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QUAND L’ESTAC SOUFFLE LE CHAUD ET LE FROID

La bourde ! Mais comment l’Estac a-t-elle pu donner deux points à son adversaire parisien mardi soir à Charléty après l’avoir autant « baladé » en première période ? Le plus surprenant, c’est encore que l’équipe troyenne a attendu le temps additionnel pour se montrer généreuse avec son adversaire et distribuer ses cadeaux. Quel dommage, en tout cas, de laisser passer une telle occasion de pointer en tête de classement...

1. Une expression collective oubliée

On l’avait dit et répété : il ne fallait surtout pas faire preuve de suffisance devant une équipe du Paris FC qui a clairement annoncé la couleur. Les hommes de Jean-Marc Pilorget ambitionnent de monter en Ligue 2 en fin de saison. Or, si Gaël Sanz et ses coéquipiers ont fait étalage de tout leur potentiel en première période, menant justement 2-0 au repos, ils firent preuve de cette suffisance en deuxième mi-temps, laissant leurs adversaires s’installer doucement mais sûrement dans le match et se procurer quelques occasions de revenir au score. Quand elle oublie ainsi toute expression collective, l’Estac redevient une équipe banale et exposée. Un comportement qu’elle avait déjà présenté le vendredi précédent, contre Louhans-Cuiseaux, également en seconde période. Le Paris FC n’étant pas Louhans, cette fois la sanction est tombée et la leçon devra être retenue.

• La colère de Patrick Remy

Patrick Remy ne s’est pas privé de dire ce qu’il pensait de l’attitude de ses joueurs. Et les reproches étaient nombreux : « On n’a pas fait ce qu’il fallait dans la récupération. On a manqué de concentration. C’est anormal de ne pas faire les efforts quand il le faut. » Lui aussi évoque une forme de suffisance coupable : « On s’est cru arrivé et nos adversaires ont profité de nos lacunes ».
Initiateur de l’action qui amène le premier but troyen, le 3e en championnat de Jérôme Lafourcade et son 6e officiel depuis le début de la saison, et auteur du second d’une superbe frappe, Mounir Obbadi était déçu…et catégorique : « C’est une faute professionnelle, assénait-il. Nous aurions dû être plus concentrés et davantage rigoureux ». Il partageait l’avis de son entraîneur en reconnaissant que « ce n’est pas Paris qui a pris deux points, mais l’Estac qui les lui a offerts .

• La tête à l’endroit contre Plabennec
  

Vexés de s’être fait rejoindre de manière si bête, les Troyens auront vite le loisir de se reprendre d’une telle bévue, en réceptionnant dès samedi prochain, le 15 août à 20 heures au Stade de l’Aube, une étonnante équipe de Plabennec, qui, en battant Gueugnon mardi après être allée partager les points à Créteil en match d’ouverture, est actuellement à la même hauteur qu’elle. Comme l’annonce Patrick Remy : « Il faudra être plus constant et avoir la tête à l’endroit. Et faire preuve de plus d’efficacité dans les domaine mental et moral.

juan21.rmcinfo.fr a écrit :Je trouve ca bien que tous les clubs de supporters ont chanté ensemble : si seulement ca peut avoir lieu plus souvent...

Bravo à vous tous qui avez fait le déplacement

Tomass-10 a écrit :Sans pour autant les défendre, il ne restait en fin de match que des jeunes ou presque sur le terrain. C´est une situation difficile pour des jeunes. Mais cela n´excuse rien neanmoins. Les trois points auraient du etre a nous. Je ne parle pas de l´arbitrage,vraiment mauvais je trouve avec deux erreurs : un peno non sifflé sur vieillot et celui des parisiens qui n´aurait pas du etre accepté.