[CFA] Saison 2015/2016

[Olive75]

Ahah je viens de voir le air marquage de Othon. C'est vraiment sa marque de fabrique. Et puis sa manière de baisser les bras quand le but est inscrit, un régal...
Meme en CFA c'est une chèvre, dire que Furloose nous l'a titularisé au moins 10 matchs...

[djmaxdu10]

http://www.estac.fr/newsite/news/13892/ ... ession.htm

[djmaxdu10]

CFA Auxerre 5-0 Estac B

[djmaxdu10]

http://www.estac.fr/newsite/news/13898/ ... uxerre.htm

[djmaxdu10]

En amical

[palexandre]

Qui composait cette équipe ?
Je pense que l'équipe B (déjà privée de BERNARDONI et CONFAIS retenus en sélection) était très amoindrie dans la mesure où les habituels titulaires (je pense à ARCUS, DASQUET, HAMZAOUI, HUMMET, GUEYE) renforceront sans doute la première (elle même privée de nombreux joueurs : ANELE, MAVINGA, CAMUS, JEAN en sélection + MARTINS PEREIRA, SAUNIER, AYASSE, DARBION en reprise ) demain matin contre la CFA de FLEURY.

[Squalo]

http://www.estac.fr/newsite/news/13898/ ... uxerre.htm

Merci, nous aussi on a accès au site off

[djmaxdu10]

oui je sais c'est une petite habitude

[djmaxdu10]

CLAUDE ROBIN : " LE SEUL CRITÈRE DE RÉUSSITE, C'EST LE NOMBRE DE JEUNES À PASSER PRO"

Directeur du Centre de Formation, Claude Robin chapeaute toutes les équipes du Centre de Formation mais porte également un regard assidu sur la préformation et l'Ecole de Football. Le technicien a confié cette année la fonction d'entraîneur de la réserve qu'il assurait auparavant, à Gharib Amzine. En revanche, il accompagne à chaque match l'éducateur en charge des U17 Nationaux, Benjamin Bureau. Il a accepté de revenir après un bon trimestre de fonctionnement sur le parcours d'ensemble des équipes masculines de l'Association engagées dans les championnats nationaux, mais aussi sur la tenue d'un Centre de Formation qui a quelque peu modifié à l'intersaison son organigramme.

















Claude, l’Association et le Centre de Formation ont abordé la saison en cours après avoir un peu modifié leur organigramme, suite aux départs d’Emmanuel Beauchet (U19) qui entraîne désormais les féminines de Juvisy en 1re Division et de Julien Meilhac (Préformation) qui a pris en charge les U17 Nationaux de Lorient. Votre mode de fonctionnement a-t-il changé ?

Dans un premier temps, le mode de fonctionnement n’a pas changé. Ce sont seulement les hommes qui ont changé. Je suis toujours à la tête de l’institution et tout se passe bien avec les éducateurs avec qui je travaille. Ce sont tous, je dois le dire, des êtres humains de qualité, travaillant avec humilité. Cette nouvelle équipe s’est bien fondue dans le moule et chacun a pris son rôle à cœur.

Vous entraîniez la réserve depuis trois saisons, vous l’aviez fait accéder au CFA puis vous l’aviez maintenue. Vous avez passé le relai à Gharib Amzine, ancien joueur de l’Estac qui est revenu en provenance de Mulhouse. Il semble lui aussi bien réussir ?

Je ne connaissais Gharib que pour l’avoir rencontré avec son équipe de Mulhouse en championnat. Il n’y a aucun problème. C’est quelqu’un de sérieux qui s’est mis dans son rôle et qui s’en accomode bien. Il est un peu impatient et il voudrait toujours que tout se passe bien immédiatement mais on sait que la formation se travaille par palier par palier. Nous avons établi un plan de formation et de jeu auquel nous nous tenons. Gharib apprend et, ce qui est essentiel, est à l’écoute et même demandeur.

Vous avez confié les U17 Nationaux à un tout jeune éducateur, Benjamin Bureau…

Benjamin est éducateur par vocation. Cela fait déjà 10 ans qu’il entraîne. Il est au club depuis que j’y suis et il connait bien les jeunes. La seule contrainte, c’est qu’il n’a pas encore le diplôme nécessaire. Je dois donc l’accompagner à chaque match. Personnellement, d’ailleurs, je ne vis pas ça comme réellement une contrainte. Benj est en progrès dans plein de domaines. Il écoute et retient les choses. Tout se passe très bien.

