Re: Journée 14..... ESTAC - Nantes........4/11 à 20h
Posté : 07 nov. 2011, 15:38
Furlan : « On travaille pour être parmi les meilleurs »
La prestation très réussie contre Nantes a confirmé que l'équipe troyenne a franchi un palier. Ça commence à devenir intéressant…
Des 10 000 personnes présentes au stade de l'Aube, Jean-Marc Furlan est peut-être celui qui a le moins profité du spectacle (avec les Nantais). « On est tellement dans l'obsession du résultat et de la perfection que c'est difficile de prendre du recul, surtout dans un match contre Nantes, assez fort émotionnellement pour moi. On guette toujours un retournement de situation. Je vais sans doute profiter davantage en regardant à la vidéo. »
Mais l'analyse est la même que tout le monde : « On a fait notre match le plus plein. » Le genre de prestation qui valide les choix opérés à l'intersaison. « C'est comme un chef d'entreprise qui reprend une affaire et fait un audit, il lui faut un peu de temps pour modifier le cours des choses. On a fait avec nos moyens l'an dernier, on voulait plus de solidité et donner plus d'émotion à notre jeu à domicile. Ensuite, c'est une question d'équilibre. »
Ça fonctionne sans doute au-delà des espérances. Invaincue au stade de l'Aube (5 victoires, 2 nuls), l'Estac étonne par sa régularité et sa capacité à hausser son niveau pour les gros matches.
Comme ses joueurs sur le terrain, Furlan a été inspiré dans ses choix, en relançant Faussurier au milieu et en repositionnant Marcos attaquant. « Julien a repris sa place parce qu'il est revenu très en forme depuis quinze jours, ce qui n'était pas le cas avant. Je n'avais aucune inquiétude car ils ont une très grande habitude de jouer ensemble avec Marcos et Mounir (Obbadi). »
« La grosse incertitude du match, c'était le comportement d'Antoine (Philippon), relève l'entraîneur. Là, la solidarité du groupe a joué à plein. On avait tous l'objectif qu'il sorte grandi de ce match. » La consigne était claire : ne pas s'aventurer. La muraille troyenne s'est occupée du reste. « Et puis, il a été abreuvé de conseils. »
Cette Estac-là peut-elle aller loin ? « Je le crois, répond Furlan. Je nous sens capable de jouer les cinq premières places. J'ai un effectif qui a plus d'épaisseur, avec des joueurs qu'on n'a pas encore beaucoup vus comme Drouin ou Othon qui maîtrisent parfaitement la L2.
Ce n'est pas l'objectif, mais c'est l'ambition des joueurs. On travaille dur pour être parmi les meilleurs de ce championnat, sinon les meilleurs. Est-ce qu'on va y arriver ? Ça, c'est autre chose. C'est au groupe de montrer qu'il a les épaules assez larges, qu'il a du charisme. Après, il faut beaucoup de concentration, d'expérience et de ruse dans la gestion des matches. La clef pour les joueurs, c'est de toujours garder son calme, même dans la tempête. »
Daniel Masoni : « On monte en puissance »
Le président ne se départit pas de sa prudence même si tous les voyants sont au vert pour son équipe
Quel est votre sentiment après ce beau succès ?
« Je suis très heureux de cette victoire. On a vu un beau match, on a dominé largement la rencontre. Dommage qu'il y ait cette blessure de Julien Outrebon qui ternit la soirée. Se faire casser la jambe, c'est toujours malheureux, surtout à la 92e minute, alors que le match est joué. »
Les spectateurs sont ressortis ravis de la prestation troyenne...
« Oui, je crois que le public a pris beaucoup de plaisir, c'est notre but, et ça marche bien cette saison. J'ai aussi beaucoup aimé l'état d'esprit, notamment la façon dont la défense a protégé Antoine (Philippon). L'équipe est très soudée. »
Cette victoire vous ouvre de belles perspectives ?
« C'est très intéressant pour la suite. L'équipe monte en puissance. On la sent solide et complète. On continue de progresser, c'est ça le plus important. Dès qu'on va enclencher une première victoire à l'extérieur, je crois qu'on va être présent dans ce championnat. »
Quel est l'objectif désormais ?
« L'objectif reste un maintien confortable, à acquérir le plus tôt possible. Ça serait bien de rester en bonne position jusqu'à la trêve, entre la 7e et la 9e place, même à six ou sept longueurs des premiers, et d'avoir une marge confortable sur le 18e. C'est ça que je regarde en premier. On sait que tout va se jouer en deuxième partie de saison. »
Après un tel match et votre position au classement, difficile de parler de maintien, non ?
