d'entraîneur, dix jours après une première victoire en L1 cette saison contre l'OM (1-0). De quoi savourer, non ?
On savoure, bien sûr, mais dans ce mot "savourer", il y a une notion de durée qui n'est pas compatible avec le rythme de la compétition. Surtout pour nous qui manquons de points. Juste après Monaco, je pensais déjà à Montpellier. Mais c'est vrai que nous avons enchaîné de bons résultats alors que nous avons commencé la saison très diminués par les blessures.
Depuis son "coup" contre l'OM, Troyes est allé chercher un nul à Reims (1-1) et une qualification à Monaco. Cette série est-t-elle l'effet de ce «poids en moins» que vous évoquiez après votre première victoire de la saison ?
Il est évident que la victoire permet aux joueurs d'avoir moins de poids sur les épaules. Mais ils n'ont jamais perdu leur sang-froid et ne ne m'ont jamais déçus depuis le début de la saison, sauf peut-être à Sochaux en deuxième période (1-3, le 22 septembre) et contre Toulouse chez nous (0-2, le 29 septembre). Ce que je remarque aussi et qui est très intéressant à exploiter pour un entraîneur, c'est l'insouciance des plus jeunes joueurs face à la pression. C'était beaucoup moins vrai à mon époque de joueur.
On vous sent très zen malgré ce début de saison difficile. Est-ce aussi un effet de votre prolongation jusqu'en 2017 ?
Peut-être... Mais mon humeur est surtout liée à la confiance que m'accorde le président et au comportement des joueurs, à leur implication. Au fait aussi que nous venons de très loin. Savoir saisir sa chance rend optimiste. Sur la durée, les résultats dépendent beaucoup des moyens économiques, des talents que vous pouvez attirer. Mais sur une ou deux saisons, tout est possible. Tout le monde ici y croit fermement. Notre objectif est plus que jamais de laisser au moins trois adversaires derrière nous à la fin de la saison.»
source: l'equipe.fr
La victoire sur l'OM et la qualif' en Coupe de la Ligue ont renforcé la conviction de Jean-Marc Furlan, le coach de Troyes (19e), hôte de Montpellier, samedi, que le maintien est jouable.
«Jean-Marc Furlan, avez-vous été vexé que l'on parle de surprise après votre qualification en Coupe de la Ligue, acquise mardi soir à Monaco, un club de L2 (2-1) ?
Non, j'ai l'habitude ! J'ai le sentiment que, comme souvent, l'on ne nous considère pas comme un club de Ligue 1. Ces réactions viennent aussi du fait que nous affrontions un club économiquement puissant. Ne soyons pas paranos non plus, Monaco avait été renversant contre Valenciennes au tour précédent et pouvait être considéré comme favori. Nous, on va surtout s'efforcer de démontrer qu'on n'est pas en L1 par accident.
Vous qualifiez une équipe en quarts de finale pour la première fois de votre carrière d'entraîneur, dix jours après une première victoire en L1 cette saison contre l'OM (1-0). De quoi savourer, non ?
On savoure, bien sûr, mais dans ce mot "savourer", il y a une notion de durée qui n'est pas compatible avec le rythme de la compétition. Surtout pour nous qui manquons de points. Juste après Monaco, je pensais déjà à Montpellier. Mais c'est vrai que nous avons enchaîné de bons résultats alors que nous avons commencé la saison très diminués par les blessures.
Depuis son "coup" contre l'OM, Troyes est allé chercher un nul à Reims (1-1) et une qualification à Monaco. Cette série est-t-elle l'effet de ce «poids en moins» que vous évoquiez après votre première victoire de la saison ?
Il est évident que la victoire permet aux joueurs d'avoir moins de poids sur les épaules. Mais ils n'ont jamais perdu leur sang-froid et ne ne m'ont jamais déçus depuis le début de la saison, sauf peut-être à Sochaux en deuxième période (1-3, le 22 septembre) et contre Toulouse chez nous (0-2, le 29 septembre). Ce que je remarque aussi et qui est très intéressant à exploiter pour un entraîneur, c'est l'insouciance des plus jeunes joueurs face à la pression. C'était beaucoup moins vrai à mon époque de joueur.
On vous sent très zen malgré ce début de saison difficile. Est-ce aussi un effet de votre prolongation jusqu'en 2017 ?
Peut-être... Mais mon humeur est surtout liée à la confiance que m'accorde le président et au comportement des joueurs, à leur implication. Au fait aussi que nous venons de très loin. Savoir saisir sa chance rend optimiste. Sur la durée, les résultats dépendent beaucoup des moyens économiques, des talents que vous pouvez attirer. Mais sur une ou deux saisons, tout est possible. Tout le monde ici y croit fermement. Notre objectif est plus que jamais de laisser au moins trois adversaires derrière nous à la fin de la saison.»
source: l'equipe.fr