Un autre ancien joueur professionnel du club est revenu entant qu’éducateur : Vincent Carlier…

Vincent s’occupe des U16 engagés dans le championnat régional U17. Il a eu une première expérience à Nîmes et ça se passe très bien ici avec lui. Il en profite aussi pour passer ses diplômes. Pour prendre la responsabilité de la Préformation et les U15, Didier Clerval nous a également rejoints. Lui, je le connaissais et l’appréciais bien pour avoir travaillé avec lui à Vesoul.

Les U19 sont désormais dirigés par Farès Bouzid qui était l’an dernier avec les U17…

Oui, Farès continue de faire son petit bonhomme de chemin. La saison passée avait été un peu difficile pour les U19. La formation, c’est souvent le travail intérieur qui bénéficie aux joueurs. Manu (Beauchet), la saison passée, connaissait bien ses joueurs et il avait réalisé un excellent travail, notamment avec les plus jeunes que l’on retrouve encore cette année. Le classement du championnat ne veut pas dire grand chose. Ce qu’il faut retenir c’est que pour nous la tâche consiste à emmener nos joueurs au plus haut niveau. En emmener un par génération, c’est déjà bien. Je voudrais faire remarquer que lors du dernier match de l’Estac en Ligue 1, trois joueurs formés par nous étaient sur la feuille de match : Bernardoni, Cabot et Confais. Et cela aurait pu être quatre si Corentin Jean n’avait pas été suspendu. Qui d’autre peut en dire autant ? Ça prouve en tout cas que notre formation, n’est pas si mauvaise.

Sur le plan du recrutement des jeunes pour le Centre de Formation, l’Estac est parfois, pour ne pas dire souvent, supplanté par des clubs qui versent de l’argent aux parents des jeunes. L’Estac devra-t-elle finir par en arriver là également ?

Ce n’est pas ma conception de la formation. Nous, nous ne faisons que prendre en charge les frais de déplacement des jeunes lors des vacances lorsqu’ils retournent chez leurs parents. Cela ne nous a pas empêchés de nous élever au niveau de ces clubs-là. Nous ne sommes pas supérieurs mais au moins au niveau depuis dix ans alors qu’eux ont de l’avance sur nous. On a la chance d’avoir régulièrement des jeunes qui frappent à la porte de l’équipe pro. Le Centre de Formation a largement contribué à ramener l’équipe du National à la Ligue 2 et de se maintenir à ce niveau, grâce aux Sidibé, Nsakala, Sissoko, Keita. Les championnats sont très serrés, mais on est sur le devant. Quand je suis arrivé, on prenait souvent des tôles. Aujourd’hui, on positive sur les classements, mais ça ne constitue pas le critère de réussite du Centre. Le seul c’est combien de jeunes passent pros et que Jean-Marc (Furlan) va pouvoir utiliser. Notre culture, c’est le travail, l’entraînement. Avec la génération actuelle, ça fonctionne.

Le petit dernier de ces joueurs appelés par Jean-Marc Furlan est Aloïs Confais, lequel vient d’être appelé en équipe de France U20. On suppose que vous n’en êtes pas surpris ?

Non, je ne suis pas du tout surpris. C’est un garçon qui le mérite et qui le doit aussi parce qu’il a joué avec les pros. Avec la CFA, il a dominé à son poste. Il méritait donc d’intégrer le groupe pro. Comme Corentin Jean, c’est un garçon qui sait exploiter toutes ses armes et qui a beaucoup travaillé au Centre, avec de bons éducateurs, avec brio. De plus, il est très agréable à vivre, attentif, concerné. Il est constamment à l’écoute et dégage de l’empathie. Je suis ravi de ce qui lui arrive. Son chemin est encore long et il a encore beaucoup à apprendre. Je dirais la même chose de Paul (Bernardoni). Les deux s’apprécient d’ailleurs. Paul est plein d’humilité mais ses yeux pétillent pour le foot. Tous deux ont beaucoup travaillé et ont eu leur bac. Je ne peux pas non plus ne pas parler de Jimmy (Cabot). Lui, il m’a fait beaucoup courir. Quand les garçons ne se lèvent pas suffisamment tôt et ne sont pas le matin à l’heure au petit déjeuner entre 7h et 7h30, ils doivent le lendemain exécuter un footing dès 6h30, en ma compagnie. Jimmy a souvent eu son tour (rire). Mais c’est un garçon très attachant, doué et doté d’un énorme talent, ce qui ne l’a pas empêché lui aussi de beaucoup travailler. Le travail, c’est la base de la réussite.