« C'est bien trop tôt pour parler d'autre chose. Regardez l'année dernière, on était bien et puis on s'était effondré en fin de saison. Il faut rester prudent. Malgré tout, je pense qu'on ne renouvellera pas ce genre de désillusion parce qu'on a une profondeur de banc importante. Il y a des absences, les joueurs changent, et ça ne pèse pas sur le niveau de jeu de l'équipe. »
Source : l est eclair
La prestation très réussie contre Nantes a confirmé que l'équipe troyenne a franchi un palier. Ça commence à devenir intéressant…
Des 10 000 personnes présentes au stade de l'Aube, Jean-Marc Furlan est peut-être celui qui a le moins profité du spectacle (avec les Nantais). « On est tellement dans l'obsession du résultat et de la perfection que c'est difficile de prendre du recul, surtout dans un match contre Nantes, assez fort émotionnellement pour moi. On guette toujours un retournement de situation. Je vais sans doute profiter davantage en regardant à la vidéo. »
Mais l'analyse est la même que tout le monde : « On a fait notre match le plus plein. » Le genre de prestation qui valide les choix opérés à l'intersaison. « C'est comme un chef d'entreprise qui reprend une affaire et fait un audit, il lui faut un peu de temps pour modifier le cours des choses. On a fait avec nos moyens l'an dernier, on voulait plus de solidité et donner plus d'émotion à notre jeu à domicile. Ensuite, c'est une question d'équilibre. »
Ça fonctionne sans doute au-delà des espérances. Invaincue au stade de l'Aube (5 victoires, 2 nuls), l'Estac étonne par sa régularité et sa capacité à hausser son niveau pour les gros matches.
Comme ses joueurs sur le terrain, Furlan a été inspiré dans ses choix, en relançant Faussurier au milieu et en repositionnant Marcos attaquant. « Julien a repris sa place parce qu'il est revenu très en forme depuis quinze jours, ce qui n'était pas le cas avant. Je n'avais aucune inquiétude car ils ont une très grande habitude de jouer ensemble avec Marcos et Mounir (Obbadi). »
« La grosse incertitude du match, c'était le comportement d'Antoine (Philippon), relève l'entraîneur. Là, la solidarité du groupe a joué à plein. On avait tous l'objectif qu'il sorte grandi de ce match. » La consigne était claire : ne pas s'aventurer. La muraille troyenne s'est occupée du reste. « Et puis, il a été abreuvé de conseils. »
Cette Estac-là peut-elle aller loin ? « Je le crois, répond Furlan. Je nous sens capable de jouer les cinq premières places. J'ai un effectif qui a plus d'épaisseur, avec des joueurs qu'on n'a pas encore beaucoup vus comme Drouin ou Othon qui maîtrisent parfaitement la L2.
Ce n'est pas l'objectif, mais c'est l'ambition des joueurs. On travaille dur pour être parmi les meilleurs de ce championnat, sinon les meilleurs. Est-ce qu'on va y arriver ? Ça, c'est autre chose. C'est au groupe de montrer qu'il a les épaules assez larges, qu'il a du charisme. Après, il faut beaucoup de concentration, d'expérience et de ruse dans la gestion des matches. La clef pour les joueurs, c'est de toujours garder son calme, même dans la tempête. »
Daniel Masoni : « On monte en puissance »
Le président ne se départit pas de sa prudence même si tous les voyants sont au vert pour son équipe
Quel est votre sentiment après ce beau succès ?
« Je suis très heureux de cette victoire. On a vu un beau match, on a dominé largement la rencontre. Dommage qu'il y ait cette blessure de Julien Outrebon qui ternit la soirée. Se faire casser la jambe, c'est toujours malheureux, surtout à la 92e minute, alors que le match est joué. »
Les spectateurs sont ressortis ravis de la prestation troyenne...
« Oui, je crois que le public a pris beaucoup de plaisir, c'est notre but, et ça marche bien cette saison. J'ai aussi beaucoup aimé l'état d'esprit, notamment la façon dont la défense a protégé Antoine (Philippon). L'équipe est très soudée. »
Cette victoire vous ouvre de belles perspectives ?
« C'est très intéressant pour la suite. L'équipe monte en puissance. On la sent solide et complète. On continue de progresser, c'est ça le plus important. Dès qu'on va enclencher une première victoire à l'extérieur, je crois qu'on va être présent dans ce championnat. »
Quel est l'objectif désormais ?
« L'objectif reste un maintien confortable, à acquérir le plus tôt possible. Ça serait bien de rester en bonne position jusqu'à la trêve, entre la 7e et la 9e place, même à six ou sept longueurs des premiers, et d'avoir une marge confortable sur le 18e. C'est ça que je regarde en premier. On sait que tout va se jouer en deuxième partie de saison. »
Après un tel match et votre position au classement, difficile de parler de maintien, non ?
« C'est bien trop tôt pour parler d'autre chose. Regardez l'année dernière, on était bien et puis on s'était effondré en fin de saison. Il faut rester prudent. Malgré tout, je pense qu'on ne renouvellera pas ce genre de désillusion parce qu'on a une profondeur de banc importante. Il y a des absences, les joueurs changent, et ça ne pèse pas sur le niveau de jeu de l'équipe. »
Source : l est eclair